Il me faudrait peut –être ce visage pour dire ô toi ma ville Ta blessure livrée comme un orgasme pur sous la gueule des pierres à l’avenir du vent Ici la terre pleure
Ici la terre qui saigne
semble faire ses adieux
aux armes et aux hommes
Ce souffle qu’il me reste encore
peine à lire
l’éparpillement
Les lézardes aux cœurs de nos maisons
Les lézardes au cœur de nos chansons
Les mots me tentent
Les mots me manquent
Ma ville saigne Pourtant il me faudrait
ce prétexte pour lire sous la terre engloutie
Toutes ces ombres
Tous ces prénoms
(8 Février 2010)
James Stanley Jean-Simon