Les citoyens de la capitale espèrent qu'après la nomination des membres du conseil présidentiel de transition, la situation s'améliorera pour apaiser la souffrance de la population. Parallèlement des militants politiques se disent impatients que les membres du conseil présidentiel de transition remplissent leur devoir envers le peuple.
Plus d'une dizaine de jeunes garçons à Delmas 29, en train de regarder les passants tout en discutant de la situation actuelle du pays ce 17 avril, sont d'accord avec la mise en place de ce conseil, qui pourrait selon eux être utile pour le bien de tous.
L'un d'eux a expliqué qu'en raison de la situation sécuritaire du pays, il ne peut pas entreprendre ses activités génératrices de revenus, à Delmas 18, et surtout à cause de la panique suscitée par les nombreuses attaques des malfrats de la coalition criminelle baptisée «Viv Ansanm».
«Il est clair que nous vivons dans des conditions où personne ne sait quand tout va s'arranger, et pourtant le gouvernement démissionnaire nous a méprisés malgré nos cris de détresse. Notre seul espoir, c'est ce conseil, et malgré sa composition, nous restons confiants qu'il pourrait restaurer la paix sur tout le territoire et déraciner les foyers de gangs», a déclaré le jeune homme, avant de demander aux acteurs politiques de s'unir pour aider le CP à réaliser des choses profitables pour les citoyens haïtiens.
Par ailleurs, Georges Wilbert Franck a fait savoir qu'une réunion devrait être organisée pour se concentrer sur l'installation du conseil et finaliser tous les détails. « Il est évident qu'il faut procéder à la cérémonie d'installation pour restructurer les secteurs du pays et rendre fonctionnels les trois pouvoirs», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, des résidents du centre-ville, lassés des activités criminelles de ces derniers mois, demandent que le CP prenne en charge en premier lieu la sécurité des vies et des biens des gens, avant de s'attaquer aux autres obstacles rencontrés pendant cette période cruciale.
Veron Arnault
