Face à Nathacha Appanah, Emmanuel Carrère et Laurent Mauvignier, trois poids lourds de la dernière rentrée littéraire, l’autrice belge Caroline Lamarche fait figure d’outsider.
LITTÉRATURE - Fin du roulement de tambours. Les romans de Nathacha Appanah, Emmanuel Carrère et Laurent Mauvignier, trois poids lourds de la dernière rentrée littéraire, figurent dans la troisième et dernière sélection du Goncourt, comme l’a annoncé, ce mardi 28 octobre, la prestigieuse Académie du Goncourt.
La sélection faite par ses 10 membres comprend les trois romans considérés comme les favoris du prix par la presse et les observateurs du milieu littéraire : Kolkhoze d’Emmanuel Carrère, La nuit au cœur de Nathacha Appanah et La maison vide de Laurent Mauvignier. S’y ajoute Le bel obscur, de la Belge Caroline Lamarche.
Ces romans font partie des quelque 500 romans publiés entre août et octobre à l’occasion d’une rentrée qui se tient dans un climat morose pour la littérature et souffre des incertitudes politiques et économiques.
Un an après Kamel Daoud
Le ou la lauréate se verra sacré(e) par le Goncourt le 4 novembre, comme le veut la tradition au restaurant Drouant à Paris, et ne recevra qu’un chèque de 10 euros. Mais le prix lui offrira à la fois une certaine notoriété et la promesse de vendre plusieurs centaines de milliers d’exemplaires grâce à l’effet catalyseur du fameux bandeau rouge apposé sur la couverture du livre.
Présidé par Philippe Claudel, le jury comprend les romanciers Christine Angot, Pierre Assouline, Tahar Ben Jelloun, Pascal Bruckner, Françoise Chandernagor, Paule Constant, Didier Decoin, Camille Laurens et Eric-Emmanuel Schmitt. L’an passé, ils avaient remis à Kamel Daoud leur récompense pour Houris, dernier roman de l’écrivain franco-algérien qui s’est vu par la suite accusé de s’être servi de l’histoire d’une femme sans son consentement.
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