Des citoyens ont manifesté dans les rues ce mercredi 31 janvier pour réclamer le départ du Premier ministre Ariel Henry. Ce mouvement a débuté sur la place Boyer à Pétion-Ville pour prendre fin à cause des policiers qui ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule devant l'ambassade du Canada à Delmas 73.
En effet, des responsables d'organisations politiques accompagnés de quelques dizaines de militants munis de pancartes sur lesquelles étaient inscrites leurs revendications ont investi les rues. Les protestataires ont érigé des barricades de pneus enflammés à Delmas 66, 60, 83 et 75 où des policiers de l'unité départementale de maintien de l'ordre (UDMO) ont mis fin à ces activités de protestation devant les locaux de l'Ambassade du Canada en faisant usage de gaz lacrymogène.
Après cette intervention policière, des activistes politiques les ont critiqués tout en leur dénonçant le fait qu'ils sont, selon eux, en train de jouer en faveur du locataire de la primature qui ne fait rien pour résoudre les différentes crises paralysant les activités dans le pays.
Suivant les déclarations du coordonnateur de Kri Nasyonal, Léonard Jean Renal Nau, ce n'est qu'un début. Il annonce qu'avant le 7 février prochain, les mouvements vont s'intensifier dans le but de contraindre le neurochirurgien à quitter le pouvoir.
Plus loin, il a fait appel aux citoyens conséquents de prendre part aux mouvements de protestation en vue de demander le départ sans condition de Ariel Henry. Il critique les autres structures politiques qui ont rejoint le gouvernement dans le but de faire leur profit, ce qui n'est pas favorable pour le peuple désespéré qui attend que tout soit à nouveau normal.
Veron Arnault
