Nouvelle géographie littéraire haïtienne

L'émergence d'une nouvelle génération reste corrélée au possible remplacement de l'ancienne. Cette perspective demeure autant possible qu'en littérature. Puisque l'interdépendance entre les époques et les générations se reflètent et se correspondent. Ainsi l'irruption d' une nouvelle génération dans la littérature haïtienne n' est plus qu'une urgence et réponde de la nécessaire solidarité intergénérationnelle évoquée ci-dessus.

La littérature haïtienne d'une bonne partie du XXe siècle reste très liée au processus de centralisation du pays opérée par l'oncle Sam et poursuivie par les Duvalier, père et fils. La domination politique et économique de Port-au-Prince acquise, -et réalisée au détriment des provinces autrefois autonomes- sera aussi culturelle avec la constitution de la Capitale comme lieu de légitimation littéraire et symbolique.

Ce point de vue ne peut être soutenu que dans une perspective intelligible ou dans l' intelligibilité du processus historique de la transformation du territoire périphérique ( les régions provinciales d'Haïti, jadis autonomes) en un espace centralisé ( République de Port-au-Prince), ce qu' Antoine Rivière a qualifié la mutation "du territoire multipolaire à la macrocéphalie territoriale" dans son article « Haïti : des collectivités territoriales écartées de la reconstruction », in Les Cahiers d’Outre-Mer, 279, (2019). Georges Anglade, dans "L’Atlas critique d’Haïti" ( 1982), par ailleurs, a étudié le phénomène de la mise sous couple réglée des villes de l' hinterland haïtien lors de l'occupation américaine (1915-1934) et la dictature duvaliériste ( 1957-1986). Gérard Pierre-Charles, interrogeant le processus de métamorphose de la capitale en République de Port-au-Prince, a noté que ladite « dénomination traduit l’importance politique de la capitale dans un cadre de centralisation excessive » (Pierre-Charles, 2004). Alors que le monde urbain, du XIXe et du début du XXe siècle, était structuré autour d’un ensemble de villes portuaires aux caractéristiques identiques, comme le souligne l’historien Pierre Buteau, en ces termes, toutes ces « villes  disposent d’un service de douane, d’une administration, où on s’adonne aux spéculations commerciales et aux intrigues politiques » ( Buteau, 2004).

 

Mise en contexte : Historicité du processus la transformation du territoire périphérique en un espace centralisé

Antoine Rivière a présenté dans les termes les plus généraux le processus de centralisation du territoire national, de là partant, le refus de toute perspective de décentralisation effective qu'il explique par "la réticence des gouvernements successifs à mettre en œuvre la décentralisation [ et ceci ~ c'est nous qui soulignons~] réside en partie dans des représentations issues de l’évolution de l’organisation territoriale qui révèle une opposition mutuelle ancienne, mais d’actualité, entre le pouvoir et les formes successives d’autorités locales ainsi qu’une relation ambiguë entre le pays et sa capitale"( Rivière, 2019).

En outre, poursuit-il, " l’organisation spatiale héritée de la colonie française"( Rivière, 2019) a été rarement bouleversée  et les corps armés détenant la gestion du territoire, maintenait la "population paysanne cantonnée aux limites des anciennes plantations" (Anglade, 1982 ; Barthélemy, 1987). Citant Michel- Rolph Trouillot, le géographe Rivière a reconnu que " le réseau urbain poursuivait alors une dynamique de développement multipolaire" (Trouillot, 2000). Si bien que "le relief et l’absence de communications terrestres soutenues entre ces différents centres, pour la plupart côtiers, ont permis leur développement indépendant. Chaque centre dominait un espace régional, exportait les productions de son hinterland, disposait d’une armée locale, d’une élite".

La dynamique entretenue par les territoires périphériques ( les villes de province au XIXe) s'est muée et constituée en de véritables lieux de contestation ou d'opposition au pouvoir central ( Anglade, 1982 ;  Calmont, 2015 ;  Rivière, 2019). Cela est rendue possible par la constitution, et " le soutien des bases paysannes et des armées régionales","[ les] revenus d’exportation générés par le commerce international,[ et] la création de mairies autonomes sur le plan budgétaire"(1843) ( Rivière, 2019). Il ne faut pas oublier que c'étaient des principales villes de l'hinterland que partaient les révoltes contre le pouvoir politique d'alors.

