Les résidents de L’HUEH demandent des mesures concrètes au gouvernement, et notamment au directeur fraîchement nommé, et des réformes dans les secteurs du sanitaire et du médico-social. Ils ont apporté un démenti formel, au sujet d’une éventuelle reprise des activités au sein du plus grand centre hospitalier du pays, contrairement à des rumeurs qui laisseraient croire le contraire.
Les hôpitaux publics, particulièrement l’HUEH, sont-ils en train de craquer ? En tous les cas, depuis plus de deux mois maintenant, les résidents de l’Hôpital général sont entrés en grève dénonçant la situation extrêmement « dégradée » du secteur et « l’inaction » du gouvernement.
En dépit de l’installation d’un nouveau directeur général à la tête de l’HUEH, la position des résidents reste inchangée et ils poursuivent leurs revendications contre les conditions de travail inacceptables et la mise en danger de bon nombre de patients et d’agents hospitaliers avec, par exemple, le rationnement sévère de l’électricité.
Nous sommes conscients que cela commence à perdurer, depuis que nous sommes en arrêt maladie pour protester contre les conditions de travail. On en arrive là, parce que malgré leur engagement, les résidents sont à bout, épuisés et incapables d’assurer une prise en charge de qualité, ce qui est insupportable pour eux, a indiqué Samuel Georges, orthopédiste, et porte-parole des résidents de l’HUEH.
En outre, le Dr Georges est revenu sur les frais alloués aux résidents et continue de demander une augmentation en promettant de poursuivre avec la grève jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction.
Cette grève déclenchée depuis plus de 2 mois agite l’opinion dans un contexte particulier d’insécurité avec des malades qui perdent leurs vies faute de soins. Ils continuent de se plaindre en dépit du nettoyage de la cour, contre les mauvaises conditions à l’intérieur de l’hôpital avec la présence de rongeurs, de blattes et de moustiques.
Gerard H . Resil
