Les unités d'information comme les archives et les bibliothèques, depuis leur mise en place historique, ont toujours été conçues pour être utilisées. Les fonctions de constitution, de classification, d'organisation, de préservation et de conservation du fonds documentaire ne se justifient, en dernier recours, que par l'utilisation des ressources de ces mêmes fonds dans la vie intellectuelle et sociale. M. Ranganathan est clair là-dessus dans la formulation de ses cinq lois sur la bibliothèque. Les livres sont faits d'abord pour être consultés, avait-il péremptoirement affirmé. Toute l'organisation d’ensemble, tous les processus techniques adoptés et mis en œuvre par les bibliothécaires tendent tous vers cette possibilité. Cependant, et ceci est fondamental, une bibliothèque, nous dit aussi Ranganathan[1], est « un organisme croissant ». Elle tend toujours à s'augmenter par le biais de nouvelles acquisitions en vue de mieux répondre aux besoins d'information des utilisateurs. Besoins eux-mêmes en perpétuelle croissance. Pour cela, il faut des instruments, des outils permettant à l’utilisateur non seulement de connaitre le contenu du fonds, mais encore de pouvoir retrouver rapidement le ou les documents qu'il cherche. C'est le rôle du catalogue public dans les bibliothèques et du document de répertoire pour les archives.
Le catalogue d'une bibliothèque est à la fois un instrument de gestion des collections, de leur description et un précieux outil de projection de la bibliothèque sur l'extérieur. Pour les autrices Isabelle Dussert-Carbone et Marie-Renée Cazabon, à partir des points d’accès comme le titre, l’auteur ou le sujet traité dans le document, le catalogue présente une description bibliographique « véritable carte d’identité du document »[2] avec les éléments suivants : « le titre, le ou les auteurs ou responsables intellectuels de l’œuvre, l’édition, l’éditeur ou le moyen de se procurer le document, la date de parution, les caractéristiques physiques et l’appartenance ou non à une collection »[3]. Le catalogue donne de pertinentes informations sur la nature, le volume, la qualité, la diversité des ressources de la bibliothèque. Le catalogue est, par essence non seulement une description fidèle et judicieuse de ces ressources, mais aussi un témoin fidèle et silencieux de l'évolution de la bibliothèque. De nos jours, avec le développement de la technologie de l'information et de la communication, avec les énormes possibilités de l’internet et des réseaux informatiques, les bibliothèques ont de plus en plus la tendance à mettre leur catalogue en ligne. Ce qui facilite amplement la localisation et l'utilisation des ressources documentaires. Mais, il y a mieux et davantage. La lecture attentive du catalogue peut donner d'autres informations non moins pertinentes sur l'état du fonds documentaire et la bibliothèque elle-même. Le catalogue précise le niveau de la description bibliographique, la formation du catalogueur, le niveau de respect des normes, l'ordre des acquisitions, l'âge du fonds documentaire, les aires thématiques du fonds, les périodes de grandes acquisitions, les périodes d'absence d'acquisition... Bref, le catalogue n'est pas une simple liste de livres. Umberto Eco, dans son fameux roman Le nom de la Rose, a montré, comment, avec l'étude systématique du catalogue public de la bibliothèque de l'Abbaye, le héros du roman, Guillaume de Baskerville, a pu refaire l'histoire même de cette abbaye, préciser l'ordre de succession des bibliothécaires et de montrer comment l'éviction de l'un des moines prétendant à la fonction de bibliothécaire au eu des conséquences déterminantes sur la mort mystérieuse d'autres moines de l'abbaye à partir d'un livre empoisonné... Et ce fut l'un des chapitres les plus réussis de célèbre roman, à côté de tant d'autres. Cependant, un catalogue public, même quand il est de troisième niveau de description bibliographique, ne donne pas nécessairement tout. C'est seulement un indice de recherche pouvant conduire à des études bibliométriques plus approfondies avec des croisements de variables en rapport avec l’utilisation du fonds. Pour cela, les bibliothécaires ont l'habitude de produire d'autres instruments de recherche plus élaborés que le catalogue à l'endroit des utilisateurs et des chercheurs. Nous retrouvons alors des bibliographies thématiques et surtout des guides bibliographiques donnant une brève description, une localisation et un résumé informatif des documents disponibles sur une thématique bien déterminée dans un ou plusieurs fonds documentaires.
