Des citoyens ont manifesté dans la région métropolitaine de Port-au-Prince ce jeudi 18 janvier, pour dénoncer la passivité de l'État face aux problèmes du pays. Plusieurs activités telles que le transport et l'école ont été paralysées en raison de barricades sur les routes.
L'insécurité et la cherté de la vie sont quelques-unes des revendications des manifestants qui ont exigé le départ du chef du gouvernement avant le 7 février prochain. Dans la commune de Delmas, de nombreuses institutions, dont des écoles et des entreprises, ont fermé en raison du mouvement de protestation.
La situation a conduit à des stations de transport vidées par les chauffeurs, rendant difficile le déplacement des passagers de Delmas à Pétion-Ville en raison de la vive tension. De Delmas 33 jusqu'au carrefour de l'aéroport, appelé « Kafou rezistans», des barricades ont été érigées, bloquant la voie.
Des citoyens ont barricadé l'avenue Martin Luther King avec deux voitures toujours pour dénoncer l'incapacité des autorités à mettre fin à l'insécurité.
À Lalue, la situation n'était pas différente des autres zones occupées par les manifestants. Des protestataires ont dressé une barricade de pneus enflammés, paralysant les activités commerciales, éducatives et le trafic.
Aucun incident majeur n'a été signalé au cours de cette journée de panique qui a touché plusieurs communes du département de l'Ouest. Cependant, l'inquiétude était palpable sur le visage des habitants qui s'empressaient de regagner leurs domiciles, se demandant comment les jours à venir se dérouleront.
