Au moins 500 élèves recensés dans un seul centre d'hébergement

Les responsables du ministère de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) ont collecté des données à travers les centres éducatifs servant d'abris aux déplacés de Carrefour-Feuilles. Selon l'inspecteur Sylveriste Nicolas, ils ont déjà recensé, seulement au centre du Lycée Cent cinquantenaire, environ 40 enseignants déplacés, 500 élèves et un bon nombre de parents suivi d'un directeur d'école.

Cette collecte de données doit permettre aux autorités d'avoir une idée  sur le nombre de déplacés comme des responsables des écoles, des élèves, des enseignants et des parents afin de trouver une résolution en vue de faciliter la reprise des cours. Suivant les déclarations de Sylveriste Nicolas, inspecteur du MENFP, il y a une équipe de terrain composée d'un représentant de l'UNICEF, d'un chargé du MENFP et un membre du syndicat des enseignants ayant pour mission de recueillir des informations pour le ministère.

«Ce n'est pas facile de faire le travail par rapport à la quantité de personnes logeant dans ce site, cependant nous nous efforçons de voir par quel moyen avant le mois prochain, nous pouvons permettre aux élèves de regagner leurs établissements scolaires.  Selon une enquête du MENFP 3 889 élèves et 294 enseignants sont déplacés et un total de 25 écoles sont à présent utilisées comme abris. 

 

Par ailleurs, les conditions dans les camps ne cessent de détériorer surtout avec les différents problèmes comme la pénurie d'eau potable, la sous-alimentation et autres. Les citoyens, dépourvus de tout, se disent avoir assez de cette situation pénible. Des centaines de personnes pourchassées à Carrefour-Feuilles ont pris refuge dans les locaux du lycée du Cent-cinquantenaire ainsi que celui de Marie-Jeanne. 

D'un air frustré, un citoyen a affirmé que les bancs sont utilisés pour lits et ils sont incapables de s'allonger dessus durant les moments pluvieux. Plus loin, ce dernier n'a cessé de s'alarmer depuis la disparition de son fils de 17 ans au moment où les malfrats ont pris la zone d'assaut.

 

Veron Arnault

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