En Haïti, les catalogues de nos bibliothèques ne sont généralement pas bien tenus[4]. Une certaine négligence tend de plus en plus à s'installer dans l'exécution quotidienne des tâches de catalogage. Bon nombre d'ouvrages, surtout les nouveaux arrivages, attendent au magasin d'être catalogués pour être mis sur les étagères. Dans d'autres cas, il y a des pertes d'ouvrages que les responsables de la bibliothèque n'ont pas pu relever faute de réaliser des inventaires réguliers. Comme conséquence, le catalogue public en fonction peut ne pas répondre à la réalité du fonds documentaire. A la suite des inventaires et des désherbages périodiques, il faut actualiser le catalogue et toujours veiller à ce qu'il soit le plus près possible le reflet fidèle des ressources documentaires de la bibliothèque.
La Bibliothèque Nationale d'Haïti (BNH) est la première bibliothèque publique du pays. Elle a été fondée le 11 septembre 1939 été inaugurée par le Président Sténio Vincent le 26 mars 1940. Fortement affectée par le cyclone Hazel en 1954, elle a été réhabilitée en 1956. Selon le site d’Haïti-Référence-Info, elle possède « 23.000 volumes, 419 revues et 144 microfilms »[5]. Elle est localisée au numéro 193 de la rue du Centre, à l'emplacement de l'ancien local du Sénat haïtien, presqu'en face d'une autre bibliothèque non moins célèbre, la Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne (BHFIC). Son fonds documentaire est très varié, très riche et touche pratiquement toutes les subdivisions de la Classification Décimale de Melvil Dewey (CDD) avec néanmoins une focalisation sur Haïti. La Bibliothèque Nationale possède une bonne collection du Moniteur, journal officiel de la République d'Haïti avec les lois et actes du pays, ainsi que les annonces de formation de Sociétés Anonymes avec les noms des actionnaires. C'est un précieux support documentaire pour l'historien ou le chercheur. Par le biais du Service du dépôt légal la Bibliothèque Nationale d'Haïti possède la majorité, sinon la totalité des ouvrages produits en Haïti ou sur Haïti portant le numéro de l'ISBN (International Standard Book Number) avec l'indicateur numérique d'Haïti. Elle dispose de bonnes collections de journaux comme par exemple Le Nouvelliste, Le Matin, Le Nouveau Monde, La Phalange, Le Journal du Commerce, Haïti-Progrès, Haïti-Observateur, La Nation, Haïti en Marche, Balance, Haïti-demain… Cette collection de journaux possède de véritables trésors et les chercheurs des différentes disciplines académiques y affluent régulièrement. Il faudrait penser à des répertoires de ces collections de journaux avec la liste de leurs numéros disponibles en vue d'en faciliter la consultation. La BNH reçoit aussi des périodiques et publications de l'étranger, des agences spécialisées du système des Nations-Unies, des représentations diplomatiques accréditées dans le pays, des Institutions Financières Internationales (IFI), des centres de recherche spécialisés, de l'Institut Haïtien de Statistique et d'Informatique (IHSI), de la Banque de la République d'Haïti (BRH), des Ministères et des Directions techniques... Il s'agit du fonds documentaire le plus diversifié de tout le pays. Pour cette raison, la BNH reçoit en permanence un public très varié, bien que les écoliers et les étudiants de nos universités publiques et privées s'y retrouvent en grande majorité. Nous y rencontrons régulièrement des étudiants en instance de rédaction de leurs mémoires de sortie et des chercheurs. Ainsi, la BNH est un service public extrêmement utile à la communauté haïtienne et qu'il faut renforcer. Bon nombre de cadres supérieurs du pays ou des ministres de nos jours y avaient effectué des consultations quand ils étaient des étudiants. Nous leur demandons de ne pas oublier cette grande institution, cette « Grande Dame de la Rue du Centre » selon l’expression de l’historien Pierre Buteau, qui a grandement contribué à l'évolution de leur statut académique et social. Nous avons toujours l'habitude d’emmener nos étudiants pour des visites guidées à la Bibliothèque Nationale dans le cadre des cours de Méthodologie et de séminaires sur la Bibliothéconomie et les Sciences de l'Information. L'accueil a toujours été chaleureux et l’expérience fructueuse. Par ailleurs, il faut noter un réel dynamisme entamé par la Direction actuelle[6] de la BNH avec M. Dangelo Inrico Néard par le biais de l'organisation de conférences, de visites guidées de la bibliothèque pour des étudiants et écoliers, des programmes de numérisation des aspects importants du fonds et la présence de l'institution sur Internet et les réseaux sociaux. Ceci est très positif et constitue des initiatives à encourager.
