Le collectif des étudiants du Centre de formation pour l’école fondamentale (CFEF) continue à s'alarmer de la situation difficile des personnels au sein du secteur éducatif, livrés à eux-mêmes en ces derniers moments de crise. Selon les déclarations des syndicalistes, plusieurs d'entre eux ne reçoivent ni frais de transport ni lettre de nomination après leur stage dans les écoles fondamentales publiques. Ils réclament de meilleures conditions de fonctionnement pour exercer leur profession valablement.
En effet, plus d'une centaine de jeunes attendent leur lettre de nomination pour poursuivre leur parcours en tant qu'enseignant en cycle fondamental. Selon des syndicalistes, les dirigeants du ministère de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) ne se soucient pas vraiment d'eux.
Lors d'une conférence de presse à la rue Saint-Nicolas, le collectif des CFEFiens demande aux responsables de prendre en considération la situation critique des stagiaires, en particulier ceux ayant terminé leur stage et attendant toujours la lettre de reconnaissance pour poursuivre la formation des enfants correctement.
Selon le président du syndicat Marcatur Cupidon, le Centre d'Éducation pour l'École Fondamentale (CEFEF) est oublié par le gouvernement, il en veut pour preuve le fait, les dirigeants n'ont jamais donné suite à leurs revendications, et ce malgré les mouvements de protestation organisés.
De son côté, le secrétaire général du syndicat Cédoine Felixma a abordé la question de l'insécurité qui affaiblit presque tous les secteurs. Il a relaté qu'ils sont livrés à eux-mêmes lorsqu'ils empruntent des voies sous le contrôle des malfrats, citant Carrefour-Feuilles, Solino, et d'autres quartiers troublés en exemple.
Enfin, les membres du collectif ont annoncé qu'ils poursuivront leur mouvement de protestation pour trouver une solution soulageant leurs difficultés. Ils lancent un appel à la fraternisation, invitant les autres camarades à soutenir ces mouvements bénéfiques pour ceux qui subissent les mêmes sorts que les CFEFiens.
Veron Arnault
