L’Institut national pour la défense des droits économiques, sociaux et culturels (INDDESC) se préoccupe de la santé en Haïti

L’institut national pour la défense des droits économiques, sociaux et culturels (INDDESC) s’est penché sur la situation et le mode de fonctionnement des centres hospitaliers dans le pays. Lors d’une conférence de presse ce 15 mars, Me Frédo Jean-Charles, président de cette structure, a critiqué les dirigeants de l’État qui ne font rien pour résoudre la crise sanitaire dans le pays. Plus loin, il a fait savoir que l’article 19 de la Constitution haïtienne basé sur le droit à la vie et à la santé est méprisé par les autorités en place.

L’hôpital universitaire d’État d’Haïti (HUEH) toujours en grève même après l’installation d’un nouveau directeur, le Dr Jude Milcé, le 11 mars dernier. Les résidents de ce centre qui réclament un montant de 55 000 gourdes comme salaire ont barricadé la rue Saint-Honoré en signe de protestation.

La suspension des services a provoqué une chute totale de notre système de santé. Malgré tout, aucune décision n’a été prise pour rendre cet hôpital opérationnel.

« Nul n’est censé vivre dans cet état ou les nombreux droits sont presque oubliés par le gouvernement du pays » a débuté le responsable de l’INDDESC lors de son discours.

D’après le dirigeant de la structure de défense, la situation a dégénérée depuis l’accession au pouvoir du Premier ministre Ariel Henry, qui ne soutient plus les travailleurs de santé dans le pays. Incapable de fonctionner, malgré la lutte des syndicats des personnels de santé, comme par exemple la Fédération nationale des travailleurs de santé (FENATRAS), les demandes restent toujours sans réponses.

Plus loin, Me Frédo Jean Charles a critiqué certains médecins qui ont été élevés à la direction du pays. Il en a profité pour citer le nom du Dr François Duvalier, Jacques Guy Lafontant et pour l’instant le neurochirurgien Ariel Henry qui ne se sont pas préoccupés du système de santé dans le pays.

En plus de cela, la structure de défense (INDDESC) fait appel à la population haïtienne pour insister auprès des autorités en place afin de garantir le droit à la santé selon le Protocole de San Salvador et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.

 

Pour finir, selon Me Frédo Jean Charles, la négligence des dirigeants rend la situation plus compliquée. L’établissement de l’HUEH est dans un état déplorable surtout avec l’insalubrité et d’autres désastres.

Veron Arnault

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