Haïti-crise: des mouvements de protestation annoncés partout à l'approche du 7 février

La démission du Premier ministre Ariel Henry est l'une des conditions sine qua non qu'exigent une bonne partie des leaders se réclamant de l'opposition pour résoudre la crise. À l'approche de la date du 7 février 2024, des mouvements de protestation sont programmés dans divers recoins du pays, pour forcer le chef du gouvernement à tirer sa révérence.

 

 

Des mouvements de protestation sont lancés dans diverses villes du pays en prélude à la date du 7 février 2024. Selon certains chefs de parti, cette date marque la fin du pouvoir du Premier Ariel, au regard de l'Article 20 de l'accord du 21 décembre 2022 où le Premier ministre a trouvé l'aval de plus d'une centaine d'organisations politiques. En ce sens, plusieurs partis politiques, associations et personnalités de la classe politique, regroupés autour de la plateforme Résistance démocratique (RED), à travers une note dénoncent la mauvaise gouvernance du Dr Ariel Henry à la tête du pays.

 

Selon ces responsables, les 30 mois du neurochirurgien au pouvoir constituent un tableau sombre pour le peuple haïtien qui fait face à la misère, aux assassinats, au kidnapping, au chômage et à la multiplication de la violence des hommes armés. Ainsi, les signataires de cette note dont Renald Luberice, Claude Joseph, Sterline Civil, Jonas Coffy, Berlin Ford Claude annoncent qu'ils sont prêts à participer à toute forme de mobilisation pacifique qui vise à forcer le Dr Ariel Henry à laisser le pouvoir à la date du 7 février 2024.

 

Clarens Renois, le leader du parti politique UNIR, a pour sa part plaidé pour le départ du Premier ministre et son équipe. L'homme politique considère les 30 mois de gouvernance du chef du gouvernement comme un échec total pour le pays. «Trop de sang a déjà coulé, trop de cadavres à ramasser, le temps est venu d'écouter la voix de la sagesse afin d'éviter au pays la catastrophe imminente», a-t-il déclaré. Parallèlement, Claude Joseph, le responsable du parti EDE annonce que les membres de la structure seront dans les rues dans plusieurs villes du pays comme à Jéremie, Ouanaminthe et à Port-au-Prince pour protester contre Ariel Henry et exiger sa démission. 

 

Du côté, du chef du gouvernement c'est le silence total concernant la fin de son pouvoir en date du 7 février 2024. Ses tentatives de dialogue avec les acteurs politiques ont échoué, malgré la médiation des éminentes personnalités de la CARICOM. En revanche, plus d'un déclare que toute continuité avec Ariel Henry après la date constitutionnelle du 7 février sera illégale, sans la présence d'un accord ou d'un quelconque compromis politique. 

 

Oberde Charles 

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