Haïti-Crise

Des structures sociopolitiques réclament la démission d'Ariel Henry

Ce mardi 6 février 2024 a été marqué encore par de nouvelles de mobilisations, des manifestations anti-gouvernementales réclamant la démission d'Ariel Henry. Les protestataires ont pris la direction de Delmas pour se rendre à la résidence permanente du Premier ministre Ariel Henry  dans la mi-journée, où la police les a dispersés à l'aide de gaz lacrymogènes.

 

Des responsables d'organisations persistent dans leur demande de démission d'Ariel Henry à la tête du pays. Selon le coordonnateur de Debloke Ayiti, Nélus Nérius, le Premier ministre haïtien doit être évacué à la tête du pays dès ce 7 février 2024. Parallèment, Monsieur Nérius affirme que le pays est plongé dans l'abîme avec une série de crimes contre la population.

 

«  Ariel Henry doit absolument quitter le pouvoir ce 7 février. De plus, la présence de ce Premier ministre de facto est liée à une décision du défunt président Jovenel Moïse. Ariel Henry n’ a jamais répondu  aux exigences du peuple haïtien et ceci pourrait conduire à des actions plus sévères, y compris son évacuation forcée », a laissé comprendre le militant politique Nélus Nérius qui du même coup a laissé entendre que la situation actuelle est perçue comme une complicité de l'État et de la communauté internationale avec les groupes armés, voulant coûte que coûte l'effondrement d'Haïti.

 

 Soulignons qu’une manifestation contre le gouvernement d'Ariel Henry dans la ville des Cayes a  abouti à un décès et plusieurs blessés par balles sur le Boulevard des Quatre Chemins, malgré la pluie battante. Des milliers de manifestants ont bravé les conditions météorologiques pour exiger le départ du Premier ministre et protester contre l'insécurité qui sévit dans le pays.

 

Par ailleurs, à Ouanaminthe, des dizaines de protestataires ont également pris d'assaut les rues, réclamant la démission d'Ariel Henry. Malgré l'interdiction gouvernementale, les agents de la Brigade de Sécurité pour les aires protégées (BSAP) ont défilé en uniforme et armée, appelés en renfort par les manifestants confrontés à des agents de police.

 

Vladimir Predvil 

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