Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a commémoré vendredi le 219ᵉ anniversaire de l’assassinat du général Jean-Jacques Dessalines, empereur Jacques Ier, reconnu comme le « Père de la Nation ».Une cérémonie d’ hommage s’est tenue sous la présidence de Laurent Saint-Cyr, président du CPT, en présence du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, de membres du gouvernement, du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, du commandant en chef de l’armée Derby Guerrier, du directeur général par intérim de la Police nationale André Jonas Vladimir Paraison, et d’autres personnalités.
Dans sa prise de parole, le conseiller président, Laurent Saint-Cyr a campé le père de la nation comme étant un héro en rappelant l’engagement de ce dernier pour la liberté et la dignité du peuple haïtien. Il en avait profite pour rendre aussi un vibrant hommage aux policiers et militaires tombés en servant la sécurité nationale. M. Saint-Cyr a souligné l’urgente nécessité de restaurer l’ordre et la sécurité dans la cite, condition sine et qua non a l’organisation d’élections honnêtes, démocratiques, crédibles, tout en lançant un vibrant appel à tous les secteurs de la vie nationale, a faire des élections leur priorité afin d’avancer selon la démocratie.
Il a annoncé la poursuite des échanges avec les acteurs clés de la vie nationale tout en invitant le conseil électoral provisoire de rapidement donner le ton en proposant un calendrier.
A l’issue de la cérémonie, une réunion stratégique s’est tenue entre le haut commandement de la Police nationale, le haut état major des Forces Armées, ainsi que certains membres de la force de répression des gangs (FRG) , en vue de discuter sur les plans d’action dans le cadre du renforcement et de la coordination entre forces nationales et internationales afin de mettre en échec les offensives des bandes armées. Rappelons tout de même, que la FRG a déjà pris son baptême de feu en menant des opérations sur le terrain, laquelle force remplace l’ancienne mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS).
Entre temps, les gangs armés ne bronchent pas , continuant d’entendre leur tentacule en ayant toujours le contrôle a plus de 80% de certains secteurs de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, activant toujours la question à savoir : les élections pourront- elles effectivement avoir lieu à la fin de l’année 2025 et doter le pays d’un nouveau président élu le 07 Février 2026.
Gerard H. Resil