La lecture des bandes dessinées au Lycée Toussaint Louverture ou «la recherche d'un temps perdu »

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Nous nous sommes tout naturellement inspirés du titre de l'ouvrage célèbre en plusieurs tomes de Marcel Proust[1] pour évoquer ce pan de la trajectoire de lecture d’une certaine génération. Nous devons mentionner pour le lecteur que ce temps reste « définitivement perdu ». Car, tous nos efforts, toutes nos recherches effectuées jusqu'ici après des bouquinistes de  la région métropolitaine de Port-au-Prince pour retrouver les petits ouvrages de bandes dessinées de la collection LUG-revues de l’époque se sont soldées par des échecs. Introuvables. Totalement introuvables. C'est dire que le temps de la lecture des aventures de Tex Willer, de Zembla, d'Ombrax, de Blek le Roc ou du Capitaine Miki, en format imprimé, ce temps-là est définitivement révolu. De nouveaux formats ont été édités de certains de ces  ouvrages[2]. Néanmoins, nous avons toujours des réminiscences, des « rêveries solitaires »[3] à propos d'une certaine période où ces petits ouvrages de la collection LUG-revues, Lyon, rue des Italiens, faisaient la pluie et le beau temps à Port-au-Prince et dans nos principales villes de province. Au Lycée Toussaint Louverture, il n’y avait pas de bibliothèque[4]. Il n'y avait alors que des textes de la collection Lagarde et Michard hermétiquement fermés dans trois grandes armoires vitrées dans la grande salle de la Direction et que l'on n’ouvrait jamais. La lecture était-elle pour autant inexistante au sein de la communauté des élèves? Nullement. Il existait d'abord une lecture clandestine, souterraine, totalement invisible concernant certains ouvrages du marxisme. C'était dangereux, très dangereux, car cela pourrait conduire à l’époque à l'emprisonnement à Fort- Dimanche ou même à la mort. D'ailleurs, durant la période de la dictature, il y a eu des cas d'élèves portés disparus au Lycée Toussaint Louverture et que l’on n’a jamais pu retrouver, même après le 7 février 1986. Ensuite, il y eut la lecture officielle celle-là, des ouvrages des programmes de cours. Ici, nous retrouvons des textes comme la Grammaire latine complète de M. Henri Petitmangin avec sa fameuse couverture bleue présentant l’arc de triomphe de l’Empereur Titus, la Grammaire Gallus Discens de MM. Georgin et Bertaut, la Grammaire française de MM. Hartmann et Dutreuil, L'espace haïtien de M. Georges Anglade, Mon Premier livre d'Espagnol du Dr Louis Lamothe, la Grammaire grecque de M. E. Ragon, le Livre de Physique d'Eve et Peschard, les textes des « différents siècles » de la collection Lagarde et Michard ou de Castex et Surer, les textes de  MM. Fardin et Jadotte pour la littérature haïtienne, les différents feuillets de M. Clerfont ou des Frères de Saint-Louis de Gonzague, le Manuel de philosophie de M. Joseph Mathurin Sainvil, la Stylistique française de M. E. Legrand, le Manuel d'Histoire d'Haïti du Docteur J.C Dorsainvil, la Géographie d'Haïti de M. Paul Pereira...C'est l'occasion pour nous de nous rappeler les éditeurs de qualité de ces ouvrages comme Bordas, Hatier, Ligel, Hachette, Belin, Fernand Nathan, Marabout, les Éditions de l'École et surtout, surtout, le fameux éditeur des belles-lettres J. De Gigord…Mais, à cause de leurs coûts, ces ouvrages n’étaient pas de grande circulation au Lycée Louverture. Les élèves qui ne les possédaient pas étaient obligés de copier régulièrement les leçons du programme, soit en salle de cours, pendant l'absence prolongée des professeurs, soit chez eux en empruntant le livre en question d’un autre élève. Une grande solidarité régnait au Lycée sous ce rapport. Car, la pratique des photocopies n'était pas encore généralisée  à Port-au-Prince en dépit de l'installation des premières photocopieuses commerciales par la maison Nashua, alors au bas de la rue des Miracles,  dès la fin des années 1970.

