Si tu donnes toujours ta chaise, ne pleure pas quand on t'oblige à rester débout. Si tu ne poses jamais de limite aux gens, ils apprendront à t'effacer. Celui qui monte trop gentille chaque fois qu'une personne arrive, c'est lui qui cède la chaise. Et à force, plus personne ne le respecte. Il y a des gens à qui tu donnes ta chaise, et d'autres qui doivent rester debout, disait un vieux sage.
Partant de cette parole de sagesse, il est sage, tant qu'il est temps de tenter de rester loin des temptations des politiciens corrompus qui, dans leurs tentatives déloyales, essaient toujours de faire des promesses falacieuses. Faire et refaire les mêmes expériences avec eux, c’est, définitivement de la cohérence de l’incohérence dans un environnement politique incohérent. C’est conjuguer le même verbe d’un temps passé, tout simplement, au temps perdu. C’est aussi planifier le divorce avant même la lune de miel avec un homme d’affaires qui est toujours imparfait dans leurs actions imparfaites.
Dans un pays ou les élites politiques et économiques donnent les priorités au verbe avoir sur le verbe être, tout en remettant en cause tout ce qu’on croyait savoir, il est du devoir citoyen de penser l’intelligence collectif en dehors de soi-même. C’est-à-dire tout en cherchant de comprendre les problèmes quotidiens des masses dans les quartiers défavorisés, c’est se faire le grand dépassement pour aller à la rencontre du peuple et rester attentif à ses besoins.
Il est vrai que la vie dans toute sa cruauté peut, dans bien de circonstance, vous mettre en présence d’un ancien frotteur de trouble, converti en artisan de paix. C’est-à-dire un faux révolutionnaire sans idélogie politique ou de conscience révolutionnaire. Mais s’il y a une chose qu’il ne faut pas oublier, le menteur qui, hier, dénonçait, peut, aujourd’hui, devenir le menteur qui mente sans cesse. Question pour dire qu’il refusera de remonter le temps pour arriver à comprendre le présent qui dans la sagesse du silence nous apprend à écouter ce que le bruit cache dans le plus profonde secret d’idées d’un sage.
Comme l'absence d’un être cher partir trop tôt nous fait comprendre la présence dans la beauté d’une vie vivable pleinement de manquements, chaque jour, l'échec nous enseigne ce que la résussite n'ose pas dire, même par le plus grand enseignant qui se taille une très bonne réputation dans le domaine de communication. Car, définitivement, les larmes ne sont pas seulement de simples goutes. Elles sont aussi des mots, mais moullés, qui expriment avec le plus grand regret les maux d'une souffrance dont souffre quelqu'un, avions nous appris d’un fou sage qui croyait follement dans la sagesse des mots.
On n’apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces. La ruse non plus. Il sait comment le faire. Et quand le faire. Il en est de même des politiciens traditionnels d’Haïti. C’est quelque chose qu’ils métrisent de leur longue carrière de fauves dans le panaroma de la faune politique haïtienne. « Si l’assassin revient toujours sur les lieux du crime, soit pour brouiller les traces de son forfait, soit pour s’assurer que rien ne fut laissé par étourderie, qui pourrait mettre les limiers sur ses traces », il n'est pas différent pour le pillageur qui pillait les fonds du Trésor public. Cela doit s’arrêter. Définitivement, il faut mettre fin à l’apatridie.
Comme un chien qui retourne à ce qu'il a vomi, ainsi est un insensé qui retourne à sa folie peut-on lire dans Proverbe 26:11 du livre de Louis Segond. Ceci dit, éviter de conjuguer toujours le même verbe au temps perdu, c’est-à-dire, donner le pouvoir politique et des privillèges à des hommes et femmes pour satisfaire seulement leurs besoins personnels. Rester loin de ces politiciens gaspilleurs qui gaspillent le temps, des vies et de l’argent des contribuables.
Enfin, si le sourd n’entend pas le tonnere grondé, il verra la pluie. On dit que les fous ne comprennent rien. Mais ils sont devenus fous par ce qu’ils ont tout compris, a dit un sage qui, lui-même, définitivement, n’est pas fou comme un honorable parlementaire qui était très déraisonnable dans des séances du parlement au Bicentenaire de Port-au-Prince.
Prof. Esau Jean-Baptiste
