Pour encourager la recherche en Haïti

Pour encourager la recherche en Haïti

Depuis plus d’une décennie, l’UEH et l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur sont partenaires dans la production scientifique. Depuis le début du partenariat jusqu’à date, plus de 30 projets de recherche ont été financés par l’institution belge pour un montant de plus de 2 millions d’euros, a indiqué  Nixon Calixte, le directeur de la documentation et de la gestion des connaissances. En outre, ces deux journées de travail ont pour objectif de permettre aux chercheurs de l’UEH de présenter les grandes lignes de leurs travaux et aussi leurs différentes perspectives de recherche. Aussi, ils peuvent proposer leurs nouveaux projets pour financement, a-t-il poursuivi.

Ces recherches couvrent les sciences humaines et sociales et les sciences pures et appliquées,  a affirmé M. Calixte.

Par conséquent, M. Calixte a souligné que le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a retardé un grand nombre de projets qui avaient été soumis par les chercheurs de l’université.  Ce retard s’est prolongé avec la crise sanitaire de la Covid-19 et aussi avec l’insécurité qui empêche la circulation des personnes et des biens dans le pays. Par ailleurs,  le responsable de la recherche au sein de la coopération avec l’ARES assure que de toute façon les projets des chercheurs seront évalués et pris en considération par les techniciens de l’ARES.

De son côté, le professeur Bogentson André, directeur de la recherche à l’Université d’État d’Haïti, a fait savoir que la recherche n’est pas seulement liée à un cas d’étude théorique. « La recherche au niveau de l’Université exprime une certaine vitalité. La recherche est traitée en parent pauvre, et nous devons la promouvoir.  Certaines de nos recherches sont accentuées sur la prise en charge artérielle, la gestion de l’eau, le régime alimentaire nationale afin d’identifier les diversités de plats et la cuisine propre à chacune des régions du pays et les recommande au MSPP pour les analyses sanitaires et autres ».

En ce sens, le directeur de la recherche estime qu’il doit à tout prix se focaliser sur l’utilité pratique des projets proposés par les chercheurs.

Parallèlement, le directeur du génie rural au niveau de la Faculté d’agronomie et de la médecine vétérinaire (FAMV),  NyankonaGonomy,a expliqué que l’ARES a déjà financé plusieurs projets proposés par des chercheurs de la Faculté d’agronomie. Actuellement, il y a un projet sur la rivière Rouyonne à Léogâne où des techniciens et des laboratoires travaillant dans le domaine de la gestion de l’eau sont en train de suivre le comportement de cette rivière et ses sédiments. Par ailleurs, ces recherches visent à vérifier les différentes richesses et les principaux modes d’exploitation dont l’État peut profiter de cette ressource naturelle.

En fin de compte, les principaux chercheurs et professeurs qui étaient présents au cours de ces deux journées de travail sur la recherche au sein de l’Université d’État se disent satisfaits du niveau de la coopération qui existe entre l’UEH et l’ARES. « Avec un budget insignifiant pour l’ensemble des facultés de l’Université, c’est grâce à cette institution belge que nous pouvons mettre en œuvre de grands travaux de recherche qui peuvent contribuer au développement de la communauté », a précisé le professeur Nixon Calixte. Par contre, il a soulevé le fait que l’ARES soutient d’autres projets comme des bourses d’études supérieures accordées à des étudiants et chercheurs de l’UEH.

 

Oberde Charles

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