Quand l’homme et la femme s’accrochent aux loisirs en «F» !

Dans le même sens qu’il n’y peut y avoir de feu sans flamme, de force sans faiblesse, de famille sans femme, de fils et/ou de filles, jusqu’à ce que l’occident tente d’imposer l’exception comme la règle, avec force ou finesse,  il existe certains loisirs parmi les plus importants et les plus influents qui finissent par imposer leurs lois dans la vie des familles d'ici et d'ailleurs. Par la force des émotions un grand nombre de personnes passionnées finissent par s'accrocher  au fil de «F», entre le football, les films ou feuilletons.  

Défaite ou victoire sur le terrain ou dans les relations amoureuses , dans les deux cas, il y aura toujours des émotions qui viendront nous démasquer, nous déshabiller, jusqu'à nous faire découvrir les profondeurs de la sensibilité humaine, entre les joies et les peines, à travers les pleurs.

Dans l’évolution de la société mondaine actuelle, la télévision en particulier,  représente l’une des frontières réelles, virtuelles ou idéelles, dont certains contenus finissent par imposer des réactions émotionnelles à la fois  profondes et fécondes. En transportant les téléspectateurs et téléspectatrices dans d'autres réalités, les émotions ne connaissent pratiquement aucune limite d’âge, de sexe, ou d’origine sociale. 

Deux industries culturelles parmi les plus rentables dans le monde contemporain,  qui proposent des loisirs capables d’occuper le temps des hommes et des femmes. Il existe pratiquement toute une économie planifiée autour de l’agenda, de l’attention, et de la rentabilité de certaines nos émotions, sans passion.

Durant chaque phase finale de la coupe du monde, en passant différentes étapes menant vers la huitième, les quarts, la demie et la finale, on ne pourra jamais compter le nombre de fans du ballon rond, qui finiront par fondre en sanglot, en assistant à la défaite imprévisible ou non, de leur équipe de football préférée ou favorite.

Devant une telle scène, une illustration des plus expressives, montrant une femme en train de consoler un homme en pleur, après la défaite de son équipe, avec des paroles ironiques du genre: "Ne pleure pas mon amour. C'est juste du football".  Et dans le deuxième tableau, ce dernier va répliquer à son tour: «Ne pleure pas mon amour. C'est juste du football.»

Dans les deux cas pratiquement, entre le football et le film, tout le monde est servi. Les hommes sont parmi les plus fans les plus accrochés au football, jusqu'à passer du plaisir à la souffrance. Quand ce ne sont pas les pieds qui tentent de traverser l'écran pour  toucher le ballon sur le terrain de foot, ce sont d'autres gestes influencés par la force des émotions qui trahissent ces derniers, fans du ballon rond.  

Des femmes à leur tour,  se tournent beaucoup plus des films ou des feuilletons (telenovela). Elles vont jusqu'à chercher à imiter ou adapter certaines scènes cultes dans leur réalité quotidienne ou amoureuse. Dans beaucoup de cas, des déceptions, des incidents, des accidents et des déceptions, en dehors des comportements de certains personnages de ces productions cinématographiques finissent par provoquer des larmes, des pleurs, et de l'angoisse chez ces femmes, fans de feuilletons. 

Disons que la tendance commence par inverser ces derniers temps, dans les deux sens.  Que les hommes qui ne se sont jamais retrouvés à verser des larmes, jusqu'à se cacher pour les enlever, en regardant un film passionnant lèvent le petit doigt ? Et si seulement, on pouvait compter le nombre de filles et de femmes qui se livrent dans des discussions avant, pendant et après les matchs de football, dans les salons, le transport en commun et sur les réseaux sociaux ?  

Des feuilletons télévisés pour les femmes et du football pour les hommes, faute de l'accessibilité des autres types de loisirs sains les plus attractifs dans le pays. Ce sont ces deux offres socioculturelles et sportives finissent par fabriquer dans certains cas , des fanatiques maladies dans les deux sens, parfois sans prendre conscience, de certains écarts de bon sens ou  d'intelligence.  

Dans cette approche autour de l’intelligence des lettres, on ne manquera pas de présenter les liens comme les relations, les parallèles, les interdépendances ou les influences possibles, visibles ou inimaginables entre des mots commençant par une même lettre.  Avec le football, les films ou les feuilletons, ce sont des fanatiques qui sont à l'honneur, entre les joies et les pleurs.  

 

Dominique Domerçant  

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