Des employés du CNE ont manifesté pour réclamer leurs salaires

Des employés du Centre national des équipements (CNE) ont foulé le macadam ce 15 mars en vue de réclamer leur salaire suspendu depuis octobre 2022. Le blocage des rues et des quartiers comme Charles Summer, Bois-Verna, avenue Christophe et autre par les agents du CNE a paralysé la circulation. Le président du syndicat de cette institution Wildrick Séjour a critiqué le gouvernement qui ne se penche plus sur les conditions de travail des personnels.

Après 6 mois sans recevoir leurs appointements, des travailleurs de CNE se plaignent de la situation qui selon eux s’aggrave de plus en plus. Par ailleurs, des matériels par exemple des camions à ordure, des transporteurs d’eau et autres ont servi de barricade lors du mouvement de protestation des agents de cet organe dans certains axes de la capitale.

Par rapport aux blocages, des automobilistes ont dû emprunter d'autres voies, soit franchir l’avenue John Brown ou Turgeau pour avoir accès au Centre-ville. Cette situation a provoqué un énorme embouteillage.

Le syndicaliste Wildrick Séjour n’a pas mâché ses mots lors du mouvement revendicatif. Rencontré à l’avenue Charles Summer devant les locaux du ministère de la Justice et de la Sécurité publique (MJSP), il a déclaré qu’ils resteront dans les rues jusqu’à ce que leur salaire soit versé.

«  D’octobre 2022 à mars 2023 sans être payé dans un tel contexte, nous sommes livrés à nous-mêmes. Le ministère de l’Économie et des ne nous a rien dit à propos de notre paiement », a déclaré le responsable du syndicat de cette structure qui demande à ses collègues de ne rien lâcher.

Plus loin, certains conducteurs du CNE ont demandé au ministère des Travaux publics, Transport et Communications (MTPTC) de s’intéresser à ce dossier. Les manifestants affirment qu’ils ont des problèmes à joindre les deux bouts.   Ils ont déclaré qu’ils sont prêts à continuer avec le mouvement si rien n’est fait.

«  Avec ou sans le soutien de la population, nous resterons sur le pavé tout en espérant que nous serons payés sous peu » a conclu Wildrick Séjour.

 

Veron Arnault

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