L’Union européenne souhaite avoir des relations intenses avec Haïti

Les organismes internationaux sont déjà en train de travailler avec le nouveau gouvernement. C’est en effet un pas important pour le pouvoir de Jovenel Moise qui compte plus que jamais sur le support de la communauté internationale pour au moins essayer de réaliser quelque chose de concret avant la fin de son mandat.

Les premiers pas sont en train d’être réalisés en ce qui concerne la coopération entre ces nouveaux dirigeants et la communauté internationale. Lors d’une visite de courtoisie effectuée à Techno Group communication (Radio Pacific, Télévision Pacific, Journal Le National), la représentante de l’Union européenne en Haïti, Sylvie Tabesse, a profité pour le point sur les relations entre Haïti et l’Union européenne. Ainsi, la diplomate a renouvelé l’engagement de l’organisation internationale à appuyer les efforts de développement en Haïti, d’avancer tout en prenant le soin de corriger ce qu’il y a lieu de corriger.

Les relations avec le pays sont, en effet, prioritaires. Sylvie Tabesse affirme que l’UE est une amie de longue date d’Haïti. Et d’après elle, l’organisation internationale compte avoir des relations encore intenses avec le pays sur le long terme. Les efforts de l’Union européenne, dit-elle, visent à appuyer le pays vers un développement durable, pérenne et qui donne à chacun sa chance. Mais, pour des résultats plus efficaces, la représente de l’Union européenne espère donc trouver le support inconditionnel des Haïtiens.

S’agissant des relations avec ce nouveau gouvernement, Mme Tabesse a informé que l’Union européenne attend juste d’avoir des réunions de travail afin de prendre connaissance de la feuille de route et de voir dans quelle mesure l’Union européenne pourrait appuyer les actions prioritaires pour le pays. En effet, c’est un début prometteur. Une déclaration pleine d’espoir pour le pays en général, et ce nouveau gouvernement en particulier, qui a tant besoin du support de la communauté internationale pour asseoir ses projets de développement.

Il faut dire que ces nouvelles autorités haïtiennes n’ont éprouvé aucune difficulté à poursuivre les relations entre Haïti et les membres de la communauté internationale présente dans le pays. Le soir même de l’installation de ce nouveau gouvernement, l’ambassadeur américain, Michèle J. Sison, avait déclaré que le Gouvernement américain est prêt à travailler avec ce nouveau gouvernement. Quelques jours après, les premiers pas ont été réalisés. Plusieurs séances de travail ont déjà eu lieu entre l’ambassadeur des États-Unis à Port-au-Prince, Michèle J. Sison, et des officiels du gouvernement, dont le Premier ministre Joseph Jouthe, les ministres de l’Économie, Michel Patrick Boisvert, des Affaires étrangères, Claude Joseph et de la Justice, Lucmanne Delille.

Au menu des échanges entre la diplomate américaine et le garde des Sceaux de la République, le renforcement de l’État de droit, la lutte contre la corruption, le renforcement de la Police nationale et l’appui à la lutte contre le kidnapping. La diplomate a ainsi fait remarquer que le Gouvernement américain s’évertue à définir les principaux secteurs de coopération avec les nouvelles autorités haïtiennes. Depuis toujours, les représentations diplomatiques en Haïti, notamment les Américaines ont accordé une priorité à la lutte contre la corruption. Ce thème a également été débattu lors des séances de travail avec le grand argentier de la République et le chancelier haïtien.

Par ailleurs, des séances de travail ont déjà eu lieu entre ce gouvernement et la représentante du secrétaire général de l’ONU en Haïti également. La représentante du secrétaire général de l’ONU et cheffe de la BINUH, Hellen Meager La Lime, a eu notamment des échanges avec le ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriales, M. Audain Bernardel. Et dans une note publiée par le chef du gouvernement, Joseph Jouthe, la semaine écoulée, des informations concernant les séances de travail avec les diplomates Michèle D. Sison et Ellen Meager ont été fournies. Dans la note de presse, il a été indiqué que les États-Unis avaient lancé un appel pressant à ce nouveau gouvernement afin d’adresser au plus vite les problèmes de sécurité publique, de relance de l’économie et de l’organisation des élections.

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