.png "51")
L'Association haïtienne des entreprises de construction (AHEC), dans une note de presse diffusée en date du 21 mai 2021, s'est dit profondément préoccupée par la dégradation de la situation du pays. Depuis près de trois ans, l'HAEC subit, comme les autres secteurs, une crise dont « les conditions sont d'une ampleur exceptionnelle ».
À l'instar des autres secteurs de la vie nationale, le secteur de la construction vit des moments difficiles. Les projets de bâtiments publics sont de plus en plus rares et l'État haïtien refuse d'honorer ses dettes envers des entreprises de ce secteur. Autant de constatations qui portent l'Association haïtienne des entreprises de construction (AHEC) à exprimer sa profonde préoccupation dans une note de presse.
De plus, dans sa note, l'AHEC s’inquiète pour ses membres qui risquent de connaître de faillite. Une situation qui, d'après cette association, pourra entraîner une perte massive d'emplois dans le secteur. « Le secteur de la construction est entré dans ce cycle dangereux de la récession parce qu'en premier chef, l'État a arrêté de faire appel aux entreprises du BTP pour les travaux d'infrastructures », déplore l'AHEC.
Aussi, l'AHEC souligne que l’insécurité généralisée et les troubles politiques limitent : « la libre circulation des biens et services n'incite plus les entreprises à prendre part aux appels d'offres lancés par certaines institutions publiques ».
Estimant que tout doit être fait pour éviter les effets durables de cet enlisement continu, l'AHEC demande aux différents acteurs de la crise et aux pouvoirs publics de tout mettre en œuvre, pour que le pays retrouve sa stabilité. « Un dialogue franc et sincère est inévitable », selon la note de l'AHEC.
Peterson Jean Gilles
