Darleeda : en toute intimité

Dès la fin de son adolescence, plus précisément à l’âge de 17 ans, Darlène Charles de son nom d’artiste : « Darleeda » s’adonne à la musique avec une passion inouïe. La musique est chevillée à son corps comme l’air qui passe à travers ses poumons. La musique est, en effet, pour la chanteuse sa passion, son puzzle, son souffle de vie. Guidée par Boulo Valcourt l’interprète de : « La pèson » la chanteuse Darleeda, grande fan de Emeline Michel et Mariah Carey veut se frayer un chemin dans le monde musical en Haïti et à travers le monde. Sa toute nouvelle composition : « Yon lót fwa » que les mélomanes peuvent écouter sur les principales plateformes de streaming musical, telles que : Spotify, Apple Music, Deezer est déjà le signe de cette belle aventure qui inaugure à bien des égards la carrière de l’artiste. L’entretien réalisé avec le journal Le National permet de mieux cerner le parcours de cette nouvelle chanteuse qui, de confidence en confidence, nous parle de sa vie et de ses motivations.

Le National : Pouvez-vous vous présenter pour les lecteurs du journal Le National ? 

 

Darlène Charles : Je suis Darlène Charles, aînée d’une famille d’entrepreneurs comptant deux enfants, renommée sous le nom de DARLEEDA. J’ai poursuivi mes études supérieures à l’Institut universitaire et technologique d’Haïti ainsi qu’à l’École Moderne, après avoir achevé mes études classiques au Collège Cœur Immaculé de Marie (CIM), à Port-au-Prince. Parallèlement, j’ai choisi de maintenir un lien avec la musique et la scène en m’inscrivant à l’école de musique SHENATSAR, où j’ai acquis, entre autres compétences, la maîtrise de la guitare.

Depuis mon enfance, la musique a toujours constitué une part essentielle de mon existence. C’est avec grand honneur que je partage mon parcours musical avec les lecteurs du journal Le National, et je suis profondément reconnaissante pour cette opportunité de me présenter.


 

LN : Depuis quand faites-vous de la musique ? 

 

DC : Ma passion pour la musique a pris naissance à l’âge de 17 ans, guidée avec ferveur par Boulo Valcourt (que sa mémoire soit honorée), dans une quête d’exploration des vastes horizons musicaux, illuminés par l’envoûtement des mélodies. Sous la tutelle bienveillante de mon mentor, j’ai cultivé un talent singulier, façonnant une voix envoûtante et une plume musicale en gestation, propulsant ainsi ma polyvalence sur la scène artistique.

 

LN : Quels sont les artistes haïtiens et étrangers qui vous ont inspirés ? 

 

DC : En tant qu’artiste haïtienne, j’ai été profondément inspirée par des icônes de la musique locale telles qu’Emeline Michel et Rutshelle Guillaume, entre autres, dont le talent et l’impact sur la scène musicale haïtienne sont indéniables. De plus, j’ai été influencée par des artistes étrangers de renommée internationale telles que Leila Shicot, Princess Lover et Mariah Carey.

 

LN : Quels sont vos thèmes de prédilection ? 

 

DC : En tant qu’artiste, mes thèmes de prédilection reflètent souvent mes expériences de vie, mes convictions et mes aspirations. L’amour, la justice sociale, l’identité culturelle et la quête de sens sont des thèmes récurrents dans ma musique. J’essaie de créer des chansons qui résonnent avec les auditeurs et qui les invitent à réfléchir, à ressentir et à se connecter à travers la puissance de la musique.

 

 

LN : Vous présentez à vos fans et aux mélomanes une chanson intitulée :  Yon lòt fwa. Parlez-nous de cette chanson ? 

 

 

DC : Je vous présente avec humilité et gratitude ce morceau. Yon Lòt Fwa, bien plus qu’une chanson, cette composition est à la fois poétique et émouvante qui évoque les sentiments profonds liés à une relation passée. Elle rappelle avec nostalgie le temps lancinant qui passe. Les paroles, à n’en point douter, sondent les abysses du regret, la quête insatiable de rédemption dans les souvenirs d’un amour perdu. Aussi, la chanson résonne dans le cœur de nombreux auditeurs. Elle fait écho à leurs propres expériences et émotions. Je vous invite chaleureusement à découvrir «Yon Lòt Fwa», non seulement comme une chanson, mais comme une invitation à plonger au plus profond de soi-même et à explorer les nuances de l’amour et de la perte.

 

LN : Avec cette chanson, peut-on espérer un nouvel album de votre part ?  Si oui quelle maison de disque va le produire ? 

 

DC : Pour vous dire bien, «Yon Lot Fwa» est en effet le prélude à un projet plus vaste, et je suis actuellement en train de travailler sur un EP qui explorera divers thèmes et sonorités. En ce qui concerne la production de l’EP, je suis en discussion avec plusieurs structures pour trouver le partenaire idéal qui partagera ma vision artistique et m’aidera à donner vie à ce projet de manière authentique et impactante.

 

LN : Avez-vous des concerts en perspective ? 

 

DC : Oui, aux côtés des groupes et artistes, je prendrai part à des soirées très spéciales. J’ai hâte de retrouver mes fans sur scène et de partager avec eux l’énergie et l’émotion de ma musique en « live ». Les spectacles sont pour moi l’occasion de créer des moments inoubliables et de partager des expériences uniques avec mon public, et je suis impatiente de les retrouver bientôt sur scène.

 

LN : Où peut-on écouter «yon lòt fwa ? »

 

DC : «Yon Lot Fwa» est disponible sur toutes les principales plateformes de streaming musical, telles que Spotify, Apple Music, Deezer. Je suis ravie de pouvoir partager cette chanson avec mes fans et de la rendre accessible à un large public. Elle est aussi disponible sur YouTube. 

 

Le National : Avez-vous un message particulier à lancer à votre public ?

 

Darlène Charles : Mes chers fans et mélomanes, je tiens à vous exprimer ma profonde gratitude pour votre soutien continu et votre amour pour ma musique. Vous êtes la raison pour laquelle je crée et partage ma musique, et je suis honorée et reconnaissante de pouvoir vous accompagner dans votre propre voyage sous l’aile douce et puissante de la musique. Restez à l’écoute pour de nouvelles annonces, dans l’attente de nouvelles compositions et des occasions de nous retrouver sur scène. Ensemble, continuons à partager, à inspirer et à célébrer la magie de la musique. Merci pour tout. Merci à Le National.

 

 

 Propos recueillis par : Schultz Laurent Junior

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