L'Échec politique de l’Etat Ayitien : la démocratie accusée (IV) *

Contexte : l’État, une forme de coopération

Définir l’Etat comme une entité tierce disposant d’un pouvoir absolu de coercition pour gérer les conflits dans une collectivité, résulte nécessairement d’une coopération entre ses membres. Les différentes thèses de son origine avancées ont pour dénominateur commun la jouissance individuelle continue des ressources disponibles sans crainte d’en être privé par quiconque. Cela sous-entend que chaque membre de la collectivité y a un droit d’accès naturel et peut agir comme bon lui semble sans égard aux autres. Chacun peut décider de son côté, de faire valoir son droit naturel, au grand risque de ne rien en profiter éventuellement. Reconnaissant toutefois que le bénéfice individuel dépend d’un degré d’harmonie collective et faire des compromis en est un passage obligé, ils s’accordent tous à coopérer, à travers l’État en tant que puissance publique, pour la garantir.

Leurs intérêts, devenus entrelacés et confondus à celui de la collectivité, rendent délicate la maximisation des bénéfices individuels, d’où le dilemme du vivre-ensemble. Peu importe, qui il est et sa position sur la mosaïque sociale, ses actions et préférences sont imprimées sur toute décision collective et affectent inéluctablement la collectivité en général. Même égoïste, chacun doit intégrer dans son calcul celui des autres s’il est rationnel afin de jouir de son bien-être dans la stabilité. Contribuant ainsi au bien-être collectif, ils obtiennent l’équilibre social dans un tout uniforme et harmonieux. Aussi relatif que celui-ci puisse être d’une collectivité à l’autre, sa réalisation repose sur une condition cardinale. En l’occurrence, la stabilité du système politique institué que l’Etat rend effectif en assurant la protection des vies et biens, et favorisant le progrès socio-économique par des politiques publiques appropriées. Ce présent texte :

 

I : Montre que les membres d’une collectivité ont le souci de préserver l’État ;

II : Fait état de la myopie politique des acteurs politiques Ayitiens ;

III : Explique la logique du jeu politique entre les antagonistes politiques ;

IV : Identifie le vrai enjeu sur l’échiquier politique Ayitien ;

V : Justifie l’échec d’Ayiti comme un État moderne et démocratique ;

 

Pour conclure, il pointe du doigt l’intransigeance des acteurs politiques Ayitiens comme les principaux auteurs de l’échec d’Ayiti comme société.

 

I : Le souci de préserver l’État

Malheureusement, l’évolution des sociétés témoigne d’un degré de faillibilité de l’Etat lequel l’empêche de garantir indéfiniment l’équilibre social si atteint, et cela malgré son pouvoir absolu. Cette faille fragilise son existence et porte ses membres à remettre constamment en question son système de gouvernance non pour l’éliminer, mais pour le préserver. Toujours sous une forme de coopération, ils s’arrangent à réorganiser la machine de l'Etat de manière qu'il puisse remplir adéquatement ses fonctions en passant d’une forme de gouvernement à une autre. Dans le cas d’Ayiti traité dans ce texte, il s’agit du passage de la dictature à la démocratie en 1986. Malgré tout, les conditions sociales n’ont jamais été améliorées, mais se sont empirées avec l’effondrement actuel de l’État face à des groupes armés issus des couches défavorisées de la population. Ainsi, ceux-ci décident de faire valoir leur droit naturel en dictant leur volonté et en imposant leur violence à la collectivité.

S’il fallait accuser la dictature de tous les maux de la société pour justifier l’introduction de la démocratie, que dire du déséquilibre social actuel engendré par l’instabilité politique et par l’absence de politiques publiques adéquates ? Malgré tout, un regard rétrospectif déceptif, soulève la nostalgie de la dictature pour mettre la démocratie sur le banc des accusés. C’est quand même un exercice facile sans jauger l’expérience démocratique pendant que les acteurs politiques pataugent dans un antagonisme politique lassant depuis pour la prise ou le maintien du pouvoir. En revanche, ce serait compréhensible s’il s’agissait de frictions autour des décisions collectives susceptibles d’aboutir au bien-être de tous. La plus récente expérience est celle où il faut non seulement un mécanisme hors constitutionnel pour remplacer le gouvernement, mais aussi pour rétablir l’ordre public et l’autorité de l’État face à la force destructive grandissante des groupes armés. 