D'un autre côté, la propagande politique du régime de M. Duvalier ne restait pas inactive dans les lycées. Le Ministère de l'Information, dirigé alors par M. Jean-Marie Chanoine, y distribuait régulièrement des publications comme l'Assaut, Dialogue, Miroir des Jeunes avec des photos  illustrant les tournées triomphales du « jeune leader Jean-Claude Duvalier »....Cependant, le style ampoulé et compliqué des articles de ces revues truffées de mots inconnus avec des phrases périodiques les rendait complètement illisibles et incompréhensibles pour les jeunes écoliers que nous étions. Néanmoins, les élèves au Lycée Louverture, à l'époque,  lisaient beaucoup sur un autre registre. Ils lisaient d'abord tout ce qui leur tombait sur la main: les livres de Barbara Cartland, ceux de Guy des Cars, de Marie Louise Fischer, d'Alex Haley, les autres titres de la collection « J'ai lu » qui était très diffusée à l'époque ainsi que le magazine québécois VideoPresse qui, en 1978, avait fait une entrée fracassante en Haïti. En classe de seconde, les ouvrages de l'humoriste français Jean-Charles comme Les Perles du facteur,  Le rire en herbe, Le rire, c’est la  santé, La foire aux cancres, La foire aux bidasses avaient fait un véritable malheur. Les blagues et anecdotes de M. Jean-Charles étaient connues de tous. Dans la même veine, il y a eu les volumes de la collection SAS et ceux de l’Exécuteur de Gérard de Villiers avec les aventures de Malko Linge et de Mark Bolan. D’autre part, des élèves comme Beaufils Ronald, Gaspard Lesly, Garraud Ronald, Alexandre Artaxès, Avrilus Gettching,  Eddy Napolius, Thomas Toussaint[5] étaient membres de la bibliothèque de l'Institut Français d'Haïti (IFH) alors au quartier de la Cité de  l'Exposition du Bicentenaire. Ils venaient au Lycée avec des livres de valeur empruntés de ce prestigieux centre de documentation. Ces ouvrages circulaient parmi les autres élèves en un second système de prêt…Les ouvrages de Victor Hugo comme par exemple Les Misérables et Les Contemplations étaient très lus en classe de troisième et de seconde. On admirait en plus finir la technique d'Hugo en matière de prosodie et de versification dans son fameux poème Les Djinns paru plus tôt dans le recueil de poésie Les Orientales. De plus, il y a eu les Historia, la revue France-Football, les Sélections du Reader's Digest, la revue érotique Union, les numéros de Playboy et surtout, surtout, les fameuses bandes dessinées, les livres dits de « cow-boys ». A une époque où la Télé-Haïti diffusait des films comme « Quatre pour Santana », où les salles de cinéma affichaient régulièrement « Les sept mercenaires », « Les sept gâchettes d'or », « Les cents fusils », « Bandolero » « Pour une poignée de dollars », « Et pour quelques dollars de plus » avec Clint Eastwood et son épais cigare, « Le bon, la brute, le truand », « Django emporte son cercueil » et surtout quand Magic Ciné[6], alors au centre de la rue du Centre, proposait, en milieu de semaine « Le dernier jour de la colère » avec notamment les acteurs Lee Van Cleef et Giuliano Gemma, c'était du délire. A cette époque, les petits ouvrages de bandes dessinées[7] de la collection LUG-revues ne pouvaient qu'enflammer les jeunes esprits que nous étions et nous transporter dans un monde où l’imaginaire tend de plus en plus à se confondre avec le réel, voire même le surpasser. Essayons de faire un effort de mémoire. Il y avait bien Zembla et Akim évoluant dans la jungle mystérieuse et parlant avec les animaux; Blek le Roc avec ses amis Roody et le professeur Occultis. Puis, nous retrouvons le Capitaine Miki avec son visage d'adolescent, le courageux Zagor dans Yuma, le Capitaine Swing, Ombrax avec ses magiques possibilités de déguisement, Le Petit Ranger, Le Loup solitaire, et surtout, surtout le fameux Tex Willer dans l'album Rodéo.  Il y avait en couleur  l'album Lucky Luke, « l'homme  qui tire plus vite que son ombre ». Il y avait aussi les Aventures de Tintin conçues et dessinées par Hergé (Georges Rémi) avec les colères et jurons célèbres du Capitaine Haddock[8]. Il y avait la collection Strange avec des héros comme Spiderman, Batman, Hulk et des aventures se déroulant dans l'espace intersidéral. On lisait ces albums avec fougue et passion. On en redemandait encore. On connait les scénarios. On apprenait les dialogues. L'épisode « La grande intrique » dans Rodéo de Tex Willer du début des années 1980, est encore présente dans la mémoire de plus d'un. Parmi les lecteurs avérés de cette littérature au Lycée Louverture, mentionnons au hasard: Juin Michel (Alias Ti Pwazon, le plus grand blagueur et humoriste de tout le  Lycée Louverture, performant chaque matin au Condor-Bar de Madame Fania à l’angle des