Il faut se rappeler qu' en dépit de la concentration des activités industrielles, Port-au-Prince n' exerçait une domination économique et militaire parcellaire sur les régions de l' arrière-pays ( Turnier, 1985 ;  Rivière, 2019).

Le rôle de la centralisation du territoire, de ces espaces périphériques vécus comme des lieux  de révolte, incombera d'abord, à l'Occupant américain ("réseau routier reliant les principales villes à la capitale, modernisation des équipements portuaires, mesures fiscales incitatives, désenclavement des activités économiques" (Rivière, 2019 ; Devauges, 1954), et suivra son long cours pendant la dictature de Papa Doc. In fine, ce concours de circonstances aboutira à la macrocéphalie territoriale, à l'établissement de l' hégémonie de Port-au-Prince, "face aux forces centrifuges" des l'arrière-pays ( Rivière, 2019 ;  Lucien, 2013 : Voltaire, 1982).

 

Urgence d'une nouvelle génération littéraire

Le processus de la macrocéphalie territoriale expliqué peut servir de pistes ou de cadre d'analyse de ce phénomène sur le terrain littéraire.

Toute société évolue dans une dynamique intergénérationnelle où les strates ou composantes s'intègrent ou s'opposent. D'une démarche solidaire, les générations peuvent constituer entre elles des courroies de transmissions de valeurs, de compétences, des passerelles de cordialité, de consensus et d'entente. La littérature, lieu évident de  marquage de sa présence au monde, reste tributaire de l'échelon générationnel où les  groupes, écoles ou cercles d'artistes et d'écrivains se réunissent autour d'un projet, formules des idées communes à époque donnée. Il est évident et cela participe même du cycle vital que les générations d'hommes, de femmes se succèdent. Il n'est aucunement

différent du littéraire où les groupes peuvent se suivent, mais ne se ressemblent pas. Disons -le clairement !

La vieille garde, née autour des années 1940 jusqu'au début des années 1970, ont déjà laissé leur marque dans la littérature haïtienne contemporaine et signé leur "présence au monde". Les écrivains de la génération 40 au début 70 abordent la phase descendante de leur carrière,  aménagent graduellement leur " exit" dans la littérature contemporaine. L’ essentiel de la production littéraire de l’époque est déjà passé sous presse ou en édition. En outre, ces écrivains ont glané lauriers et reconnaissances, de nombreux prix à travers le monde littéraire francophone qu' anglo-saxonne. Leurs œuvres les plus marquantes ont été traduites et étudiées dans les universités du monde. Le printemps qui a assez fleuri ne saurait être gage d'éternité, alors que l'hiver monte au galop. Place maintenant à une nouvelle génération littéraire ! En fait, la génération de 1940 au début de 1970 n'a plus d'un 1 million d'heures à vivre et clouer cette évidence ne tue pas, et ne signifie point :  souhaiter la disparition prochaine de ces têtes fleuries. Hors propos !

En dépit de tous les remarques et objections, une nouvelle dynamique s' opère dans l'objet Littérature haïtienne. Elle se définit sur différents plans, notamment générationnel, qualitatif, littéraire. La génération éclose au détour de 1977 au début des années 2000 dessinent une nouvelle perspective dans le domaine de littérature haïtienne. Il faut reconnaître que l'apparition des nouvelles technologies de la communication et de l'information et la présence renforcée des réseaux sociaux dans le paysage socioculturel demeurent un élément fondamental qui a permis -sinon de le casser- de mettre à mal, de contester le monopole de cooptation, de légitimation, d' expérimenter une nouvelle forme de visibilité, au-delà des cercles de légitimation traditionnels ( groupes ou cercles littéraires, radio, TV, presse écrite). Certes, tout y passera, le meilleur, le moins bon, l' exécrable !  Le nombre des textes ou des extraits lykés, partagés, sur les réseaux sociaux ( WhatsApp, X, Snapchat, Tik tok, Instagram), ne saurait être une totale gage de nouvelle légitimation, de légitimation avérée, mais, dans la perspective néo-visuelle à l'œuvre, ceci offre une nouvelle fenêtre, au-delà des cercles autarciques, fermés et claniques de légitimation traditionnelle.

