Pourquoi certaines femmes en couple préfèrent-elles un sex-toy à leur « partenaire » pour atteindre l’orgasme?

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Selon une enquête réalisée dans 5 pays d'Europe, les joujous auraient davantage la côte...

 

Les femmes en couple ont tranché

Les femmes en couple préfèrent-elles un sex-toy à leur partenaire pour atteindre l'orgasme ? Selon une enquête réalisée dans 5 pays d'Europe, les joujous auraient davantage la côte...

8 femmes sur 10 possèdent un sex-toy, selon une enquête réalisée auprès d'hétérosexuelles françaises, belges, suisses, espagnoles et italiennes. Elles sont même 53% à en détenir plusieurs, seules 21% n'en ayant aucun.

Et certains jouets sexuels ont particulièrement la cote ! Le vibromasseur est le plus répandu (61% de celles qui ont joujou érotique en possèdent un.

 

 

Le sex-toy, meilleur allié pour atteindre l'orgasme qu'un partenaire humain?

 

Certaines femmes seraient-elles devenues si addicts aux sex-toys qu'elles le préféreraient à un homme ? Pour atteindre l'orgasme, oui. C'est l'un des enseignements de l'étude, qui révèle que 63% des dames préfèrent utiliser un jouet sexuel plutôt que d'avoir un rapport sexuel avec leur partenaire (37%) pour parvenir à la jouissance.

 

Le saviez-vous ?

 

Parmi les raisons qui justifient ce choix, c'est l'efficacité qui arrive en tête : 71% des répondantes l'ont évoquée. De même, 66% affirment que les accessoires érotiques leur permettent de jouir plus rapidement. Pour d'autres, c'est aussi une question de praticité (58%) et de... propreté (42%) ! Les sex-toys auraient donc encore de beaux jours devant eux, d'autant plus que, dans l'Hexagone, jamais les femmes ne se sont autant masturbées.

 

‘’Étude réalisée en octobre 2021 auprès de 3642 femmes hétérosexuelles résidant en France, Belgique, Suisse, Italie et Espagne ayant déclaré être en couple ou mariées’’.

 

Les 6 phases de l’orgasme féminin

 

1. La phase de désir

Le désir peut survenir à la vue d’un homme ; à son simple contact. Le cœur bat plus fort, la vulve et le vagin gonflent doucement, l’utérus peut aussi réagir par quelques contractions.

2. La phase d’excitation

Ces transformations s’accélèrent. À tel point que le Dr Leleu parle d’une « véritable insurrection » dans le corps de la femme. Les tissus érectiles du vagin, de l’utérus et du clitoris se dilatent : c’est la turgescence, comparable à l’érection masculine, mais de manière interne. Les seins gonflent aussi d’un cinquième de leur volume, les mamelons se dressent et durcissent.

3. La phase de lubrification

Des perles de rosée apparaissent dans le vagin et se rejoignent pour former « un film continu », qui facilitera le glissement du pénis du partenaire. Contrairement à ce que beaucoup de personnes croient, il ne s’agit pas d’une sécrétion, mais d’une transsudation (comparable à la transpiration). Cette lubrification peut apparaître en une dizaine de secondes.

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4. La phase de plaisir en plateau

Grâce aux stimulations (pénétration, stimulation manuelle ou buccale), l’excitation et le plaisir, après être montés, parviennent à une phase dite de plateau. Les organes sexuels sont hypersensibles et gonflés au maximum. La lubrification est maintenant assurée par les glandes de Bartholin, qui sécrètent un liquide plus épais.

5. La phase orgasmique

Un peu avant l’orgasme, la respiration s’accélère, puis se suspend. Le plaisir quitte la phase de plateau et « grimpe à la verticale vers un pic ». L’orgasme correspond au plaisir le plus intense que peut ressentir le corps. Plaisir qui variera d’un être et d’un moment à l’autre. L’orgasme peut n’être concentré que sur les zones sexuelles, ou envahir le corps tout entier. Il est doux, intense, extatique ou simplement agréable, selon les cas. Le périnée, véritable acteur du plaisir, se contracte de manière incontrôlée, de 3 à 15 fois, pendant 3 à 12 secondes. Le tiers inférieur du vagin se resserre, l’utérus monte, descend et se contracte « comme pour accoucher », les tétons pointent, le corps tout entier se raidit.

 

 

6. La phase de détente

Après l’orgasme, le relâchement. Le corps, le visage et l’esprit sont complètement détendus, à tel point que certaines femmes ont l’impression d’être saoules. Les tissus érectiles se vident lentement de leur sang (ils mettront une demi-heure). La femme ne possède pas de phase réfractaire comme celle de l’homme. Elle peut enchaîner les orgasmes – si l’homme prend soin de contrôler son éjaculation ou de prendre le relais manuellement.

 

L'orgasme clitoridien

 

Anatomie du clitoris

Le clitoris est un petit iceberg : la partie qui émerge ne représente qu’1/10e de sa taille réelle. On n’en distingue en fait que le gland, recouvert d’un capuchon qui peut glisser vers le faux, formé par la réunion des deux petites lèvres. Le gland mesure de 3 à 6 mm au repos, jusqu’à 10 mm en état d’excitation. Le Dr Leleu conseille aux femmes de se placer jambes ouvertes devant un miroir et de relever le capuchon « comme on retrousse une paupière » pour regarder leur clitoris. Elles découvriront un fil qui relie le capuchon au gland : c’est le frein. Au-dessus du gland, on trouve la tige, difficile à apercevoir (car cachée par le capuchon), mais facile à sentir avec les doigts. Les deux racines de cette tige s’insèrent « sous le rebord de l’os du bassin », c’est-à-dire sous les grandes lèvres.

 

 

Le clitoris, ultra-sensible

 

Le gland du clitoris est pourvu de 8 000 corpuscules de Krause (spécialisés dans le plaisir sexuel)… contre 4 000 pour celui du pénis. Le clitoris est donc ultra-sensible et permet de ressentir chaleur, froid, douleur ou volupté.

La masturbation clitoridienne

Une moyenne élaborée à partir de différentes enquêtes l’atteste : 70 % des femmes se masturbent. Certaines commencent à 3 ans, d’autres à 60. La stimulation du clitoris, en plus d’apporter un orgasme (dans 95 % des cas, contre 45 % lorsque celle-ci est faite par un homme), éveille aussi le plaisir vaginal. Ainsi donc, on ne doit pas bannir les vibromasseurs comme sources de plaisir, toutefois il est déconseillé de les utiliser systématiquement, ceci afin de ne pas désensibiliser le clitoris au contact du doigt ou de la langue, à force de n’être stimulé que de façon intense par l’objet vibrant.

 

 

‘’Oser la création d’une vie à deux !’’

Jonas ALCE, Conseiller conjugal, familial, expert en Relation de Couples et (organisation des séminaires pour l’amélioration des mariages). E-mail : jonasalce22@gmail.com

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