rues d’Ennery et du Centre, en face de la maison d’un autre grand blagueur et  humoriste haïtien, M. Fritz Polynice, Fito-Popo de Radio Haïti Inter), Jean-Roland Chéry (Ti Renn), Thomas Toussaint, Casimir Etzer, Elifaite Saint-Pierre, Lamarre Ronald, Jean-Claude Duroseau, Alex Villiers (le chanteur), Calixte Billy (de très regrettée mémoire), Eddy Valtrin, Courtois Joseph-Ludner, Eddy Napolius, Petit-Frère Giordani, Cénéfa Félix, Cangé David, Morisset Bruyère, Dupuy Yves, Mario Ménos, Edmond Payen, Rainvil Rodrigue, Laguerre Saintil, Destiné Fadoul (Ti-Camy), Raymond-Hugue Michel (Quid), Marseille Charlot, Charles Léonce, Sauveur Josy, Monge Satyre, Séraphin Ronald et surtout Jacques Lesly. Et la liste pourrait encore s'allonger... Jacques Lesly et Calixte Billy, par exemple, pourraient réciter par cœur, et ils le faisaient à la grande joie de tous quand les professeurs n'étaient pas en salle de classe, des pages entières des dialogues de Tex Willer. Cénéfa Félix, en plus des bandes dessinées, lisait lui, toute la collection de Michel Zévaco et d'Alexandre Dumas. C'était un lecteur impénitent, toujours avec son livre. Il avait eu d'ailleurs des contacts serrés avec la direction de la librairie « Aux livres pour tous » de la Rue Bonne Foi. Les héros des bandes dessinées exerçaient une véritable fascination. Eddy Valtrin, par exemple, soignait sa démarche, gonflait ses biceps comme le héros Ombrax et se donnait même des airs de Tex Willer de l’album Rodéo. Thomas Toussaint, dessinait au tableau de la classe la tête parfaite de Blek le Roc avec son toison de trappeur. Car Thomas était un très bon dessinateur.  Le coup de tonnerre dans un ciel serein a été le numéro de Kiwi dans lequel le héros  Blek le Roc avait trouvé la mort au cours d'une aventure. C'en était trop. Je me le rappelle encore. Les élèves pleuraient. À force de lire les bandes dessinées, l’on vivait avec les personnages que l’on avait fini par les  prendre pour des êtres vivants réels. La consternation était grande parmi les lecteurs, non seulement en Haïti, mais aussi en France. Des cris et des protestations ont pu parvenir jusqu'a à la direction des éditions LUG-Revues et, le mois prochain, Blek le Roc était revenu, plus costaud que jamais, entouré de ses deux amis de toujours, le jeune amusant Roody et le sage professeur Occultis. Mais qui donc diffusait les bandes dessinées en Haïti? Ces petits ouvrages imprimés sur du papier acide et par conséquent très bon marché, arrivaient régulièrement en Haïti dans les librairies de la place. La Librairie Auguste, alors au Boulevard Jean-Jacques Dessalines avec sa fameuse porte électronique, en recevait beaucoup. Ils sont rapidement achetés à des prix vraiment modiques par des fanatiques qui attendaient avec grande impatience leur arrivée. Après lecture, ils  sont échangés avec d'autres volumes. Car l'échange des livres fonctionnait beaucoup durant cette période en Haïti. Avec par exemple un seul volume de bandes dessinées,  au Lycée Toussaint Louverture, vous pourriez en lire des dizaines d’autres volumes. Mais le grand centre d'approvisionnement et de distribution des ouvrages usagés de bandes dessinées se trouvait au Marché en Fer, (Marché Hyppolite) à l'endroit qui était alors appelé Belle-Entrée, exactement sous la grande horloge. Là, des bouquinistes connaissant vraiment leur métier vous offraient un très large choix des numéros des journaux haïtiens passés: Le Nouvelliste, le Matin, Le Nouveau Monde, Le Septentrion, Panorama...Il en est de même des hebdomadaires  et mensuels français usagés comme Le Point, l'Express, Jeune Afrique, Le Nouvel Observateur, Le Figaro, Libération, Paris-Match, Ici-Paris, Le Journal du Dimanche, Le Monde diplomatique, Jazz-Magazine, Jazz-Hot. On y retrouvait aussi des  publications comme Historia, Vogue, Elle, Nous-Deux, Intimité, Salut, Confidences et toute la gamme des Bandes dessinées  ou « cow-boys » que l'on veut lire. Pendant que l’on feuilletait les volumes, l’on peut savourer un bon fresco Kokoye ou une bouteille de jus de citron de la marchande la plus proche… Le prix d'un numéro de bandes dessinées était de deux gourdes et l’échange se faisait avec cinquante centimes en plus du volume que vous avez apporté. Et ceci, sans compter la masse énorme des ouvrages, usagés bien sûr, mais de qualité, qui était disponible. C'était de véritables librairies de fortune et l'historien de la ville de Port-au-Prince, M. Georges Corvington avait confié un jour à M. Gaétan Mentor[9] comment il s'approvisionnait chaque samedi matin en ouvrages et documents d'histoire de grande qualité à ce point célèbre de la Belle-Entrée de jadis. Une autre Port-au-Prince. Réminiscences d’un temps définitivement perdu.  