Concédons, certains médias en lignes et des utilisateurs des réseaux sociaux  partagent, colportent souvent des “ fausses informations”, “des fakenews”, des “commérages” etc, toutefois, reconnaissons que ces réseaux ont toute leur utilité dans le village global.

Dans un article publié en 2023, dans les colonnes de Le National, on a formulé les remarques suivantes sur les réseaux sociaux et leur importance. En effet, dans le monde contemporain, les réseaux sociaux ou les médias en ligne occupent une place fondamentale dans le vécu des gens à l'échelle globale. Les chiffres, se rapportant au taux de connectivité à l'Internet d'un continent à l'autre, malgré les disparités notables, évoluent et ont tendance à progresser irréversiblement. Les internautes utilisent de manière continue les réseaux sociaux (WhatsApp, Facebook, Messenger, Twitter etc) afin de s'informer ou de partager des infos, des messages et vidéos, voix et photos. Soulignons par ailleurs que le taux sans cesse croissant de pénétration internet a permis au monde “de prendre son l’envol avec la création de médias indépendants, de blogs, et de groupe de discussions”(Kouassi, 2018).

Si la citadelle de la légitimation traditionnelle paraît assiéger, la légitimation littéraire actuelle ne peut venir que de la bonne facture qualitative des textes, de la réception des œuvres, dans une certaine mesure des prix et de l'émergence d'une nouvelle génération de créateurs talentueux et divers. Une nouvelle géographie littéraire haïtienne venue non seulement de la capitale, mais aussi des villes de l' hinterland haïtien. Cette dynamique nouvelle est en train d' être amorcée ou s'amorce déjà dans le paysage littéraire national. Un tableau Back to the future puisque, au XIXe siècle, en raison de l'autonomie de fait des diverses régions d'Haïti, il s'est développé dans les sociétés provinciales d'alors autour des journaux et des élites, des créateurs lesquels écriront les plus belles pages de notre littérature ( Durand, Delorme, Firmin, ( Le Cap) Tertulien Guilbaud, George Sylvain ( Port-de-Paix), ( Alcybiade Pomeyrac, Charles Moravia ( Jacmel), Fernand Hibbert, ( Miragôane), Vilaire, Edmond Laforest, Émile Roumer, Jean Brière, Roussan Camille ( Jérémie), Paul Lochard, Carlos Saint-Louis ( Petit-Goâve), Stéphen Alexis ( Gonaïves), Jean Price Mars ( Grande Rivière du Nord), etc. Cette dynamique, malgré la centralisation opérée à marche forcée par les Américains ( 1915-1934), poursuivait lentement son cours. Celle-ci s'essoufflera pendant la dictature des Duvalier ( centralisation outrancière du pays, migration des élites vers la République de Port-au-Prince, exil des élites en terres étrangères ( Amérique du Nord, Afrique Noire, Europe, notamment), règne de l'obscurantisme, etc.) pour finalement anéantir la vie culturelle dans les villes provinciales. Georges Anglade a étudié le processus de l' anéantissement autonomiste dans les différentes régions d'Haïti pendant l'occupation américaine de 1915 et lors de la dictature duvaliériste (1957-1986), dans son essai " L'espace haïtien" (1982).