Le catalogue public de la Bibliothèque Nationale d'Haïti (BNH) a trois entrées: Auteurs, Titres, Matières. Nous avions toujours pris un réel plaisir de l'explorer, sans hâte, en réfléchissant sur le contenu des fiches qui passent et repassent sous nos yeux. Nous pouvons dire que l'histoire d'Haïti, la littérature haïtienne, le Droit y sont fortement représentés. Dans une bonne mesure, nous retrouvons l'éducation, l'économie, les sciences sociales...Les thématiques de médecine, de l'attribution de la chambre des comptes, de l'histoire de l'énergie en Haïti, de notre système éducatif, du Parlement haïtien, du Duvaliérisme, des religions, de l'agriculture, de la culture du café, du commerce, de la justice, ont retenu notre attention. On a aussi des mémoires et des thèses. Les années 80 constituent la grande période du catalogage qui est de deuxième ou de troisième niveau à certains égards. Les fiches sont en général bien rédigées avec des références croisées quand il le faut pour faciliter la recherche au niveau de l’utilisateur. En feuilletant ce catalogue, nous avons pu relever des titres d’ouvrages rares comme par exemple celui écrit par Jean-Baptiste Conzé, « Pour l'histoire » dans lequel le livreur de Charlemagne Péralte à l'occupant, selon l’historien Roger Gaillard, cherchait à justifier son action. Le journaliste M. Marvel Dandin, Directeur de Radio Kiskeya, faisait un jour référence à cet ouvrage qu'il pensait être introuvable en Haïti[7]. Ensuite il y a les pièces de l'affaire Maunder sur la problématique d'exploitation du bois de campêche et d'acajou à la Gonâve par une compagnie étrangère et des numéros spéciaux du Moniteur pour la cession de l'Ile de la Tortue par des responsables politiques haïtiens à un consortium nord-américain qui dit toujours détenir des droits sur cette portion du territoire national[8]. Il y a les documents sur les premières politiques de population en Haïti, les documents sur les négociations concernant le paiement de l’indemnité de 1825 par le Président Jean-Pierre Boyer pour la reconnaissance de l’Indépendance Nationale, les premiers textes sur la vaccination obligatoire, les règlements concernant les constructions des maisons; Il y a le fonds Maurice Dartigue sur l’éducation et les documents originaux de la Fédération Nationale des Etudiants Haïtiens (FENEH). Il y a aussi des ouvrages des anciens Présidents du pays comme ceux de M. François Denys Légitime, de M. Daniel Fignolé, du Dr. François Duvalier, de M. Jean-Claude Duvalier, de Mme Ertha Pascal-Trouillot, du Professeur Leslie-François Manigat, de M. Prosper Avril, de M. Jocelerme Privert et du Dr. Jean-Bertrand Aristide. On y retrouve des ouvrages haïtiens extrêmement rares datant du début du XIXème et du XXème siècle. Nous avons les ouvrages du Dr. Legrand Bijoux[9], du Dr. Ernst Mirville, de M. René Victor, de M. Lamartinière Honorat. Le catalogue de la BNH nous renseigne aussi sur des traditions familiales haïtiennes dans la production intellectuelle du pays. Le rapport est tantôt horizontal avec des frères et sœurs, des cousins, tantôt vertical avec des pères, des fils et des filles. Nous retrouvons alors des familles haïtiennes comme: Mars, Trouillot, Victor, Brutus, Manigat, Gaillard, Guérin, Boyer, Alexis, Désinor, Honorat, Magloire, Chauvet, Boncy, Vorbe, Dominique, Bazin, Desquiron, Vieux, Honorat, Dupuy, Vaval, Hector, Cavé, Montas, Auguste, Desrosiers, Pierre-Louis, Latortue, Péan, Anglade, Viard, Tardieu, Dehoux, Aubourg, Roy, Bissainthe, Duvivier, Large, Alexandre, Rouzier, Dalencour, Fombrun, Bellegarde, Mangonès, Margron, Déjean, Ethéart, Gourgue, Romain, Chalmers, Smarth, Petit-Frère, Condé, Mathon, Boyer, Turnier, Brouard, Roumer, Fouchard…Mais, il y a mieux. En lisant avec attention le catalogue de la BNH, le professionnel de la documentation peut suivre l’évolution de la production intellectuelle du pays et surtout localiser cette production. Ainsi, à partir du début des années 1960, cette production avait entamé