 

II : La myopie politique des acteurs politiques Ayitiens

Pendant que la collectivité se perd dans l’incertitude totale, les acteurs politiques s'engagent dans un jeu politique à somme nulle. Complaisants dans la déchéance sociale du pays, ils optent de part et d’autre pour des stratégies inconciliables dont les divergences invalident leurs actions politiques. A chaque tournant, le pays butte à une transition qui souvent oblige l’intervention des pays étrangers. L'impasse politique qui s’annonce à chaque fois rend l’État inapte à assurer la coordination des activités collectives ni à encadrer les individus dans la conduite de leurs propres activités. Somme toute, les aspirants au pouvoir et les gouvernants perdent de vue le politique qui est cette recherche de bien-être collectif. Leurs différends tournent toujours autour du remplacement d’un gouvernement, même élu démocratiquement, avant le terme de son mandat.

Le pays se retrouve toujours paralysé par des manifestations populaires initiées à tort ou à raison par des groupes opposant soit à un Président élu, à un Premier ministre qui a la charge de gestion du pays face à un vide présidentiel ou peut-être à une équipe de transition appelée à remplacer celui-ci. Leur vision étant réduite à l’objectif d’accaparer l'appareil étatique, ils font abstraction de la coopération, un atout de survie dans tout jeu politique. S’ils acceptent de négocier pour une issue favorable, ils le font sous la pulsion de l’international ; sans quoi, ils s’embarqueraient dans un jeu politique à somme nulle les conduisant vers leur propre perte politique. Ne pas être disposé à consentir des concessions handicape la société dont l’absence de coopération porte le germe de l’autodestruction, une réalité macabre que subit le pays actuellement.

 

III : La logique du jeu politique entre les antagonistes politiques

L’essence du jeu politique est la coopération ou la non-coopération quand les acteurs politiques ont des intérêts divergents et ont un même objectif. Le niveau de gain souhaité par chacun dans les échanges définit leur comportement dans le processus de décisions collectives. Dans un contexte de survie individuelle, leur nature égoïste et rationnelle les porterait à adopter une approche non-coopérative pour être le grand-gagnant avec le risque de représailles provenant du grand-perdant. Cependant, dans une perspective de gagnant-gagnant pour un bénéfice pérenne, coopérer devient un impératif, même quand le gain serait moindre que ce qu’il aurait pu être sans la coopération. La coopération n'est donc possible que si chacun réalise qu'un gain est nécessaire à sa survie.

Les conditions changent quand il s’agit de décisions collectives qui exigent obligatoirement une forme de coopération quelconque dont les termes doivent être respectés. Dans ce sens, elles découragent l’approche des grands-gagnants et des grands-perdants, au profit de celle de gagnant-gagnant. Cela permet d’éviter toute forme de préjudices collectives qui affecteraient les grands-gagnants dans le temps. De toute évidence, pour y arriver, une forme minimale de coopération est primordiale et requiert un degré de compromis des acteurs. Cependant, si elle est confondue ou réduite aux exigences personnelles des acteurs, toute initiative collective louable est vouée à l’échec.

En effet, sur l’échiquier politique en Ayiti, se joue un jeu à somme nulle où chaque acteur se conforte dans l’objectif de tout gagner à tout prix. L’un s’évertue à tout gagner au détriment de l’autre en utilisant toute sorte de stratégies allant des coups bas, de la traitrise, du non-respect des accords à la violation des principes et procédures. Ils iront même à violer les principes qu’ils établissent eux-mêmes s’ils constatent qu’ils ne sont pas favorisés par les circonstances. Reconnaissant cette tendance comme une caractéristique propre à la politique, ils s’y engagent tous dans les échanges avec une méfiance mutuelle. Chacun tend à se positionner en mode de défense contre toute éventuelle sincère concession de l’autre ou mode de prévention avec la disposition de ne pas être sincère envers l’autre. Ne voulant rien concéder, aucune résolution franche n’est jamais prise, voire respectée si l’une est prise, sincère ou pas, pour faire du peuple Ayitien le grand-perdant.