Le Marché en fer a été plusieurs fois détruit par des incendies aux origines inconnues et jusqu'ici  non éclaircies. Après le désastre du séisme du 12 janvier 2010, cet édifice a été totalement reconstruit par une compagnie de téléphonie mobile. Mais l'espace de la Belle-Entrée n'a pas  été reconstruit. Il a été laissé en plein air et des marchands de téléphones appointés par cette compagnie y ont installé leurs échoppes. Entretemps, les bandes dessinées (BD) ont  complètement disparu du « Paysage haïtien », pour répéter le titre de l'ouvrage de notre cher Professeur de Latin et de Grec au Lycée Toussaint, le Dr Joseph D. St. Vil. De rares numéros de bandes dessinées sont publiés avec de nouveaux dessinateurs. Mais, ce n'est plus le même coup de stylo de M. Giovanni Bonelli, le dessinateur mythique de LUG-Revues des années 70 et 80. Ce n'est plus la même chaleur des scénarios se déroulant dans les déserts de l'Arizona ou du Texas. Nous ne retrouvons plus les volumes de la série de Mister No si chers à notre ami, le Professeur Marc Exavier. Et les recherches des anciens numéros en Haïti, même auprès des antiquaires et des bouquinistes réputés connaissant bien le secteur, n'ont pas donné encore de résultats. Recherche d'un temps définitivement perdu. Où sont donc passés les Zembla, les Akim, les Blek le Roc, les Capitaine Miki ou encore le fameux Tex Willer de jadis? Où sont donc ces petits ouvrages au prix modique, faciles à transporter dans sa poche et qui faisaient rêver toute une génération de lecteurs? Ce ne sont que des reliquats de mémoire d'une forme de littérature qui, pour modique et modeste qu'elle fût, n'en avait pas moins donné aux jeunes  d'une certaine  période, une certaine passion et surtout, une certaine technique de lecture qui sera mise à profit de façon efficace dans d'autres situations d'apprentissage et d’accomplissement des tâches diverses dans leurs carrières professionnelles. Ainsi, la lecture des aventures des bandes dessinées (BD), pour plaisante et désintéressée qu'elle fût, n'avait point été vaine.    

