PAPJAZZ est de retour à Port-au-Prince

Le festival international de jazz de Port-au-Prince revient dans la capitale haïtienne pour sa 17e édition du 25 au 28 janvier 2023, comme l'a annoncé la Fondation Haïti Jazz ce jeudi 18 janvier. Ils promettent de faire vibrer les mélomanes avec des performances d'artistes de tous horizons.

 

Pour cette édition, les organisateurs annoncent une ambiance festive, de la couleur et de la bonne humeur avec des représentations d'artistes issus de cinq territoires. « S'il y a encore des gens qui se posent la question, c'est bien à Port-au-Prince qu'aura lieu la 17e édition du festival international de jazz de Port-au-Prince. Le PAPJAZZ accueille des artistes issus de cinq territoires cette année : Cuba, Cameroun, Espagne, France, Martinique et Mexique, avec bien sûr une très belle représentation haïtienne locale et de la diaspora », a annoncé la directrice générale de la fondation, Melina Sandler.

 

Cette activité se déroulera dans l'après-midi à l'hôtel Karibe, comprenant un concert avec trois têtes d'affiche, des afters Jazz, et surtout, huit ateliers dispensés chaque matin par de jeunes musiciens au centre culturel Brésil-Haïti. « Les scènes sont au prix de 4 500 gourdes chacune, les 25 et 26 janvier, et 1000 gourdes le 27 et 28 janvier, les billets disponibles à Karibe, à la librairie la Pléiade, à Belle Optique et en ligne sur Eventbrite », a-t-elle indiqué.

 

Elle a ajouté que ce festival se déroulera sur quatre grandes scènes. À l'ouverture le 25 janvier, le trio Abe Rabade, Beethova Obas et Richard Bona offriront leurs performances sur la scène Prestige. Le 26, Jerónmo Gonzàles, Cyrille Aimée et Gwolobo seront sur la première scène de Barbancourt. Érol Josué, Ludovic Louis et Kanis seront sur celle de Sunrise Airways et Jazz Lakay. Ruy L'opéra Nussa et Kaï seront sur la deuxième scène du Rhum Barbancourt.

 

En plus de la musique, la fondation a introduit le volet cinématographique dans le festival, avec la projection de six films sur la musique, le jazz et le monde du spectacle. De plus, il y aura la mise en place cette année de « le Jazz pou timoun », au cours duquel deux ateliers seront organisés pour les enfants de 6 à 13 ans, combinant initiation à la musique, au jazz, à la peinture et au recyclage, les 27 et 28 janvier.

 

Pour clore ce festival, la fondation et ses partenaires proposent une journée de sensibilisation à la préservation de l'environnement le 28 janvier, sur la place Boyer, avec la collecte de déchets par les brigades de nettoyage, une animation DJ, jeux-concours, rara, et cette journée écologique sera présidée par Kako Bourjoli.

 

Présent à l'annonce du lancement, l'ambassadeur de l'Espagne en Haïti, Guillermo Garrido Novoa, s'est réjoui de la participation du pianiste espagnol Abe Rabade en trio avec le bassiste haïtien Gérald Kébreau à ce festival, tout en félicitant la fondation pour son sacrifice et son engouement pour la réalisation de cette édition dans un contexte particulier.

 

De son côté, l'ambassadrice du Mexique en Haïti, Joanna Gómez Rodríguez, s'enorgueillit elle aussi de la prestation du trio mexicain Last Jeronimo quintet à cette initiative. Elle en a profité pour adresser ses sincères félicitations à la fondation pour sa persévérance dans la promotion de l'espace culturel en Haïti.

 

Le directeur de communication de la Banque de la République d'Haïti (BRH), Rotschild François Junior, se dit honoré de l'association entre la BRH et la fondation dans la réalisation de ce festival, qui est un événement exceptionnel, offrant au public une animation musicale et artistique de qualité, une opportunité de créativité et d'inspiration. Il a salué la résilience des initiateurs qui se sont donnés corps et âme pour la réalisation de ce festival dans un contexte sécuritaire décrié et réaffirme la volonté du BRH dans la contribution à la promotion de l'inclusion, l'éducation musicale et de la diversité culturelle en Haïti.

 

Sheelove Semexant

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