À l’approche du 7 février 2026, le pays se trouve à un carrefour politique délicat, et Clarens Renois, au nom du parti UNIR/INI-AYITI, lance un appel pressant au Conseil présidentiel de transition pour rechercher une issue concertée à l’impasse actuelle.
En effet, dans une correspondance adressée aux membres du Conseil présidentiel de transition, M. Renois souligne que le dialogue reste le seul moyen de tracer un chemin clair pour l’avenir, afin de parvenir à un compromis patriotique et d’éviter au pays de nouvelles blessures. Il exhorte les décideurs à agir avant le 7 février 2026, rappelant qu’ Haïti fait face à plusieurs menaces, dont la présence des groupes armés et le risque d’effondrement ou de tutelle internationale.
Parallèlement, le parti de l'Union nationale pour l’intégrité et la réconciliation informe le public qu’il a entrepris des démarches auprès du gouvernement des États-Unis pour solliciter la prorogation de la loi HOPE-HELP. Cette disposition légale américaine permet à Haïti un accès préférentiel au marché américain, avec exonération des droits de douane sur une série de produits textiles.
En outre, le parti avertit que le non-renouvellement de cette loi entraînerait la perte de près de 30 000 emplois directs, affectant la vie de plusieurs dizaines de milliers de personnes. À cet effet, UNIR exprime sa solidarité aux travailleuses et travailleurs du secteur textile, ainsi qu’aux industriels qui maintiennent leurs activités malgré un environnement sécuritaire très précaire. En somme, le parti en profite pour souhaiter une amélioration des conditions de travail dans les usines de sous-traitance, dès que les circonstances le permettront.
Dans son message, Clarens Renois appelle également à une mobilisation patriotique. La situation générale du pays est très éprouvante, désespérante et affligeante. « Le réel de l’Haïtien est fait de souffrance, de désespérance, d’exil et de résignation. Je vous invite à l’action. Nous insistons sur la nécessité d’une décision de grandeur et de dignité nationale, soulignant que le pays a besoin de leaders capables de prendre des mesures courageuses pour protéger l’avenir des Haïtiens et éviter de nouvelles crises. », écrit-il.
Vladimir Predvil