 

Jérôme Paul Eddy Lacoste, Responsable académique de la Faculté des Sciences Humaines de l’Université d’État d’Haïti

Avril 2024. 

NOTES

[1] Écrit et publié  au début du  XXe siècle par Marcel Proust, A la recherche du temps perdu représente l’un des textes les plus cités de la littérature française contemporaine.  

2 Le site www.bedetheque.com  propose, sous certaines conditions bien entendues, des versions numériques de ces bandes dessinées.

3 Rappel de l’ouvrage Les rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau. Un livre que  nous avions pu lire à l’époque grâce à notre condisciple et ami Garraud Ronald du Lycée Louverture.  

4 Il y avait un laboratoire de chimie. Mais, ce laboratoire a été fermé par la dictature. Après le séisme du 12 janvier 2010, le Lycée Toussaint Louverture a été reconstruit. Un pavillon du nouveau bâtiment est destiné pour l’aménagement d’un laboratoire d’informatique et d’une bibliothèque. Nous attendons toujours la mise en fonction de ces entités.   

5 Thomas Toussaint est le petit  frère de M. Rodrigue Toussaint, le guitariste du Bossa Combo. Pour le Dr Carlo Désinor du Nouvelliste, Rodrigue Toussaint représente l’un des meilleurs guitaristes de la tendance Compas direct de la musique haïtienne. En effet, le jeu de Rodrigue Toussaint en solo et son accompagnement subtil et omniprésent de M. Adrien Jeannite aux claviers synthétiseurs Fender faisaient alors la délectation des fanatiques du Bossa Combo et de la musique haïtienne en général. 

6 Dans le paysage de l’ancienne ville de Port-au-Prince,  Magic-Ciné, « au centre de la rue du Centre », maintenait la tradition  de la diffusion d’un cinéma différent de celui des autres salles de Port-au-Prince comme Triomphe, Capitol ou Impérial. Ce, avec la projection de productions cinématographiques comme Cruauté Impitoyable Autorisée (CIA) du réalisateur Giuseppe Ferrara, Guerre et Paix d’après l’œuvre de Léon Tolstoï, la série Sissi avec l’actrice Romy Schneider, A chacun son enfer avec Annie Girardot, Mourir d’Aimer du  grand réalisateur André Cayatte, ou encore le fameux film Il pleut sur Santiago de M. Helvio Soto consacré au Coup d’État sanglant du Général Augusto Pinochet contre le Président socialiste M. Salvador Allende du Chili. La bande publicitaire de Magic-Ciné, alors diffusée sur Radio Métropole, était dite par M.  Alex Saint-Surin, l’actuel  Directeur -Général de  l’actuelle Radio Méga

7 La Bande Dessinée (BD) est un genre spécial de littérature. En France, le festival annuel de la Bande Dessinée (BD) se tient chaque année au cours du mois de janvier dans la ville d’Angoulême et attire un public nombreux et divers. La bade dessinée se vend toujours très bien en France. D’après le site spécialisé Growth from Knowledge www.gfk.com, « Après plusieurs années de hausse continue, les ventes de Bande-Dessinées en France atteignent un record cette année avec près de 900 Millions € réalisés, plus de 85 millions d’exemplaires achetés et des taux de croissance supérieurs à 50%! Le marché et ses acteurs établissent ainsi un nouveau référentiel, porté par le manga, les personnages stars, dont Astérix bien sûr, mais aussi par une dynamique extraordinaire favorable à l’ensemble des segments du marché ». Une année 2021 hors norme pour les acteurs de la BD. 28.01.2022.

8 Dans la série les Aventures de Tintin par Hergé (Georges Rémi), il faut toujours mentionner que le volume Tintin au Congo est extrêmement raciste et, à certains égards, méprisant même pour la race noire et l’Afrique. Il faut prendre des précautions avec les enfants et jeunes lecteurs haïtiens qui abordent la lecture de ce volume et même de toute la série des Aventures de Tintin.

