Plusieurs cas de kidnapping connus ont été recensés à Port-au-Prince au tout début de la semaine. En effet, mercredi matin, une personne a été enlevée à la rue Lamarre créant une vive panique dans les parages.
Après avoir tiré plusieurs coups de feu, les bandits ont pris la direction ouest de la capitale avec le propriétaire d’un véhicule heurtant violemment un chauffeur de taxi-moto qui se trouvait sur les lieux.
La semaine dernière, un autre rapt a été enregistré à cet endroit non loin du quartier Bel-Air contrôlé par le chef de gang dénommé « Kempès».
Des résidents et des parents d’élèves s’inquiètent de l’aggravation de la situation sécuritaire au Centre-ville plus d’un mois après la rentrée scolaire.
Dans l’intervalle, les employés de la direction de l’Émigration et de l’Immigration (DEI) ont entamé, le 25 octobre, leur troisième journée de mobilisation pour exiger la libération d’un cadre de l’institution kidnappée lundi.
La remontée des actes de kidnapping intervient après l’approbation, le 2 octobre dernier, par le Conseil de sécurité des Nations unies de l’envoi de la mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS) et du vote de la résolution 2700 autour du maintien du régime de sanctions contre les supporteurs des gangs criminels en Haïti et la prorogation du mandat du groupe d’experts de l’ONU sur la situation sécuritaire dans le pays.
