Curaçao, Haïti et le Panamá se sont qualifiés pour la Coupe du Monde, tandis que l’Inter Miami et Monterrey ont effectué un joli parcours au Mondial des clubs. Curaçao, Haïti et le Panamá ont validé leur ticket pour l’épreuve reine. La Jamaïque et le Suriname participent au Tournoi de barrage de la FIFA.Miami et Monterrey ont fièrement représenté la confédération lors de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025.
La région Concacaf a de nouveau connu une année faste en 2025, tant pour les clubs que pour les sélections. Trois équipes nationales – Curaçao, Haïti et le Panamá – ont décroché leur sésame pour la Coupe du Monde de la FIFA 2026™, et elles pourraient être rejointes par la Jamaïque et le Suriname, qui participeront aux barrages de la FIFA en mars prochain.
Lors de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025™, les États-uniens de l’Inter Miami et les Mexicains de Monterrey ont réussi à accéder aux huitièmes de finale.
Le Mexique, pays coorganisateur de la Coupe du Monde 2026, a brillé sur la scène continentale, remportant la Ligue des Nations et la Gold Cup de la Concacaf, tandis que sa sélection féminine U-17 a terminé troisième de la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA, Maroc 2025™.
Qualifications pour la Coupe du Monde
La campagne préliminaire a repris en juin avec les deux dernières journées du deuxième tour, qui ont vu la qualification de 12 équipes pour le troisième et dernier tour, lequel a débuté au mois de septembre.
Le Groupe A a été particulièrement indécis, puisqu’aucune des quatre équipes n’a gagné à domicile avant la fenêtre de novembre. À l’approche de la dernière journée, les quatre sélections étaient encore en course pour la première place, dont le Suriname, improbable leader, qui s’est finalement incliné au Guatemala pendant que le Panamá dominait le Salvador, remportant ainsi le groupe et son billet pour l’épreuve suprême.
Dans le Groupe B, la bataille pour la première place s’est jouée entre Curaçao et la Jamaïque, qui ont rapidement distancé les Bermudes et Trinité-et-Tobago. Il a fallu attendre l’ultime journée et un duel au sommet à Kingston pour connaître le fin mot de l’histoire : un nul 0-0 synonyme de toute première qualification à la Coupe du Monde pour la Blue Wave.
Le Costa Rica et le Honduras faisaient figure de grandissimes favoris dans le Groupe C, mais c’est Haïti qui a raflé la mise en serrant la vis face au Honduras (0-0) et au Costa Rica (1-0) lors des ultimes journées. Les insulaires retrouvent ainsi la plus grande des scènes, qu’ils n’avaient plus foulée depuis 1974.
Compétitions continentales
Les trois dernières éditions de la Ligue des Nations de la Concacaf s’étaient soldées par un titre des États-Unis. Mais cette année, c’est le Mexique qui a levé les bras au ciel à la faveur d’une victoire 2-1 contre le Panamá en finale au Stade de Los Angeles, avec un doublé de son attaquant vedette Raúl Jiménez.
La finale de la Gold Cup a accouché d’une finale au sommet entre le Mexique et les États-Unis. Là aussi, El Tri s’est imposé 2-1 au Stade de Houston, grâce à des buts signés Raúl Jiménez et Edson Álvarez.
Le club mexicain de Cruz Azul est entré dans l’histoire en décrochant son septième titre en Coupe des champions de la Concacaf, disposant des Vancouver Whitecaps en finale sur le score de 5-0. Un sacre synonyme de participation à la Coupe Intercontinentale de la FIFA 2025™, mais aussi de billet pour la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2029™.
Des stars en puissance
Gilberto Mora (Mexique)
Quelle ascension fulgurante pour le jeune milieu de terrain de Club Tijuana ! À seulement 16 ans, Mora a marqué la Gold Cup de son empreinte, disputant les trois matches du Mexique et distillant une passe décisive pour aider son pays à enlever son dixième titre dans cette compétition. Le natif de Tuxtla Gutiérrez a également brillé à la Coupe du Monde U-20 de la FIFA, Chili 2025™, inscrivant trois buts et délivrant deux caviars pour le Mexique, battu en quart de finale par l’Argentine, future finaliste. Il ne serait donc pas étonnant de voir son nom dans la liste finale du sélectionneur Javier Aguirre pour la Coupe du Monde 2026.
Chris Richards (États-Unis)
Chris Richards ne risque pas d'oublier l’année 2025. Le défenseur central de Crystal Palace a joué un rôle clé dans la conquête de la FA Cup, la première de l’histoire du club londonien, avant de remporter le Community Shield quelques mois plus tard face à Liverpool. Avec les Stars and Stripes, il s’est distingué lors de la Gold Cup, inscrivant le but victorieux face à l’Arabie saoudite et marquant le seul but de son équipe en finale contre le Mexique (1-2). Autant de performances qui ont fait de lui l’un des premiers joueurs retenus par le sélectionneur Mauricio Pochettino en vue de l’épreuve phare.
