Sacré joueur mondial FIFA The Best 2025, Ousmane Dembélé a vu son année se scinder en deux temps radicalement opposés.
Entre janvier et mai, l’attaquant parisien a livré la meilleure séquence de sa carrière, décisif, constant et clinique, au point de porter le PSG vers une saison historique couronnée par une première Ligue des champions et une avalanche de trophées.
Cette version impériale de Dembélé lui a valu Ballon d’Or et reconnaissance mondiale, symbolisant l’aboutissement d’un talent longtemps contrarié.
Mais depuis la reprise, le décor a changé. Blessures musculaires, rechutes, gestion prudente de son temps de jeu : Dembélé n’est plus que l’ombre du joueur flamboyant du printemps.
Freiné physiquement et mentalement, il affiche des statistiques modestes et un rendement bien en deçà de son pic, au point de devenir l’un des symboles des difficultés offensives actuelles du PSG.
Luis Enrique prône la patience et la gestion, conscient que la crainte de la rechute bride encore un joueur désormais plus prudent qu’explosif.
Dans le même temps, le Paris Saint-Germain poursuit une année 2025 hors normes, avec déjà cinq titres majeurs et la possibilité d’un sextuplé historique en finale de la Coupe Intercontinentale face à Flamengo.
Collectivement, Paris a battu des records de buts, de victoires et de matches disputés, s’inscrivant dans la lignée des Barça 2009 et Bayern 2020.
Reste désormais une question centrale : la parenthèse dorée de Dembélé était-elle un sommet durable ou un éclair fugace ?
La réponse pèsera lourd, autant pour le PSG que pour l’équipe de France, à l’aube de 2026.
Gérald Bordes