 

IV : Le vrai enjeu sur l’échiquier politique Ayitien

Sur l’échiquier politique Ayitien, le vrai enjeu est la prise et le maintien du pouvoir et non les décisions collectives à prendre, le propre du politique, pour assurer le bien-être collectif. D’un côté, l’opposition qui réclame le départ d’un gouvernement et de l’autre celui-ci dont le souci est d’achever son mandat légitime. L’opposition trouve toujours des prétextes de mauvaise gestion des affaires du pays pour justifier ses revendications dès le début du mandat d’un gouvernement, afin de procéder à une transition, le cas du gouvernement de Jovenel Moïse ; et même quelques mois avant la fin du mandat d’un gouvernement, le cas du gouvernement de Michel Martelly. Les deux gouvernements ont vainement tenté de fonctionner avec des mouvements incessants dénommés « pays lock ».

Dans cette atmosphère, garder l’harmonie et faciliter les activités dans le pays nécessitent d’éventuelles négociations souvent impulsées par d’autres secteurs de la vie nationale ou de l’international. Qu’il s’agisse d’écourter un mandat ou d’un départ forcé pacifié, il y sort un gouvernement de transition. C’est le cas depuis l’adoption du système démocratique à date. Au cours de la rédaction de ce texte, un gouvernement de transition peine à se former, pour remplacer celui qui, arrivé après l’assassinat d’un président, était passif aux causes du peuple.

Au cœur des négociations quand il s’agit de départ, son exigence a toujours été un prétexte pour voiler le vrai enjeu, celui du partage du pouvoir. Pendant cette expérience démocratique, seul le gouvernement de Préval n’a pas connu ce sort. Ayant vite identifié que l’intérêt réel de l’opposition est le partage du pouvoir, dès son arrivée au pouvoir, celui-ci a intégré différents partis politiques dans son gouvernement. Cette stratégie individuellement payante a permis de tuer dans l’œuf toute velléité de revendications politiques contre son gouvernement. Ainsi, il est le seul président à terminer ses deux mandats depuis l’avènement de la démocratie.

Le non-désir mutuel de coopérer est caractéristique du jeu à somme nulle où ils deviennent perdants à l’issue des circonstances déplorables qui sévissent dans le pays et contrairement aux attentes des citoyens. En dépit du bienfait dont a pu jouir le gouvernement de Préval, la stratégie de partage du pouvoir pour normaliser la vie politique n’apporte aucune valeur ajoutée au fichier politique des deux camps. L’opposition qui n’a rien à perdre se complait à miner le terrain du gouvernement qui a tout à perdre. Celui-ci s’efforce d’avoir le contrôle par tous les moyens. Etant donné que le dénominateur commun de leurs stratégies n’est lié qu’au pouvoir, l’obtenir et/ou le maintenir deviennent la finalité politique. Telle est l’aune de mesure de leur succès politique équilibrant leurs échecs.

Ne pouvant jamais assimiler le pouvoir à un outil devant aider à harmoniser la collectivité, les deux s’épuisent dans une lutte acharnée pour le pouvoir au lieu de s’évertuer à résoudre les problèmes de la collectivité. Comme ils se chamaillent puérilement aujourd’hui autour de qui doit être le coordonnateur ou le président d’un conseil présidentiel supposé collégial de 7 présidents avec un statut égal et font augmenter les coûts sociaux. Donc, trouver une issue favorable aux négociations serait la moindre de leurs préoccupations. Ainsi s’écoule le temps sans que la collectivité soit bénéficiaire d’aucune initiative collective. Indubitablement, cette performance se répercute sur leur existence comme membres de la collectivité. D’où l'état parfait du jeu politique à somme nulle plaçant les deux camps dans le panier d’hommes politiques intransigeants. 