un processus de délocalisation si l’on peut s’exprimer ainsi. Les livres haïtiens commencèrent alors à s’éditer à l’étranger, particulièrement en France, au Canada, aux Etats-Unis d’Amérique, ensuite au Mexique. Est-ce que c’est en corrélation avec l’instauration de la dictature de François Duvalier, de la vague d’émigration des intellectuels haïtiens vers l’étranger ou de la publication des travaux des universitaires haïtiens dans ces pays ? Nous pensons ici que des études bibliométriques approfondies devraient être menées en partant de la méthodologie de la recherche en bibliothéconomie pour mettre en exergue des aspects pertinents de ces publications comme par exemple les aires thématiques, la nature et le genre des publications, les qualifications et affiliations institutionnelles des auteurs et leurs rapports avec Haïti. Il est à noter que la tendance s’est inversée à partir de 1986 avec le retour au pays de nombreux auteurs et intellectuels exilés pendant la dictature et surtout avec la constitution de jeunes et dynamiques maisons d’édition.
En feuilletant le catalogue de la BNH, en explorant les fiches, nous ne pouvons de temps à autre, nous empêcher de contempler les murs entourant la grande salle de lecture. Et, là, nous pourrons admirer des portraits exécutés avec art et perfection des principales personnalités littéraires et des hommes politiques du pays. Nous admirons alors les portraits de M. Georges Anglade, de Madame d’Edwige Danticat, de M. Marc Bazin, de M. Georges Castera-Fils, de M. Frankétienne, de Madame Yanick Lahens, de l’Académicien Dany Laferrière, de Madame Kettely Mars, du Président et auteur prolifique Leslie-François Manigat, de M. Lyonel Trouillot, de l’écrivain M. Gary Victor. De véritables pièces de collection en matière de portrait et réalisées par le dessinateur Rendel. A admirer. A apprécier. A l'entrée, nous avons aussi remarqué un portrait d'une ancienne Directrice de l’institution, Mme Emmelie Prophète-Milcé, exécuté par Charles Farah Marie-Laurence.
Pendant que nous épluchions les fiches du Catalogue, nous avions été invités, en plusieurs occasions, à participer dans les conférences de l’institution. La nouvelle salle de conférences Aubelin Jolicoeur réalisée durant l'administration du Directeur-Général M. Emmanuel Ménard et inaugurée en octobre 2012[10] offre de grandes possibilités. Ainsi, dans cette salle, nous avions pu suivre des interventions de M. Lyonel Trouillot, de M. Laurent Dubois, du Vice-Recteur aux affaires académiques de l'Université d'État d'Haïti, le Professeur Hérold Toussaint, de l'économiste Etzer Emile, de l'historien Pierre Buteau... Et j'en passe. Ces activités étaient très prisées par les écoliers et les utilisateurs de la bibliothèque. Nous les encourageons et les soutenons fermement. Le site Web de la BNH est très attrayant et bien alimenté. C'est une bonne initiative. Nous souhaitons sa constante alimentation. La Direction et tout le personnel de la BNH disposent d’une longue tradition de collaboration avec la Faculté des Sciences Humaines (FASCH) l'Université d'État d'Haïti (UEH) et de l'Université de Technologie d'Haïti (UNITECH). La BNH reçoit toujours les groupes d'étudiants que nous accompagnons au sein de cette enceinte dans le cadre de séminaires sur la Bibliothéconomie et des cours de Méthodologie et d'Organisation du Travail Intellectuel (OTI). Nous souhaitons le maintien de cette tradition pour apprendre constamment aux jeunes à mieux connaitre cette bibliothèque patrimoniale, cette « Grande dame de la rue du Centre ». En fait d'ouvrages écrits sur Haïti, le catalogue de la Bibliothèque Nationale d'Haïti (BNH) donne une bonne indication et peut aider valablement l'étudiant ou le chercheur à établir les premières bases de la recherche documentaire sur une thématique et un sujet de recherche. Ce, à partir des trois entrées mentionnées. Bref, le catalogue public de la BNH représente une mine de données sur la réalité haïtienne. Dans quelle mesure ce