Le Premier ministre se recueille sur le site du massacre de la ruelle Vaillant

Le Premier ministre Ariel Henry a déposé une gerbe de fleurs ce 29 novembre qui ramène le 34e anniversaire du massacre de la ruelle Vaillant.

Ainsi, le chef du gouvernement a humblement salué la mémoire de ces vaillants compatriotes qui voulaient exercer leur droit de vote qui est un exercice démocratique.

« En ce 29 novembre marquant les 34 ans du massacre de la ruelle Vaillant, je dépose cette gerbe en mémoire de nos victimes, de paisibles citoyens et électeurs, tués, bulletins en main, pour la cause de la démocratie. Que cet acte odieux et barbare ne se reproduise plus jamais », pouvait-on lire sur le compte Twitter du chef de la Primature.   

Des élections, considérées comme le premier scrutin dans l’ère démocratique après la chute des Duvalier, allaient être noyées dans le sang par  des membres des Forces armées d’Haïti.

La cérémonie officielle a duré quelques minutes. Par ailleurs,  plusieurs organisations politiques de l’opposition étaient aussi sur place pour rendre un vibrant hommage à ces victimes, qui, tôt dans la matinée du 29 novembre 1987, étaient en ligne dans les bureaux de vote pour participer aux premières joutes électorales post Duvalier.  

« C’est comme un devoir de mémoire pour cette nouvelle génération de jeunes haïtiens de savoir ce qui s’est passé un 29 novembre comme aujourd’hui où plusieurs de nos frères et sœurs ont été lâchement assassinés avec leur bulletins en main par des assassins avides de pouvoir », a rappelé l’un des membres du Secteur démocratique et populaire, Daril Baltazar.

Ce dernier a, en outre, dénoncé la passivité des autorités et accusé le  régime PHTK qui, selon lui, est complice de plusieurs autres massacres qui sont tous restés impunis.

« Plusieurs autres crimes avec la complicité du régime PHTK ont mis en échec l’implémentation de plusieurs projets haïtiens incarnée par les valeurs progressistes et démocratiques »,  a soutenu le militant politique.

Il annonce, pour le 21 décembre 2021, la construction d’un mausolée à la mémoire des victimes tombées en remplissant leur devoir de citoyen et souligne qu’Haïti a raté cet élan démocratique.   

                                                                                                                  

Gerard H. Resil     

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