 

V : L’Ayiti démocratique en échec

La seule forme de coopération pleinement réussie au bénéfice des membres composant la société est celle portant les noirs et les mulâtres à s’unir pour abolir à jamais l’esclavage et fonder la nouvelle nation Ayitienne en 1804. Depuis, toutes les interactions des acteurs politiques autour d’un projet de société se soldent en tumultes politiques par faute de pouvoir s’entendre pour avancer vers l’objectif de bien-être que miroitait la lutte anti-esclavagiste, indifféremment du système politique en vigueur. Sur fond de crises sociétales pour la prise ou le maintien du pouvoir, la nation est mise en échec.

Les gouvernants n’étant jamais disposés à fournir l’accompagnement nécessaire, garantir la sécurité collective et faciliter l’entreprise des activités économiques en toute quiétude, le secteur privé des affaires démissionne de ses obligations morales pour se cantonner dans le champ individuel et se contenter de fournir des services à la collectivité au strict minimum sans effets d’entraînement capables de contribuer au bien-être collectif. Par crainte de subir des coûts irréparables et par souci de protéger son investissement, ledit secteur juge impératif d’être présent activement sur l’échiquier pour influencer fortement les décisions collectives, mais par le biais des antagonistes politiques. Autant que ces derniers, il devient indifférent aux objectifs collectifs pourvu qu’il arrive à influer le gouvernement en place disposé à lui garantir le monopole des activités économiques les plus lucratives ou à appuyer l’opposition pour faciliter le départ d’un gouvernement avec lequel il n’y a aucune affinité de rente.

Cette implication ambivalente dudit secteur assimilée à une forme de démission de ses obligations morales complique du coup l’essence même de l’existence de l’État. Celui-ci étant déjà incapable d’organiser l’espace géographique et les activités socio-économiques, son gouvernement, qui se soumet à l’influence du secteur privé des affaires au détriment du reste de la population, le rend inapte à réguler le comportement des citoyens pour assurer l’harmonie collective. A aucun moment, les acteurs politiques associés au secteur privé des affaires ne se mettent à échanger sur des décisions collectives voire comment entreprendre des actions positives pour réaliser le bien-être collectif. La conséquence désastreuse est le chaos ponctué de crises politiques récurrentes dans lequel s’enlise le pays. 

Dans le cas où un gouvernement déciderait de faire du bien-être collectif son cheval de bataille, il est ostracisé et soumis à de rudes oppositions au grand risque de la vie de ses membres. Pour défendre son gagne-pain, la population, qui grandit et ne peut être absorbée par le secteur privé par manque d’activités économiques d’envergure, se mêle aussi de la partie. Faire de la politique est donc devenue une profession générique pour tous. Dans ce cafouillis politique où toutes les catégories sociales s’y retrouvent, le pays s’y perd. Tous les citoyens se démerdent comme ils peuvent pour braver l’incertitude et assurer leur survie. L’initiative de départ de sortir du joug de l’esclavage a-t-elle donc valu la chandelle ?

Tout se traduit par l’absence de coordination de la société menant à un déséquilibre social où règne la pauvreté absolue. Y conduire une vie saine et décente devient impossible. Ne contrôlant rien, l’État invalide sa raison d’être initiale. Les citoyens envahissent l’espace géographique péniblement pour se construire des logis dans la promiscuité et y font pulluler les bidonvilles sans services de base. Pour survivre, ils informalisent toute sorte d’activités, dont la prise en charge revient naturellement à l’État, mais échappent du coup au contrôle de celui-ci. Il y va de la colonisation des rues, trottoirs et places publiques, à l’appropriation du système éducatif, de santé et du transport public, sans toutefois exclure l’éventuelle participation du secteur privé dans un cadre ordonné et contrôlé par l’État.

