Le livre: «On nous a menti sur Haïti», une exploration approfondie sur le passé et la culture d’ Haïti

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Écrit à quatre mains par deux sœurs franco-haïtiennes  Charlène et Claudine Civil, le livre :« On nous a menti sur Haïti» selon les deux autrices a pour ultime but de rétablir la vérité sur Haïti, en offrant une exploration approfondie de son passé et de sa culture.

 

Charlène et Claudine Civil  sont deux passionnées de l’histoire et de la culture haïtienne.  Elles ont écrit à quatre mains ce livre qui était avant tout un projet qui les tenait à cœur.  « On nous a menti sur Haïti ! Vol 1  Chroniques historiques et célébrations culturelles » est un  voyage à travers l’histoire et la culture haïtienne. » Le livre  se compose de deux parties principales: Chroniques historiques : Une exploration détaillée de l’histoire d’Haïti, depuis les premières civilisations précolombiennes jusqu’à l’époque contemporaine. Nous nous pencherons sur les moments clés, les héros méconnus, les luttes et les victoires qui ont façonné la nation haïtienne. Ce voyage dans le temps révélera des aspects souvent ignorés ou déformés de l'histoire haïtienne.: La seconde partie du livre est une célébration  culturelle . Elle est dédiée à la manière dont le tourisme peut être un levier de développement durable pour Haïti. Nous partageons l’agenda culturel du pays, pour mieux mesurer comment les Haïtiens célèbrent leur patrimoine culturel. En bonus, nous te faisons découvrir notre séjour coup de cœur en Haïti.

Pourquoi ce livre ?

Haïti est un pays souvent méconnu ou mal compris. Les clichés et les idées reçues dominent souvent les récits sur cette île fascinante. Pourtant, Haïti possède une histoire riche, une culture vibrante et des traditions uniques qui méritent d’être célébrées et connues du grand public. Notre livre vise à rétablir la vérité sur Haïti, en offrant une exploration approfondie de son passé et de sa culture. « C’est la résultante d'une quête identitaire », explique Charlène, l'ainée. « Il nous manquait la partie haïtienne que nous sommes allées chercher dans les livres d’histoire. Dans notre parcours scolaire, on a omis certaines pages historiques essentielles d'Haïti qui permettent de comprendre l’histoire de France. » Par exemple la dette infligée à la première république noire pour lui faire payer son indépendance. Abondamment illustré, autoédité, on nous a menti sur Haïti n’a rien d’une thèse universitaire. C’est plutôt un ouvrage de vulgarisation qui s'adresse, entre autres, à un jeune public. « On sait que notre expérience n’est pas unique. Ceux qui sont comme nous ont certainement ressenti le même manque. »

«Haïti, ce n’est pas que Port-au-Prince»

Supervisé par Damien François, le fondateur du collège de l’Étoile à Port-au-Prince, le livre retrace les pages les plus marquantes et significatives d’Haïti en partant de la période précolombienne. L'épisode décisif’de la bataille de Vertières en 1803, qui voit les troupes haïtiennes battre l’armée napoléonienne commandée par le général Rochambeau, est bien sûr relaté. Il débouchera sur la proclamation de l'indépendance d'Haïti l’année suivante. On découvre aussi le rôle actif joué par Haïti dans la Caraïbe, notamment lorsque le jeune pays aide le révolutionnaire Simon Bolivar qui lutte pour l’indépendance du Venezuela, du Pérou et de la Bolivie. Enfin, après plusieurs voyages sur place, et frappées par la diversité des paysages, loin de l’image véhiculée par les médias, les deux sœurs ont voulu rétablir leur vérité sur le patrimoine touristique de l’île. « Haïti, ce n’est pas que Port-au-Prince. Chez nous, il y a des montagnes, des cascades. » Claudine, spécialisée en communication et en solidarité internationale, en profite pour rappeler les effets pervers du volontourisme, cette forme de tourisme qui conjugue voyage et engagement volontaire sans tenir ses promesses. «Les tarifs des séjours sont élevés, mais au final, l’impact sur le pays est quasi nul. On s’est rendu compte sur place que certaines associations n’étaient pas fiables.» C’est pourquoi, les autrices conseillent de privilégier le tourisme responsable.

 

Schultz Laurent Junior avec la presse internationale

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