Semaine mondiale d'action pour l'éducation : ensemble pour une éducation équitable et durable

La semaine d'action pour tous se tiendra du 22 au 26 avril 2024, placée sous le thème : « l'éducation pour tous ». L'objectif de la SMAE 2024 est de promouvoir la justice sociale, la paix, l'égalité des genres et le développement durable. À travers une note rendue publique, le Regroupement Éducation pour toutes et tous (REPT) dit appuyer une fois de plus cette initiative.

Cette 22e campagne annuelle se veut une occasion de faire pression sur les gouvernements et les organismes internationaux pour qu'ils prennent les mesures financières et autres mesures appropriées pour assurer la réalisation de ce droit, trop souvent foulé aux pieds. D'où l'appel lancé aux coalitions, aux organisations et mouvements pour assurer le suivi auprès de leurs gouvernements respectifs et de leurs partenaires de développement de leurs engagements nationaux et mondiaux pris lors du Sommet sur la Transformation de l'Éducation (TES), organisé par l'Organisation des Nations Unies (ONU), deux ans après la pandémie de 2019.

Pour le Directeur exécutif du REPT, William Thelusma, le choix du thème de la SMAE 2024 permet de placer au cœur de la campagne la question de l'éducation ravagée par les conflits, la violence, et l'aggravation de la crise humanitaire spécialement dans l'aire métropolitaine.

La semaine mondiale d'action pour l'éducation (SMAE) est un moment fort pour tous ceux qui sont versés dans l'éducation. Plus de cent pays, des centaines d'organisations de la société civile locales, nationales et des éducateurs s'unissent pour défendre et plaider en faveur d'une éducation de qualité et inclusive avec les mêmes possibilités d'apprentissage pour tous. De nos jours, on assiste à une violation flagrante du droit à l'éducation de nos petits compatriotes, en particulier les plus exclus et vulnérables.

Le cas le plus récent est celui des attaques délibérées contre des établissements d'enseignement scolaire et supérieur. La violence, les conflits et l'aggravation de la crise humanitaire dans le pays rendent l'accès à une éducation de qualité de plus en plus difficile, notamment pour les départements de l'Ouest et de l'Artibonite.

Enfin, cette semaine de célébration coïncide avec la reprise graduelle des activités scolaires en présentiel après plus d'un mois d'arrêt à cause de la violence. D'autres établissements hésitent encore à prendre une telle décision en raison de la violence des gangs armés qui continuent de faire régner la terreur dans l'Ouest.

 

Gerard H. Resil

 

 

 

 

 

 

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