Ce désordre généralisé affaiblit systématiquement l’État. Devenu impotent, il est incapable d’identifier efficacement la population ni d’avoir accès aux sources de perception légales. Ne pouvant générer assez de revenu public, il n’est jamais en mesure d’entreprendre des projets d’infrastructures publiques ni de fournir des services de base adéquatement au bénéfice de la population. Désemparé aujourd’hui face à une population insatisfaite, il laisse le champ libre aux groupes de citoyens lésés armés et féroces dont le souhait est de se substituer à l’Etat pour remplir le vide creusé depuis par son échec. Lequel s’élargit davantage malgré l’espoir de mieux vivre qu’avait présagé la démocratie. Apparemment, la libre expression des intérêts et la participation des individus dans le processus de décisions collectives qui n’étaient pas garanties sous la dictature semblent y jouer un rôle.

 

Conclusion : l’intransigeance des acteurs politiques mise en cause

Cette expérience démocratique est clairement marquée par l’absence de coopération qui en est sa sève. Que vaut la démocratie si au cours du processus des décisions collectives les différentes positions ne sont pas aplanies pour trouver une issue satisfaisante ? Les bonnes intentions pour entreprendre des actions politiques positives ne seront que des vœux pieux si les intérêts divergents ne sont pas synchronisés vers un objectif collectif. Quand une concession devient une commodité rare, faire avancer la cause collective n’est pas évident et si la tendance perdure, la régression sociale en résultera indubitablement et fertilisera les conditions de son autodestruction.

Certes, un système démocratique favorise cette condition davantage que la dictature, parce que les individus jouissent d’un degré de liberté de faire valoir leur droit naturel si et seulement si un système de contrôle judiciaire crédible ne lui en est pas associé. En effet, le vécu démocratique de plus d’une génération se traduit aujourd’hui par une politique tumultueuse agrémentée d’une instabilité chronique qui met en déroute non seulement toute tentative de projets de société visant à améliorer les conditions de vie, mais aussi les initiatives privées. Interprétée comme une période d’inertie sociale, il est à constater une dégradation de la vie collective qui fait grandir le groupe des lésés dans tous les coins du pays. Ceux-ci, avec ou sans la complicité de certains, se dotent d’une capacité destructrice inimaginable pour se faire valoir où ils étaient ignorés et se donner une voix dans les affaires collectives.

Un état de fait qui conduit le pays au stade initial de la formation d'une société où les possibilités de concilier les différences deviennent plus corsées. La délicate question à cette phase de refaire le pays est : faut-il prendre en compte les revendications de tous ou intégrer les groupes violents dans les discussions autour d’une nouvelle forme de société ? Prises de cours par l’éruption de cette violence calculée ou incalculée, les structures politiques formelles qui préféraient le banc de l’opposition face aux gouvernements précédents et même entre elles se voient obligées d’entrer dans une forme de coopération sincère ou pas. Cela leur fixe un soudain objectif commun de contrer l’intrus lésé qui, au vu et au su de tous, n'hésite pas une seconde à faire usage de la violence extrême sans discrimination contre la population, et tout ce qui symbolise l’Etat et ses forces de l’ordre. La démocratie étant fertile à ces circonstances, elle est bien sûr un catalyseur du retour à l’état de nature, grâce aux comportements intransigeants des acteurs politiques dont le contraire mérite d’être cerné. 

 

Jean POINCY

Vice-recteur aux affaires académiques

Université d’État d’Haïti

 

* Note : Pour mieux appréhender les idées du texte, lire les trois précédents en-dessous:

L'Échec politique de l’Etat Ayitien : la raison d’être de l’État conceptualisée (I) https://www.lenational.org/post_article.php?tri=1603

L'Échec politique de l’Etat Ayitien : l’origine de l’État expliqué (II) https://www.lenational.org/post_article.php?tri=1610

L'Échec politique de l’État Ayitien : le Dilemme de la Rivière (III) https://www.lenational.org/post_article.php?tri=1625

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