Dans un contexte de violence généralisée et de tensions croissantes dans les quartiers populaires, le parti politique UNIR/AYITI-INI (Union Nationale pour l’Intégrité et la Réconciliation) a lancé un appel solennel à la jeunesse haïtienne, en particulier celle vivant dans les ghettos, bidonvilles et zones marginalisées, à déposer les armes et à choisir la voie de la paix.
Dans une déclaration publique signée par Clarens Renois, coordonnateur national du parti, UNIR/AYITI exhorte les jeunes à rompre avec la spirale de la violence qui gangrène le pays depuis trop longtemps. Le message fait suite aux récents massacres et assassinats qui ont endeuillé plusieurs communautés, particulièrement dans la localité de Laboderie où plus d’une quarantaine de personnes ont été exécutées par des bandits.
« Il est temps de mettre fin à ces tueries, il est temps de déposer les armes », peut-on lire dans le communiqué. UNIR exhorte les jeunes à se libérer des chaînes de la violence et du crime perpétrés dans le pays. Le parti insiste sur le rôle crucial que peut jouer la jeunesse dans la reconstruction d’un pays meurtri par l’insécurité, l’instabilité politique et la pauvreté chronique.
UNIR/AYITI dénonce également les manipulations politiques et économiques qui exploitent la vulnérabilité des jeunes pour les enrôler dans des groupes armés. Le parti appelle à une prise de conscience nationale et à une mobilisation citoyenne pour mettre fin à cette instrumentalisation destructrice.
Le message se veut porteur d’espoir : il invite à bâtir une Haïti unie, réconciliée et tournée vers le développement. Le slogan « Ak tout moun, pou tout moun, avèk tout kò, toujou fòs » résume cette vision inclusive et solidaire.
Clarens Renois, figure connue du paysage politique haïtien, réaffirme à travers cette note l’engagement de son parti à œuvrer pour une société plus juste, où les droits humains sont respectés et où chaque citoyen peut vivre en sécurité et dignité. Selon lui, il est temps de faire briller le soleil de la paix et de la réconciliation sur notre pays, Haïti.
Likenton Joseph
