Les membres du conseil présidentiel de transition ont organisé une séance de travail le 29 avril avec le haut état-major de la FAD'H, la PNH et l'unité de sécurité du Palais national pour discuter des stratégies visant à combattre l'insécurité croissante qui ravage le pays.
En effet, les membres du CPT ont rencontré les dirigeants de l'institution policière ainsi que ceux des forces armées d'Haïti (FADH) pour discuter de la sécurité des vies et des biens des citoyens sur l'ensemble du territoire.
En raison de cette vague de violence armée, il est presque impossible pour le Conseil présidentiel de siéger au Palais national selon les normes. Ce 30 avril, des bandits ont continué à semer la pagaille aux abords du Champ-de-Mars, paralysant les activités commerciales, le trafic et autres.
Dans le but d'empêcher les malfrats d'étendre encore davantage leurs tentacules, la police en collaboration avec les forces armées d'Haïti a renforcé la sécurité en barricadant des axes routiers donnant accès au Champ de Mars.
Dans la matinée du 30 avril 2024, des détonations ont été entendues non loin du Champ de Mars, ce qui a provoqué la paralysie totale des activités dans cette zone. Avant de reprendre le contrôle de la situation, des agents des forces de l'ordre, aidés de véhicules blindés, ont barricadé des voies menant à la zone de tension.
De même, une forte présence policière a été remarquée à l'angle de l'avenue Christophe et de l'avenue Charles Sumner jusqu'à la rue Monseigneur Guilloux. Cependant, non loin de la rue Capois, contraints de contourner jusqu'à la rue Saint-Honoré, des transporteurs ont emprunté l'avenue Christophe comme voie de recours conduisant à la route des Dalles.
Veron Arnault
