L’hôpital Sacré-Cœur de Milot risque de fermer,faute de carburant

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Si rien n’est fait pour améliorer la situation, l’un des hôpitaux de référence dans le département du Nord, l’hôpital Sacré-Cœur de Milotrisque de suspendre ses services.

Face à la pénurie de carburant  que traverse  le pays, l’institution  ne sera  plus en mesure d’offrir ses services à la population du Nordsi rien n’est fait pour que le  carburant, notamment le diesel,soit disponible. Dans environ une semaine, cet établissement sanitaire qui dessert la région du Nord risque de fermer ses portes pour un délai indéterminé.


C’est le directeur exécutif de l’hôpital Dr Harold Prévilqui  en a fait l’annonce  lors d’un entretien avec le journal, informant au passage  que le diesel est la seule source d’énergieque dispose l’hôpital.

D’après Dr Previl,la réserve de l’hôpital en carburant est complètement épuisée. Il annonce qu’après cette semaine, l’institution pourrait suspendre ses services,ce qui aura des impacts sérieux sur la santé de la population.


«Même sur  le marché noir, nous ne pouvons nousapprovisionner en carburant», a déploré Dr Prévilqui lance un cri d’alarme face aux conséquences que pourrait entraîner cette suspension forcée.

Cependant, pour le moment, l’hôpital Sacré-Cœur de Milot continue de fournir ses services comme à l’accoutumée quoique certains membres du personnel médical ne peuvent pas s’y rendre à cause des barricades dressées dans certains axes routiers, selon les informations communiquées par Dr Prévil   qui est obligé de mettre sur pied  un service de roulement aux services d’urgence afin de continuer de prodiguer des soins aux patients.


Dr Harold Previl, dans la foulée, appelle   les autorités à intervenir afin de permettre le réapprovisionnement de l’hôpital en carburant.

La rareté du carburant continue d’avoir des impacts considérables sur le fonctionnement régulier des centres de santé dans le pays. Plusieurs hôpitaux à Port-au-Prince et dans d’autres villes du pays ont déjà annoncé  la suspension de  leurs services ou une réduction de leurs activités à cause de la grave crise de carburant qui les  met  dans une situation de dysfonctionnement depuis  plusieurs semaines.

À Cap-Haïtien, la situation est au plus mal à l’hôpital universitaire Justinien à cause de la pénurie de carburant. En effet, la situation était déjà très critique, depuis plus d’un mois.

Parallèlement, la population du département du Nord est à la frontière d’une grave crise humanitaire à cause de la pénurie d’eau et des produits de première nécessité.
Il faut jusqu’à 150 gourdes pour se procurer d’un gallon d’eau à la limite impropre à la consommation.

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