L’obligation de l’unité !

Il y a encore plein de gens qui ne se rendent pas compte de la gravité de la situation qu’on est en train de vivre.

Il se peut aussi qu’ils soient fous. La folie c’est avant tout une coupure de l’esprit avec la réalité, un déni ou une réinterprétation anarchique de cette réalité.

Il se peut aussi qu’ils fassent exprès par méchanceté. Par un désir obscur de vengeance ou de chaos. Certains parleront de la pulsion de mort. Là aussi, on est en plein dans la folie.

La situation qu’on vit mérite qu’on mette un frein à tous ces comportements absurdes qui nous ont minés en tant qu’individus et en tant que communauté.

Il faut surtout qu’on fait l’effort pour que le cerveau abandonne le ventre et le cul où il est logé depuis trop longtemps et qu’il regagne la place qui est la sienne.

Il faut qu’on maitrise ces réflexes absurdes de destruction qui font qu’on n’accepte aucune initiative, aucune réflexion, si ces initiatives et ces réflexions ne correspondent pas au schéma qu’on a intégré.

On refuse les vrais débats. On refuse surtout que ces débats prennent en compte le temps qui passe alors que plus le temps passe plus nous avançons vers l’abîme. S’il y a débat, il faut que maintenant nous soyons tous d’accord sur une chose. Le rétablissement de la sécurité et la remise sur pied des institutions de l’État qui passent par l’organisation d’élections libres, honnêtes et inclusives.

Nous sommes aussi prisonniers d’une presse sur les réseaux sociaux qui fonctionnent, semble-t-il, uniquement pour comptabiliser les « followers ». On entend ainsi un commentateur déclarer dans ce langage bien spécifique à ces journalistes « anpil anpil moun pral monte elikoptè a. » En fait il s’agit d’une douzaine de personnes. Bref ! Quand les bandits trucident les policiers, cela fait la une. Mais quand la PNH réussit une opération cela ne semble pas trop intéresser ces journalistes. Sauf que l’on continue à se rappeler cette fameuse opération à Grand Ravine qui avait mal tourné, échec qui avait été géré de manière pitoyable par la presse, les organismes des droits humains et même les responsables de la PNH, ce qui a nous a donné ce qu’on connait aujourd’hui.

Les citoyens qui veulent sortir de ce chaos, de cette violence doivent éviter les haines, les divisions, les zizanies stupides. Il faut faire attention à ces attitudes moralistes qui ne mènent nulle part sinon à ces culs de sacs quand justement ces mêmes attitudes moralistes stupides ont contribué à construire ce chaos. Combien regrettent aujourd’hui la dissolution de l’Armée par exemple !

On a toujours prêché l’Union. Aujourd’hui beaucoup plus qu’avant, l’union devient une nécessité, un gage de survie.

 

Gary Victor 

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