Il me faudrait peut-être ce visage…

Il me faudrait peut –être ce visage pour dire ô toi ma ville      Ta blessure livrée comme un orgasme pur sous la gueule des pierres à l’avenir du vent      Ici la terre   pleure

 

Ici la  terre qui saigne

semble faire ses adieux

aux armes et aux hommes    

 

Ce souffle qu’il me reste encore

peine à lire  

l’éparpillement  

Les lézardes aux cœurs de nos maisons    

Les lézardes au cœur de nos chansons

 

Les mots me tentent    

Les mots me manquent    

 

Ma ville saigne     Pourtant il me faudrait

ce prétexte pour lire  sous la terre engloutie

 

Toutes ces ombres

Tous ces prénoms

 

 (8 Février 2010)

James Stanley Jean-Simon

 

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