Le FONAPOVIH plaide pour un meilleur accès aux soins

Le Foyer national des positifs du VIH/ Sida (FONAPOVIH) a organisé une conférence de presse le mercredi 1er décembre 2021 à l’occasion de la Journée mondiale contre le sida. Les difficultés que rencontrent les positifs au VIH/ Sida ont été énumérées par la coordinatrice du FONAPOVIH, Daphné Delva qui toutefois encourage les personnes infectées à suivre leur traitement.

Le contexte particulier d’insécurité que connaît le pays a des conséquences sur le traitement de nombreuses personnes atteintes du VIH. En effet, selon la coordinatrice du Foyer national des positifs du VIH/ Sida, Daphné Delva, certains patients ne viennent pas chercher leur traitement au centre spécialisé Gheskio qui se situe non loin de Village de Dieu, une zone à risque. D’autres patients, toujours à cause de l’insécurité ont été forcés de se déplacer et n’ont plus la possibilité de se rendre sur leur site habituel pour se procurer de leur traitement, se plaint Daphné Delva. 

 

Cependant, dans un souci de décentraliser ses services, des points fixes Gheskio ont été placés dans plusieurs zones notamment à l’hôpital militaire au centre-ville de Port-au-Prince, dans la commune de Petion-ville, à Delmas 31 et à Diquini (Carrefour). La coordinatrice du FONAPOVIH félicite les responsables du centre Geskhio qui travaillent afin de permettre aux patients d’avoir accès à leur traitement. « Des agents de terrain du centre Gheskio sont disponibles pour aller à la rencontre des patients, peu importe où ils habitent pour leur apporter leurs médicaments. » Un service non sans risque par rapport à l’insécurité qui ne cesse de gagner du terrain.

 

Par ailleurs, elle dénonce les actes de discriminations que subissent certaines fois les positifs au VIH. « Je veux aussi lancer un message au responsable de l’organisation Food For the Poor car souvent la nourriture qu’elle envoie aux patients est périmée ou gâtée ». Également, elle pense que le centre Gheskio ne s’adapte pas assez à la situation et recommande aux responsables d’y réfléchir. «  Le FONAPOVIH est disponible pour apporter son aide », déclare Daphnée Delmas qui dit croire que d’ici 2030, Haïti peut atteindre son objectif qui est de réduire considérablement la propagation du virus sur son territoire. 

Geneviève Rose Murdith Joseph

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