Dans la société post 2010, avec l'excursion des réseaux sociaux dans le paysage socioculturel, il se dessine une nouvelle géographie littéraire en Haïti. Les nouvelles voix viennent des différentes villes du pays. Elles y demeurent et font de brèves haltes dans la capitale. Port-au- Prince ne tient plus comme l'unique lieu de légitimation littéraire en dépit du fait que la première ville du pays - laquelle est en train de cuire dans le jus des gangs et de leurs affidés- regroupe les principaux journaux de la presse écrite, rediffusée et télévisée, éditions, espaces culturels, etc. Les créateurs ( poètes, romanciers, essayistes, critiques, dramaturges, etc) peuvent demeurer en province ou à l'étranger et continuer à produire des contenus littéraires de qualité. Peut-on appeler cela, une sorte de revanche tardive sur la société de légitimation port-au-princienne. À l' écart ou sous l' œil indirect et inquiet des pontes, les nouvelles voix s'affirment en délégitimant le discours monopolistique, piochant, tâtonnant certes, mais traçant leurs voies résolues dans la littérature haïtienne contemporaine.

Il n'y a nul doute que les réseaux sociaux ont participé, participent encore dans la délégitimation du discours monopolistique littéraire ancrée sur la cooptation des pairs. Ceux-ci ont contribué à asseoir une nouvelle forme de légitimation (graduelle). Si bien que ce sont aucunement les nouvelles voix qui se mettent au diapason, mais aussi les écrivains de la génération 1940-1970.

Les créateurs de la nouvelle génération ( fin des années 1970 au début des années 2000) -que nous nommons les nouvelles voix de la littérature haïtienne contemporaine- ont commencé à publier leurs œuvres dans les revues et anthologies ( Boutures, Revue Rankont, 24 Poèmes pour Gonaïves, Jeunes Poètes d'Haïti, etc.) dans la première décennie des années 2000. Les premières œuvres réunies en bouquins seront publiées notamment en Haïti ou l' étranger après le séisme de janvier 2010.

Des extraits de textes poétiques, de nouvelles littéraires, de romans, d'articles de critiques sont publiés dans les journaux et revues en Haïti et à l' étranger ( Le National, Le Nouvelliste, Do kre i s, Legs littérature, Revue 360, etc.)

Les démarches épousent une nouvelle approche et abordent des thématiques novatrices qui illustrent le dénuement, le délabrement, la déconstruction, la mise à mort de l'homme haïtien en perpétuelle lutte contre les forces de l'ombre ( intérieure/ extérieure).

D'horizons divers, ils appartiennent aux deux sexes et à la génération fin 1970, 80 et 90. Ils viennent de l' hinterland haïtien et nombre  d' eux y résident encore. Ils sont originaire du Grand Nord que du Grand  Sud. Port-de-Paix, Cap-Haitien, Gonaïves, Jacmel, Petit-Gôave, Anse-à-Veau, Miragôane, Côte de fer, Les Cayes, Jérémie, Île à  vache, Mirebalais, Port Margot, Léogane, etc. Ce relevé pas totalement exhaustif témoigne de la nouvelle géographie littéraire d'auteurs en Haïti. Il formule l' hypothèse possible d'une littérature dont les moteurs remontent de la périphérie, s'imposent à l'intention du centre et se constituent hors des lieux de légitimation traditionnelle.

 

Pour  le région du Sud-est :

On a noté des Poètes, un romancier, dramaturge, animateur culturel.

Jacmel :  Inéma Jeudi, Jacques Adler Jean-Pierre, Ar Guens Jean-Marie

Côte de fer :  Jean D'Amérique

 

Pour la région du Sud :

Nommons les Romanciers et poètes

Cayes : Billy Mondésir, Saika Céus, Louis Bernard Henri, I. Volcy, D. Petit-Frère

Île a vache : Jean Kechener Daré

 

Pour la région du Nord-Ouest :

Un Romancier, les Poètes :

Port-de--Paix : Anivince Jean-Baptiste, Douglas Zamor

Christ-Falin Oralus

 

La Région de l'Artibonite :

Les Poètes 

Gonaïves :  Fergueson Thermidor, Selmy Accilien, Richardson Auguste, Djevens Franssaint

Des Chapelles :  Marie Ange Claude

 

La Région de l'Ouest :

Les Poètes, Critiques littéraires, nouvellistes, conteurs, dramaturges

Petit-Goâve :  Handgod Abraham, Carl Henry Pierre, Ducarmel Alcius,  James Stanley Jean-Simon, Adeline Bonhomme, Adelson Elias, Samuel Clermont