catalogue est-il fidèle? Dans quelle mesure ce qui est exposé au public au niveau du catalogue reflète-t-il exactement la réalité des ouvrages et documents sur les étagères et dans les armoires? Existe-t-il un certain décalage entre ce que mentionne effectivement ce catalogue d’une part, et la réalité du fonds documentaire de l’autre ? Mais, c'est déjà toute une autre question. Il y a mieux. Le site même de la rue du Centre pose des problèmes de bruits avec son soudain envahissement par les marchands et les garagistes. Il y a aussi des problèmes se liant à la situation d'insécurité grandissante même que connait le centre-ville de Port-au-Prince et tout son environnement. Ce qui ralentit considérablement le rythme des visites et les activités de consultation des lecteurs[11]. La situation est très préoccupante. Il se retrouve dans cet espace deux des plus importantes bibliothèques du pays, la Bibliothèque Nationale d’Haïti (BNH), bien entendu, et la Bibliothèque Haïtienne des Frères de l’Instruction Chrétienne (BHFIC), véritable patrimoine national, sans oublier, toujours dans la rue du Centre, le local du journal Le Nouvelliste, le plus ancien quotidien du pays disposant d’un énorme potentiel documentaire avec ses anciennes collections. Nous recommandons ou bien la sécurisation réelle de l’espace de tout le centre-ville ou bien la construction d’un nouveau local approprié pour la Bibliothèque Nationale d’Haïti (BNH). La situation générale du pays est certes préoccupante. Mais, sans pratiques de lecture, elle le serait encore davantage. Car, comme disaient les anciens Romains dans une citation reprise par le grand dramaturge et comique Jean Baptiste Poquelin, Molière, Nam sine doctrina, vita quasi est imargo mortis : car sans la science, la vie est presque une l’image de la mort.
Jérôme Paul Eddy Lacoste, Responsable académique Faculté des Sciences Humaines, Université d’État d’Haïti, 14 février 2024.
NOTES
1Documentaliste, Responsable académique de la Faculté des Sciences Humaines de l’Université d’État d’Haïti.
2 Shiyali Ranmamrita Ranganathan est un spécialiste et théoricien hindou en Bibliothéconomie et Sciences de l'information. Il est connu pour avoir énoncé et théorisé « Les cinq lois de la bibliothèque ».
3Isabelle Dussert-Carbone et Marie-Renée Cazabon (1994). Le catalogage : Méthodes et pratiques. Tome I. Monographies et publications en série. Editions du Cercle de la librairie. Paris. P. 9.
4 Ibid.
5 Il faut faire ici mention de certaines exceptions concernant notamment la Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne (BHFIC) et la Bibliothèque Haïtienne de Saint Martial. D'ailleurs le Frère Lucien, nous apprend M. Léon François Hoffmann, avait préparé, dès 1958, un catalogue de la première bibliothèque. LUCIEN JEAN, i.e., Frère, Catalogue de la bibliothèque haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne, polycopié, Port-au-Prince, 1958, 534 p. Quant à la Bibliothèque Monique Calixte de la FOKAL, son catalogue est en consultation sur internet et les réseaux sociaux. Ce qui constitue un exemple à suivre dans le domaine.
6 https://www.haiti-reference.info/pages/plan/arts-et-culture/litterature/bibliotheques-et-archives/Accédé le 12 janvier 2023.
7Nous sommes en 2021 au moment de rédaction de cette partie du texte.
8 Nous donnons ici la référence bibliographique complète pour cet ouvrage d'une rareté vraiment exceptionnelle à l'intention du chercheur. CONZE, Jean Baptiste. Pour l'histoire. Cap-Haïtien, 1931. Cote de classement de l'ouvrage à la Bibliothèque Nationale d'Haïti: H. 972.9405. C768.h, 1931. A cause de la rareté de cet ouvrage et de la délicatesse du sujet traité, je recommande à la Direction de la Bibliothèque Nationale d'Haïti (BNH) une politique spéciale de conservation et de consultation à son égard. De plus, les neuf (9) premiers pages de cet ouvrage sont digitalisés et disponibles dans l’encyclopédie en ligne Wikipédia à l’adresse suivante : Fichier: Jean B. CONZE Pour Histoire.pdf.
