Le chaos ne l’est que pour ceux qui le subissent. C’est pour cela que les maîtres du monde, ceux qui tirent les ficelles de la politique haïtienne n’ont pas d’état d’âme en ce qui concerne ce chaos. C’est vrai que de beaucoup d’entreprises ont dû mettre la clé sous la porte en raison de la délinquance généralisée, mais parallèlement beaucoup font des affaires florissantes dans ce climat.
Qu’ils soient politiciens, entrepreneurs ou chefs de gangs, car on peut s’arranger dans cette situation pour s’entendre afin que le pactole augmente et soit mieux distribué.
La seule victime du chaos c’est la population. Ces centaines de milliers de déplacés qui redéfinissent l’espace sociale. Ces routes toujours contrôlées par les gangs qui font que les citoyens non seulement doivent payer une fortune pour se déplacer d’une ville à une autre, mais au risque à n’importe quel moment d’être victime du caprice d’un délinquant.
Gary Victor