 

9 Revue de la Société Haïtienne d'Histoire, de Géographie et de Géologie. Histoire d'une société savante. Numéro spécial. Juillet - Décembre 2013.  


[1] Ecrit et publié  au début du  XXème siècle par Marcel Proust, A la recherche du temps perdu représente l’un des textes les plus cités de la littérature française contemporaine.  

[2] Le site www.bedetheque.com  propose, sous certaines conditions bien entendues, des versions numériques de ces bandes dessinées.

[3] Rappel de l’ouvrage Les rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau. Un livre que  nous avions pu lire à l’époque grâce à notre condisciple et ami Garraud Ronald du Lycée Louverture.  

[4] Il y avait un laboratoire de chimie. Mais, ce laboratoire a été fermé par la dictature. Après le séisme du 12 janvier 2010, le Lycée Toussaint Louverture a été reconstruit. Un pavillon du nouveau bâtiment est destiné pour l’aménagement d’un laboratoire d’informatique et d’une bibliothèque. Nous attendons toujours la mise en fonction de ces entités.    

[5] Thomas Toussaint est le petit  frère de M. Rodrigue Toussaint, le guitariste du Bossa Combo. Pour le Dr. Carlo Désinor du Nouvelliste, Rodrigue Toussaint représente l’un des meilleurs guitaristes de la tendance Compas direct de la musique haïtienne. En effet, le jeu de Rodrigue Toussaint en solo et son accompagnement subtil et omniprésent de M. Adrien Jeannite aux claviers synthétiseurs Fender faisaient alors la délectation des fanatiques du Bossa Combo et de la musique haïtienne en général. 

[6] Dans le paysage de l’ancienne ville de Port-au-Prince,  Magic-Ciné, « au centre de la rue du Centre », maintenait la tradition  de la diffusion d’un cinéma différent de celui des autres salles de Port-au-Prince comme Triomphe, Capitol ou Impérial. Ce, avec la projection de productions cinématographiques comme Cruauté Impitoyable Autorisée (CIA) du réalisateur Giuseppe Ferrara, Guerre et Paix d’après l’œuvre de Léon Tolstoï, la série Sissi avec l’actrice Romy Schneider, A chacun son enfer avec Annie Girardot, Mourir d’Aimer du  grand réalisateur André Cayatte, ou encore le fameux film Il pleut sur Santiago de M. Helvio Soto consacré au Coup d’Etat sanglant du Général Augusto Pinochet contre le Président socialiste M. Salvador Allende du Chili. La bande publicitaire de Magic-Ciné, alors diffusée sur Radio Métropole, était dite par M.  Alex Saint-Surin, l’actuel  Directeur -Général de  l’actuelle Radio Méga

[7] La Bande Dessinée (BD) est un genre spécial de littérature. En France, le festival annuel de la Bande Dessinée (BD) se tient chaque année au cours du mois de janvier dans la ville d’Angoulême et attire un public nombreux et divers. La bade dessinée se vend toujours très bien en France. D’après le site spécialisé Growth from Knowledge www.gfk.com, « Après plusieurs années de hausse continue, les ventes de Bande-Dessinées en France atteignent un record cette année avec près de 900 Millions € réalisés, plus de 85 millions d’exemplaires achetés et des taux de croissance supérieurs à 50%! Le marché et ses acteurs établissent ainsi un nouveau référentiel, porté par le manga, les personnages stars, dont Astérix bien sûr, mais aussi par une dynamique extraordinaire favorable à l’ensemble des segments du marché ». Une année 2021 hors norme pour les acteurs de la BD. 28.01.2022.

[8] Dans la série les Aventures de Tintin par Hergé (Georges Rémi), il faut toujours mentionner que le volume Tintin au Congo est extrêmement raciste et, à certains égards, méprisant même pour la race noire et l’Afrique. Il faut prendre des précautions avec les enfants et jeunes lecteurs haïtiens qui abordent la lecture de ce volume et même de toute la série des Aventures de Tintin.

[9] Revue de la Société Haïtienne d'Histoire, de Géographie et de Géologie. Histoire d'une société savante. Numéro spécial. Juillet - Décembre 2013.  

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