Reprise progressive des activités scolaires malgré la persistance de l’insécurité

Après plusieurs jours de fermeture par rapport à la progression du banditisme au Centre-ville, des établissements scolaires ont timidement rouvert leurs portes. Cependant, les conditions ne sont toujours pas réunies pour recevoir les écoliers en salle de classe, des bandits ne cessent d’opérer dans ces zones. Parallèlement, ce 16 mars, les élèves du lycée Anténor Firmin ont encore manifesté pour réclamer la libération de leurs deux enseignants enlevés depuis quelques jours à Port-au-Prince.

L’affrontement des bandits, les cas de kidnapping et autres ont affecté le secteur éducatif. Certaines institutions ont dû garder leurs portes fermées à cause des gangsters opérant dans la zone métropolitaine.

Cette semaine, des centres éducatifs ont repris timidement les cours malgré l’effectif réduit. Malgré le calme apparent, des citoyens continuent de se méfier.

Plus loin, des zones comme Bel-Air, Bas-Delmas, Sans-Fil sont presque infréquentables à cause des brutales incursions des malfrats.

Aussi, les élèves du lycée Anténor Firmin ont manifesté leur mécontentement après que des individus ont enlevé deux de leurs professeurs.

Ils ont occupé ce 16 mars l’avenue Jean Paul II devant les locaux des lycées du Cent cinquantenaire et Marie Jeanne et ont forcé des élèves à vider les lieux.

Suite à des jets de pierre sur les lycéennes de Marie Jeanne, des policiers sont intervenus pour reprendre le contrôle de la situation qui a paralysé la circulation.

Les lycéens demandent au ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) d’agir pour garantir leur droit à l’éducation.

 

Veron Arnault

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