Corps et Politique. Legs et littérature 21

Le prochain numéro de Legs et Littérature est sous presses. C’est ce qu’on peut lire, entre les lignes, dans une annonce parue sur le site de LEGS ÉDITION et relayée sur les réseaux le dimanche 4 février dernier. Coup de projecteur sur cette parution prochaine.

Intitulé « Corps et Politique », le 21e numéro de la revue « Legs et Littérature » paraîtra le 20 février 2024. Sous la direction des chercheurs Alma Abou Fakher et Dieulermesson Petit Frère, ce nouveau volume aborde les relations qui sous-tendent le corps et la communauté politique. Environ une trentaine de personnalités des milieux universitaires et littéraires y figurent. À partir d’une approche pluridisciplinaire, les différentes propositions permettent de comprendre la dynamique qui lie l’individu par le biais de l’assujettissement de son enveloppe corporelle à l’autorité politico-sociale. Une question qui a été largement étudiée par le philosophe Michel Foucault dans son ouvrage « Surveiller et punir. Naissance de la prison » paru en 1975.

Avec une peinture de l’artiste-peintre Sergine André en couverture, ce nouveau numéro de la revue décennale « se déploie donc comme un périple au sein des dynamiques complexes qui entrelacent le corps et l’autorité politique dans la production littéraire contemporaine », d’après ce que mentionne l’annonce. Les contributeurs viennent de plusieurs pays, dont Cameroun, France, Haïti, États-Unis, Maroc, Côte-d’Ivoire, Sénégal et Tunisie. L’ensemble « offre un panorama étendu où chaque contribution enrichit la compréhension académique des multiples facettes des représentations littéraires de la corporéité en sa relation avec l’ordre politique dominant », si l’on croit la note de présentation sur le site de la maison d’édition.

Fondée en 2012 à Port-au-Prince, « Legs et Littérature » est une revue de littérature contemporaine qui promeut la réflexion académique sur la littérature contemporaine. Vingt numéros sont déjà publiés en l’espace de ses dix ans d’existence. À rappeler que le 21e numéro bénéficie de la subvention financière de la Fondation connaissance et liberté (Fokal).   

Les directeurs du numéro : 

Chercheuse associée au Centre de Recherches Moyen-Orient Méditerranée (CERMOM), Alma Abou Faker est docteure en Littératures et civilisations de l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Auteure de nombreux articles publiés dans des revues dont « Corrélation entre corps et politique : contrepoint satirique dans Silence et Tumulte de Nihād Sīrīs » (LiCArC, 2020), Les implications sociopolitiques du corps démesuré dans Frankenstein à Bagdad d’Aḥmad Saʿdāwī (Legs et Littérature, 2020) et La corporéité dans La file d’attente de Basma ‘Abd al-‘Azîz. Entre attente et despotisme (LiCArC, 2018), elle a co-dirigé le numéro 16 de Legs et Littérature consacré à la thématique Écritures, Pandémies et Catastrophes naturelles (2020). Ses travaux de recherche portent sur l’étude de l’impact du pouvoir politique sur la corporéité humaine dans la production romanesque arabe contemporaine.

 

Boursier de l’École universitaire et de Recherche, spécialité Francophonies, Plurilinguisme, Politique des langues (EUR-FRAPP), Dieulermesson Petit Frère est doctorant en langue et littérature françaises à l’Université Paris Est-Créteil sous la direction de Yolaine Parisot. Éditeur, poète et critique littéraire, il a publié un nombre important d’articles sur la littérature haïtienne dont « Jean-Claude Charles entre l’ici et l’ailleurs. Habiter et vivre le monde dans Manhattan Blues et Ferdinand, je suis à Paris » (Francofonia, 2021), « Éros, exil et dépeuplement dans Un ailleurs à soi d’Emmelie Prophète » (Legs et Littérature, 2019) et « Identités (non)figées, révolte, similitudes : le soi et l’autre dans Thérèse en mille morceaux de Lyonel Trouillot » (Legs et Littérature, 2018). Auteur de l’essai Haïti : littérature et décadence. Études sur la poésie de 1804 à 2010 (Legs Édition, 2017), Je découvre… Jacques Stephen Alexis (Legs Édition, 2022), ses axes de recherche portent sur l’érotisme, le corps, l’identité, l’é-migration et la littérature haïtienne.

 

Schultz Laurent Junior

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