L'organisme « Nous Sommes Hayti » basé à Montréal a récemment organisé une table ronde consacrée à la question cruciale des droits des femmes, en partenariat avec « Nous faisons ce que nous pouvons » (NSK).
Plus d'une vingtaine de femmes et d'hommes se sont rassemblés pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars dernier, afin d'explorer des thèmes essentiels tels que l'égalité des sexes, les normes sociales, le rôle de l'homme dans l'émancipation féminine, et l'autonomie des femmes. Ces discussions franches et ouvertes ont joué un rôle essentiel en mettant en lumière des questions souvent négligées, mais sources de frustrations profondes au sein de la communauté.
Au cours de ces échanges, l'importance de préserver son identité tout en respectant celle des autres a été soulignée. Les femmes présentes ont exprimé leur aspiration à l'indépendance tout en valorisant leur féminité, sans pour autant se revendiquer nécessairement comme féministes.
Les intervenants se sont engagés en faveur de l'équité, de la reconnaissance et du respect de chaque individu, tout en reconnaissant que la lutte pour les droits des femmes est un combat continu et jamais totalement achevé. Ils ont exprimé leur reconnaissance envers ceux qui ont œuvré pour faire avancer les choses, tout en soulignant l'importance d'un engagement constant pour poursuivre le progrès.
Les organisateurs de cette table ronde ont rendu hommage aux représentantes d'organismes communautaires et d'entreprises, notamment à Joline Camille, directrice de « Nous Sommes Hayti », à Paulette Passe de l'AHCQAD, à Nadine Darakji de la Scotiabank, à Rose Camille, présidente de NSH, à Sarha Laporal, directrice des communications de NSK, à Sharon Saint Fleur, présidente de Maison d'avenir, et à Lyne Valeyry Verty, étudiante en néo-psychologie.
Le président de la NSK, Johnley Pierre, a profité de l’occasion pour également exprimer sa reconnaissance envers ces femmes pionnières qui ont grandement contribué au succès de l'organisation NSK.
Gérald Bordes
