Le Centre culturel Araka situé dans les parages du cimetière national a été durement frappé par les vagues de violence qui ont eu lieu ces derniers jours en Haïti. Les responsables de ce Centre ne veulent pas malgré tout baisser les bras, ils appellent à l’ aide.
Les actes de violence se sont multipliés dans la capitale haïtienne depuis des mois .Une situation intenable qui a plongé dans le plus grand désarroi les artistes et les opérateurs culturels. Le vendredi 1er mars 2024 , le Centre culturel Araka fondé en 1988 a subi des dégâts irréparables. Situé dans les parages du cimetière national à quelques mètres du fief des bandits armés de Martissant, un quartier situé au sud de la capitale haïtienne. Selon les témoignages recueillis par la presse internationale , Roberto Déjean, l’ une des têtes pensantes du Centre culturel Araka a fait savoir que les bandits ont mis le feu dans le local, saccagé la bibliothèque. Cependant Roberto Déjean pense à l’après. Il espère, dit-il, récupérer ce qui n’ a pas été endommagé sous la proie des flammes. Malgré tout a-t-il expliqué qu’ il a la tête sous la boue, il espère qu’il sera possible de sauver encore le centre et d’ organiser des levées de fonds pour que ce centre continue à remplir sa mission dans le milieu culturel haïtien depuis plus de trois décennies.
Rappelons qu’ en 2022 le Village artistique de Noailles fleuron de l’artisanat haïtien, situé dans la commune de la Croix des Bouquets au nord-est de Port-au-Prince, a été i le théâtre d’une guerre des gangs qui n’ ont pas hésité à tuer les familles qui vivaient sur place en 2022.L’association des artistes et artisans de la Croix-des-Bouquets et la Fondation AfricAmerica avaient attiré l’attention sur la situation. Elles ont appelé les autorités étatiques à prendre des dispositions urgentes afin de rétablir le calme au village où 75 ateliers d’artistes font vivre près de 300 familles.
Schultz Laurent Junior
