L’insécurité persiste dans le pays. Dans la commune de la Croix-des-Bouquets et dans le département de l’Artibonite, la situation s’est dégradée à cause des groupes armés qui y sèment la terreur. Malgré la présence policière, la population ne cesse de s’alarmer, plusieurs d’entre eux ont été victimes.
L’institution policière, à travers des opérations au cours de ce mois, a procédé à plusieurs arrestations des présumés bandits dans les communes de la Croix-des-Bouquets et de Saint-Marc.
Ce 20 octobre, sur la Nationale #1, les caïds du gang « Grangrif » ont bloqué la circulation au niveau de Carrefour-Paye ils ont pris la zone en otage et pillé quelques entrepôts, affirme Nazaire Dupiton un correspondant de la Radio Télé Pacific.
« Il y a environ 4 ans depuis que des individus armés ont pris en otage les habitants de Liancourt, de Savien et d’autres zones dans le département de l’Artibonite. Malgré la présence des agents de la PNH, les présumés bandits tuent toujours des gens. 3 jeunes hommes ont été tués à Carrefour-Paye, cette semaine. Ces évènements ont provoqué l’augmentation des prix de produits consommables. Les détaillants ne peuvent pas aller chercher des marchandises dans quelques entrepôts sous l’emprise des gangs de « Grangrif. Les citoyens demandent au gouvernement d’intervenir en vue de les aider à vaquer paisiblement à leurs activités ».
Cependant, les résidents de la commune de Saint Marc se plaignent des actes de banditisme. Certains membres de ce dangereux gang viennent s’installer dans la région. Les policiers de cette commune font le maximum d'efforts pour mettre un terme aux problèmes que confrontent les demeurant de la ville de Saint-Marc. Aux Gonaïves, dans la localité de « Tibwadòm », des cas de kidnapping ont été signalés à plusieurs reprises. Les agents de la PNH ont démantelé un groupe de gang. Malgré tout, des jeunes hommes braquent des citoyens qui fréquentent cette zone.
À la Croix-des-Bouquets, c’est le même topo. Les membres de « 400 mawozo » font toujours la loi. Les riverains abandonnent leurs demeures et beaucoup sont victimes lors des échanges de tirs entre les gangs rivaux.
Veron Arnault
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