9 Le Premier Ministre M. Laurent-Salvador Lamothe a eu à en faire l'amère expérience, au cours de son administration lors d’une tentative infructueuse d’installer un projet touristique à l’Ile de la Tortue.
10Ici nous faisons référence à l’ouvrage Essai de psychiatrie simplifiée du Dr. Legrand Bijoux. Un ouvrage complètement épuisé. Une véritable pièce de collection. Nous en appelons à la famille du Dr. Legrand Bijoux pour une réédition de cet ouvrage à l’intention de nos étudiants en Psychologie, en Travail social et des professionnels œuvrant dans le domaine des sciences humaines et sociales.
11Nous recommandons la mise en place d'une photo géante du célèbre journaliste Aubelin Jolicoeur en haut de la plaque informative de la salle de conférence portant son nom à la Bibliothèque Nationale d'Haïti (BNH). De la même façon, nous recommandons la constitution des statistiques quotidiennes sur la fréquentation de la Bibliothèque Nationale.
12 Le service du dépôt légal est actuellement transféré au Bureau Haïtien de Droits d’Auteur (BHA) au 31 de la Rue Chériez.
[1] Shiyali Ranmamrita Ranganathan est un spécialiste et théoricien hindou en Bibliothéconomie et Sciences de l'information. Il est connu pour avoir énoncé et théorisé « Les cinq lois de la bibliothèque ».
[2] Isabelle Dussert-Carbone et Marie-Renée Cazabon (1994). Le catalogage : Méthodes et pratiques. Tome I. Monographies et publications en série. Editions du Cercle de la librairie. Paris. P. 9.
[4] Il faut faire ici mention de certaines exceptions concernant notamment la Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne (BHFIC) et la Bibliothèque Haïtienne de Saint Martial. D'ailleurs le Frère Lucien, nous apprend M. Léon François Hoffmann, avait préparé, dès 1958, un catalogue de la première bibliothèque. LUCIEN JEAN, i.e., Frère, Catalogue de la bibliothèque haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne, polycopié, Port-au-Prince, 1958, 534 p. Quant à la Bibliothèque Monique Calixte de la FOKAL, son catalogue est en consultation sur internet et les réseaux sociaux. Ce qui constitue un exemple à suivre dans le domaine.
[5] https://www.haiti-reference.info/pages/plan/arts-et-culture/litterature/bibliotheques-et-archives/Accédé le 12 janvier 2023.
[7] Nous donnons ici la référence bibliographique complète pour cet ouvrage d'une rareté vraiment exceptionnelle à l'intention du chercheur. CONZE, Jean Baptiste. Pour l'histoire. Cap-Haïtien, 1931. Cote de classement de l'ouvrage à la Bibliothèque Nationale d'Haïti: H. 972.9405. C768.h, 1931. A cause de la rareté de cet ouvrage et de la délicatesse du sujet traité, je recommande à la Direction de la Bibliothèque Nationale d'Haïti (BNH) une politique spéciale de conservation et de consultation à son égard. De plus, les neuf (9) premiers pages de cet ouvrage sont digitalisés et disponibles dans l’encyclopédie en ligne Wikipédia à l’adresse suivante : Fichier: Jean B. CONZE Pour Histoire.pdf.
[8] Le Premier Ministre M. Laurent-Salvador Lamothe a eu à en faire l'amère expérience, au cours de son administration lors d’une tentative infructueuse d’installer un projet touristique à l’Ile de la Tortue.
[9] Ici nous faisons référence à l’ouvrage Essai de psychiatrie simplifiée du Dr. Legrand Bijoux. Un ouvrage complètement épuisé. Une véritable pièce de collection. Nous en appelons à la famille du Dr. Legrand Bijoux pour une réédition de cet ouvrage à l’intention de nos étudiants en Psychologie, en Travail social et des professionnels œuvrant dans le domaine des sciences humaines et sociales.
[10] Nous recommandons la mise en place d'une photo géante du célèbre journaliste Aubelin Jolicoeur en haut de la plaque informative de la salle de conférence portant son nom à la Bibliothèque Nationale d'Haïti (BNH). De la même façon, nous recommandons la constitution des statistiques quotidiennes sur la fréquentation de la Bibliothèque Nationale.
