Lancement en Haïti de l’école de seconde chance

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Lancement en Haïti de l’école de seconde chance

Le Bureau du Secrétaire d’État à la Population et au Développement Humain (BSEPDH) a procédé, avec l’appui financier de l’UNFPA, au lancement de l’école de seconde chance en Haïti, le 15 septembre 2025.

Cette expérience pilote se tient à Port-au-Prince, dans les locaux de Nouvelle Technologie Boschoise, une école spécialisée en étude automobile et technologie Smartphone.

Soixante apprenants des deux sexes, y compris une vingtaine de personnes vivant avec un handicap, ont participé aux premiers cours.

60 personnes dans deux filières

*C’est un programme qui est lancé avec 30 personnes par filière, à savoir réparation de motocyclettes et réparation de cellulaires*, a indiqué le Directeur Général de Nouvelle Technologie Boschoise, M. Junior Baltazar.

La formation durera deux mois. Les cours se tiendront trois fois par semaine - lundi, mardi et jeudi - de 9 heures à midi.

Nouvelle Technologie Boschoise organisera des stages pour mettre les étudiants sur le marché du travail, a fait savoir M. Baltazar.

Des apprenants confiants

Plusieurs apprenants interrogés ont précisé que la formation va leur être utile sur le plan personnel, économique et en termes de services à offrir à la communauté.

Cette formation me permettra d’aider mes parents et des amis qui n’ont pas la possibilité de se former, ont fait savoir Appolon Kervens, 22 ans, apprenant en réparation de motocyclette, Saint Jeant Widcharlie, 21 ans, et Sophonie Vilpré Meus, 40 ans, apprenants en réparation de cellulaires. *Cette formation me permettra de faire un peu d’argent*, a ajouté Meus.

Une première en Haïti

Le lancement de l’école de seconde chance en Haïti constitue une première dans le cadre du partenariat entre le Bureau du Secrétaire d’État à la Population et au Développement Humain, l’UNFPA et Nouvelle Technologie Boschoise, a indiqué le Directeur de Cabinet au BSEPDH, M. Danio Siriack.

Nouvelle Technologie Beauchoise va former deux cohortes de jeunes vulnérables en réparation de téléphones cellulaires et de motocyclettes.

Des groupes vulnérables considérés

*En Haïti où il y a des groupes vulnérables, où le développement humain n’est pas trop avancé, il était nécessaire de lancer ce type d’école pour permettre à des gens qui font face à beaucoup de difficultés, par exemple des personnes handicapées, de profiter de cette formation*, a souligné M. Siriack.

*Il y a aussi parmi les apprenants des femmes célibataires qui ont subi des violences sexuelles qu’on tend parfois à garder en marge de la société*, a précisé le Directeur de Cabinet.

L’école de seconde chance est aussi importante pour des décrochés scolaires, des orphelins de pères et de mères, des personnes victimes d’insécurité et qui se retrouvent dans des camps de déplacés.

Une expérience pilote

Il s’agit d’une expérience pilote de formation professionnelle visant à offrir à des jeunes issus de milieux défavorisés l’opportunité d’apprendre une profession porteuse et de s’inscrire rapidement sur le marché du travail, a indiqué le Secrétaire d’État à la Population et au Développement Humain, M. Pierre Paul dit Arry Marsan.

Cette initiative pilote est financée à travers le plan de travail conjoint 2025 signé entre l’UNFPA, l’agence des Nations Unies chargée de la Santé Reproductive, et le Bureau du Secrétaire d’État à la Population et au Développement Humain.

Texte et photos : Vario Sérant

 

 

 

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