Une première journée d’atelier d’endossement de la politique d’éducation non formelle par le BSEA

Ouverture ce mardi 8 mars à Pétion–Ville d’un atelier de deux journées organisé sous le haut patronage du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle. Cet atelier est conjointement réalisé avec le Comité interinstitutionnel pour la mise en œuvre de la politique d’éducation non formelle.

En terme de contenu, l’atelier connaîtra trois moments, selon le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Nesmy Manigat. Le premier moment sera dédié à une brève présentation du contexte général de l’organisation de l’activité et aux discours officiels et à des discussions très générales de type formatif – informatif sur la méthodologie et les consignes.

Le deuxième moment correspondra aux présentations des documents.

Le troisième, enfin, sera consacré aux travaux de groupe.

Une grille d’évaluation sera remise à chaque participant à la fin de la deuxième journée en vue de déterminer l’efficacité de cette activité.

«  Plus qu’hier, l’accent est à mettre aujourd’hui sur les jeunes non scolarisés ou délocalisés et socio-economiquement vulnérables (orphelins, enfants de la rue, travailleurs du sexe, travailleurs domestiques, etc..) des communautés rurales et des bidonvilles marginalisés . »

Selon la secrétaire d’État à l'Alphabétisation, Sandra Michel Saint – Georges, qu’on parle de l’alphabétisation fonctionnelle, d’éducation des adultes, d’éducation non formelle, les questions fondamentales aujourd’hui auxquelles le BSEA  cherche à trouver une réponse sont : « comment concevoir et favoriser la mise en œuvre d’un programme qui cherche à autonomiser les jeunes socio-économiquement marginalisés, et à travers eux, leur famille et leur communauté tout aussi défavorisées ?

Que faire pour offrir aux tranches d’âge des milieux défavorisés une formation professionnelle qui les dote d’un savoir entrepreneurial et des compétences connexes en alphabétisation fonctionnelle ? Comment construire un partenariat sans faille avec les acteurs étatiques et non étatiques en vue d’offrir à des jeunes des voies de sortie différente du crime organisé, de la violence, de la délinquance  juvénile, de la prostitution, du sexisme ? Comment valoriser les métiers à faible complexité technologique, mais susceptible de doter d’un savoir-faire entrepreneurial et des compétences connexes en alphabétisation fonctionnelle ?

La redéfinition du BSEA devra enfin impacter positivement sur la mise en œuvre de la politique d’éducation non formelle qui doit permettre au ministre de contribuer à orienter l’action du MENFP dans le sens du nouveau management public et de la mise en œuvre du PDEF visant relever les défis de la gouvernance, de l’offre de la qualité et de l’équité de l’éducation. »  

Cet atelier d’endossement est la première activité de ce mois de sensibilisation qui durera tout durant le mois de mars.

Gerard H. Résil 

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