SOS Journalistes Haïti condamne avec véhémence le projet de décret adopté le jeudi 18 décembre 2025 en Conseil des ministres sur la liberté de la presse, arguant que cette décision s'inscrit justement dans une logique d'obstruction à la liberté d'expression dans le pays.
SOS Journalistes Haïti dit prendre acte de la décision du gouvernement en place d'imposer un arrêté que la structure qualifie de bâillonnement de la liberté de la presse au nom de l'encadrement et de la protection de la liberté de la presse et d'expression. SOS Journalistes Haïti prend note de la décision malencontreuse du « gouvernement de facto» d'imposer un arrêté scélérat et liberticide, malheureusement pris au nom de l'encadrement et de la protection de la liberté de la presse et d'expression, soulignant que ce texte du gouvernement fait partie des basses œuvres de l'équipe au pouvoir.
La structure estime qu'il y a des visas et des considérations malsains qui ne sont pas dignes d'être notifiés, tant ils se trouvent maintenant dépassés, appartenant tellement au temps de la dictature des Duvalier et d'autres régimes autoritaires répugnants du passé. Précisant que certaines des considérations faites ou appropriées par les autorités ne devraient pas être évoquées comme position en ce 21ᵉ siècle, à un moment où ces pratiques inspirent la honte et le dégoût.
SOS Journalistes Haïti indique avoir noté avec inquiétude cette décision de l'exécutif, notamment les multiples sanctions souvent pour injures, soi-disant diffamation, cyberharcèlement et d'autres entraves prévues, pour rendre le travail des journalistes inutilement bien plus difficile. « En ce qui concerne les amendes et sanctions prévues, les autorités s'en donnent à cœur joie. Cet intérêt s'inscrit justement dans une logique d'obstruction à la liberté de la presse et d'expression», lit-on dans le document.
La corporation journalistique affirme que cette tentative du CPT et du gouvernement est déjà vouée à l'échec, car ces modifications devraient prendre en compte les avis des patrons des médias traditionnels et en ligne, tout en informant que dans les jours à venir, SOS Journalistes et le JCDH entendent multiplier les séances de formation continue, surtout sur les questions d'éthique, pour encourager un exercice responsable de la liberté de la presse et d'expression en Haïti.
Sheelove Semexant
