HAÏTI / SANTE

115 600 enfants sévèrement malnutris : L’UNICEF tire la sonnette d'alarme

Alors que l'appel humanitaire pour les enfants d'Haïti est sous-financé, l'UNICEF, à travers un communiqué, informe sous la quantité d’enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère dans le pays.

En effet, selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), 115 600 enfants risquent de souffrir et de mourir de malnutrition aiguë sévère. La malnutrition aiguë sévère (MAS) est la résultante d'une insuffisance d'apport en énergie (kilocalories), graisses, protéines, etc.

De manière générale, le faible accès aux soins de santé, les pratiques alimentaires inappropriées, surtout pour les nourrissons et les enfants, représentent les principales causes de cette malnutrition aiguë sévère, selon Bruno Maes représentant de l'UNICEF en Haïti.

Nombreux sont les parents, à ne pas pouvoir nourrir convenablement leurs enfants à cause de la prolifération des gangs empêchant du coup la libre circulation des produits et denrées à travers le pays.

Cette violence armée a malheureusement contribué à multiplier la quantité d'enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère, également appelée : émaciation sévère. 

Toujours selon le communiqué, le pays connaît une hausse de 30 % des cas par rapport à 2022.

Rappelons toutefois que les besoins nutritionnels nécessaires au bon fonctionnement du corps sont apportés par trois grandes catégories de nutriments : les macronutriments, les micronutriments, et les fibres.  

Énumérons, quelques facteurs d'ordre conjoncturel qui pourrait contribuer à l’insécurité alimentaire.  

L'instabilité politique, la mauvaise gouvernance économique, le manque de visions en matière de politique alimentaire, etc.

Les indicateurs sont au rouge pour le département de l'Ouest ou un enfant sur cinq présente actuellement, une forme de malnutrition, en raison de la violence des bandes armées depuis deux ans. 

7.5 %, soit deux pourcentages de plus que la moyenne actuelle dans le département de l'Ouest touché par la violence. 

Enfin, les organisations de droits humains dont le SKL par le biais du révérend père Jean Gardy Maisonneuve, appelle au respect du droit à l'alimentation, et invite le gouvernement à prendre toutes les mesures afin d'éviter le pire pour octobre 2023 selon monsieur Bruno Maes. 

Gérard H Resil 

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