Rentrée scolaire progressive à Pétion-Ville

Ils sont plusieurs  responsables d’écoles de Pétion- Ville et de ses environs à saluer la rentrée progressive des élèves. Ils disent voir  leur effectif argumenter tous les jours , malgré les conditions sécuritaires et économiques difficiles  de ces derniers jours. 

La rentrée scolaire est toujours un moment fort tant pour les enfants et leurs parents que pour les enseignants. Certains établissements scolaires ont donc rouvert leurs portes après environ deux mois de fermeture, en dépit du doute qui planait sur cette réouverture en raison de la violence des bandits et aussi du marasme économique dans lequel la population se retrouve.

La directrice de l'École nationale du Guatemala ,  vacation matin , madame Micheline Augustin Pierre , se réjouit que la plupart des acteurs aient répondu à l’appel du ministère et compris que le droit à l'éducation ne saurait attendre et doit être respecté en toutes circonstances’.

  Elle dit regretter quand même que certains élèves de Carrefour- Feuille notamment ne puissent certainement  pas aller à l'école cette année à cause de leurs documents qui sont partis en fumée dans les dernières offensives des hommes et femmes armés de Carrefour-Feuille.

De son côté la responsable de l’institution Cassagnol, Marie Jacqueline Pierre, remercie les agents éducatifs –parents enseignants, directeurs d’écoles, et tous les acteurs pour leur contribution à cet effort collectif de dépassement de soi, et de  différences afin de protéger les intérêts des enfants et de l’école qui constitue un patrimoine commun.  

Elle en a profité pour s’adresser aux responsables du ministère de l’Éducation et de la formation professionnelle afin d'élaborer un plan d’actions  sécuritaires et prioritaires  en urgence, afin de  faciliter la poursuite des activités scolaires sur tout le territoire national.

Si la réalité est ainsi dans les zones de Pétion-Ville et de Delmas, il faut signaler un autre scénario dans le centre-ville ou  la plupart des écoles ont encore gardé  leurs portes fermées.

Enfin , nous n’avons qu'à espérer que les conditions sécuritaires et économiques changent  afin de permettre à tous les enfants du pays, même ceux des zones des quartiers difficiles, de  reprendre le chemin de l’école.      

  Gérard H. Resil             

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