Léogane : Witensky Lauvince

Miragoane ( les Poètes) :  Erickson Jeudi, Fred Edson Lafortune, ( Anse a veau)

La Région du nord  : ( les Poètes)

Cap-Haitien : Elbeau Carlinx,

Ileus Papillon, Joubert Joseph

Hinche :  James Noël ( romancier, poète)

Mirebalais :  Coutechève Lavoie Aupont ( poète)

Jérémie ( poète, romancier) : Jean Junior James Rolph, Evens Wèche 

En terre étrangère (les romanciers, poètes) : Mackenzie Orcel, Jean Watson Charles, Webert Charles, Jean Néhémie Dahomey, Kerline Lovely Fifi, Mackendy Simon, etc

En dehors  de la périphérie, on a relevé les écrivains suivants.

Pour la région métropolitaine de Port-au-Prince, la palme revient à Medhi Étienne Chalmers, Edgar Dauphin, Jean Emmanuel Jacquet, Dangelo Néard, Gaëlle Bien-Aimé, James Fleurissant, W. S. Fifi, Anderson Dorvilas, Mlikadol’s Mentor, etc.

 

James Stanley Jean-Simon

E-mail : jeansimonjames@gmail.com

 

Bibliographie

-Anglade G., 1982 – Atlas Critique d’Haïti. Montréal, Groupe d’études et de recherches critiques d’espace, Université du Québec à Montréal (UQAM), 79 p.

-Buteau, Pierre, Culture et musique populaire dans la Caraïbe, Rencontre, Cresfed, 19 | 2004 p. 61-67

-Calmont A., Mérat P.-J, (dir.), 2015 – Haïti entre permanences et ruptures – une géographie du territoire. Matoury, Ibis Rouge Éditions, 602 p.

-Devauges R., 1954 –  « Une capitale antillaise : Port-au-Prince (Haïti) ». Cahiers d’outre-mer, n° 26, avril-juin, pp. 105-136.

-Jean-Simon, James Stanley, Les Réseaux sociaux et médias en ligne en Haïti, futur vecteur de la contestation populaire, in Le National, 5 juillet 2023

https://www.google.com/url?q=http://www.lenational.org/post_article.php%3Ftri%3D1209&sa=U&ved=2ahUKEwiqo9ir676DAxVXJUQIHXs_BrUQFnoECAAQAg&usg=AOvVaw2A2v5fOzdVYyLE-qP1y_kz

-Kouassi, Carole,  Réseaux  sociaux et blogs, l'opposition qui dérange des dirigeants africains, Africanews.com, édition du 19 juillet 2018

-Lucien G-E, 2013 – Une modernisation manquée – Port-au-Prince (1915-1956). Vol. 1 : Modernisation et centralisation. Port-au-Prince, Éditions de l’UEH, 285 p.

-Pierre-Charles, Gérard, « Port-au-Prince l’inconnue », Rencontre, 19, Cresfed| 2004, 44-50

-Rivière, Antoine, « Haïti : des collectivités territoriales écartées de la reconstruction » Les Cahiers d’Outre-Mer, 279 | 2019, 245-266. ( Référence papier)

Référence électronique

Antoine Rivière, « Haïti : des collectivités territoriales écartées de la reconstruction », Les Cahiers d’Outre-Mer [En ligne], 279 | Janvier-Juin, mis en ligne le 01 janvier 2022, consulté le 02 janvier 2024. URL : http://journals.openedition.org/com/10204 ; DOI : https://doi.org/10.4000/com.10204

-Trouillot M.-R., 2000 – « Port-au-Prince, Haïti : l’État d’un siège ». Lire Haïti, Vol. 1, n° 1, Sept.-Déc., pp. 5-13.

-Turnier A., 1955 – Les États-Unis et le marché haïtien. Port-au-Prince, Banque de la République d’Haïti, 2005, 355 p.

-Voltaire L., 1982 – Port-au-Prince: Growth of a caribbean primate city, 176 p.

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