Tani Oluwaseyi (Canada)
Né au Nigeria, Tani Oluwaseyi a choisi en 2024 la nationalité sportive canadienne, et il ne le regrette pas. L’attaquant de Villarreal a conquis les supporters des Canucks en trouvant le chemin des filets lors du succès 2-1 face aux États-Unis dans le match pour la troisième place en Ligue des Nations de la Concacaf. Auteur d’un autre but en Gold Cup face au Honduras, il a clairement marqué des points auprès du sélectionneur Jesse Marsch, qui en parle comme de son possible numéro 9 titulaire à la prochaine Coupe du Monde.
Livano Comenencia (Curaçao)
Si Curaçao a obtenu la première qualification de son histoire pour la Coupe du Monde de la FIFA, il le doit en bonne partie à Livano Comenencia. Par sa capacité à apporter le surnombre dans l’entrejeu, le latéral droit a considérablement déséquilibré les équipes adverses, dynamitant les défenses par ses courses et contribuant à de nombreuses occasions de but. Il a même fait mouche lors du succès décisif 2-0 contre la Jamaïque. Malgré son jeune âge (21 ans), il a disputé les huit matches de qualification pour la Coupe du Monde et les trois rencontres de Gold Cup.
Louicius Deedson (Haïti)
Le sociétaire du FC Dallas a toutes les chances de participer à la première campagne mondialiste haïtienne depuis 1974. Il a notamment inscrit quatre buts lors des qualifications – dont un dans chacune des deux victoires contre le Nicaragua au troisième tour – ainsi qu’un but face aux États-Unis en Gold Cup.
À suivre en 2026
Deux autres pays de la Concacaf – la Jamaïque et le Suriname – pourraient se joindre à la fête l’année prochaine en fonction de leurs résultats au Tournoi de barrage de la FIFA, qui se disputera au Mexique en mars prochain.
Versée dans le tableau de barrage 1 au Stade de Guadalajara, la Jamaïque devra disposer de la Nouvelle-Calédonie pour défier la RD Congo, avec une place en jeu pour la phase finale. Le Suriname devra quant à lui battre la Bolivie au Stade de Monterrey pour gagner le droit d’affronter l’Irak au dernier tour.
Si le vent tourne en faveur de la Jamaïque et du Suriname, la région Concacaf comptera pas moins de huit représentants à la Coupe du Monde 2026, avec les trois pays hôtes (Canada, États-Unis, Mexique) et les trois nations déjà qualifiées (Curaçao, Haïti et Panamá).
La compétition, qui mettra aux prises 48 équipes pour la première fois, débutera le 11 juin avec le match d’ouverture entre le Mexique et l’Afrique du Sud au Stade de Mexico. Le lendemain, les États-Unis affronteront le Paraguay au Stade de Los Angeles, tandis que le Canada affrontera le vainqueur du barrage B de l’UEFA au Stade de Toronto.
Le 13 juin, Haïti fêtera son grand retour en Coupe du Monde contre l’Écosse au Stade de Boston, tandis que Curaçao découvrira la plus grande des scènes le lendemain contre l’Allemagne, au Stade de Houston. Le Panamá débutera sa campagne le 18 juin contre le Ghana à Toronto.
Pour ce qui est du football de clubs, la Coupe des champions de la Concacaf commencera en février et s’achèvera le 30 mai, avec 27 équipes engagées. Le vainqueur décrochera un billet pour la Coupe Intercontinentale 2026 et la Coupe du Monde des Clubs 2029.
Performances remarquables
Cinq équipes de la Concacaf ont participé à la Coupe du Monde des Clubs 2025 : l’Inter Miami, le LAFC, le Seattle Sounders, Monterrey et Pachuca. Les Floridiens et les Rayados ont tous deux franchi la phase de groupes, avant de tirer leur révérence au stade des huitièmes de finale. En s’imposant 2-1 face au FC Porto, l’Inter Miami est devenu la première équipe de MLS à battre une formation européenne dans une compétition de la FIFA.
Les Hérons comptent notamment dans leurs rangs l’international états-unien Benjamin Cremaschi, qui a fait forte impression lors de la dernière Coupe du Monde U-20 avec les Stars and Stripes, s’adjugeant le Soulier d’or adidas avec cinq réalisations.
L’équipe masculine du Mexique a remporté le titre continental, tandis que sa sélection féminine U-17 a atteint le dernier carré de la Coupe du Monde Féminine U-17 au Maroc. Éliminée en demi-finale par les Pays-Bas, elle a su rebondir en battant le Brésil aux tirs au but dans le match pour la troisième place.
Source: FIFA
