Les élections, seule issue pour une sortie de crise, selon Défenseurs plus

De nombreuses personnalités se plaignent des conditions inhumaines dans lesquelles vivent les gens dans les quartiers défavorisés à cause des affrontements entre gangs rivaux. Des centaines de morts et des milliers de blessés ont été recensés ces dernières années sur tout le territoire par rapport à la montée de l’insécurité. Pour le co-directeur exécutif du groupe Défenseur plus, Me Antonal Mortimé, l’organisation des élections est la seule solution pour améliorer la situation.

La vie en Haïti devient de plus en plus risquée pour les Haïtiens, précisément les résidents des zones appelées «ghettos» où des bandits font la loi. Des institutions privées ou publiques ont dû abandonner certaines zones en raison de l’insécurité qui y sévit. C’est le cas de Bel-Air, Martissant, Canaan, Croix-des-Bouquets, Artibonite, etc.  

 

Selon le directeur exécutif du collectif Défenseur plus, Me Antonal Mortimé, ces actes de violence prouvent que les autorités étatiques n’ont pas le pouvoir d’administrer correctement le pays et ramener l’ordre reste un défi à relever pour le gouvernement en place.

 

«Malgré l’achat des matériels de combat pour déraciner les gangs, jusqu’à date rien n’est concret n’a été fait. Les dirigeants ne font rien pour supporter le peuple», a déclaré M. Mortimé qui a fait savoir que l’organisation des élections demeure la seule solution qui pourrait enfin donner vie à nos 3 pouvoirs (législatif, exécutif, judiciaire).

 

En ce sens, il dit espérer que sous peu les élections seront réalisées selon la voie tracée par la Constitution pour rétablir les différentes institutions et l’ordre constitutionnel. Il fait appel à la conscience citoyenne afin que les gens puissent avoir un mieux-être à travers le pays.

 

In fine, il déplore que, près de deux ans depuis l’assassinat du président Jovenel Moise, le Palais national reste toujours sans locataire. À cette phase, il s’en prend au Premier ministre, Ariel Henry qui, dit-il, a fait fi des dispositions de l’article de 149 de la Constitution haïtienne édictant qu’en cas de vacance présidentielle, le Conseil des ministres sous la présidence du Premier ministre exercera le pouvoir exécutif jusqu’à la montée d’un autre président dans un délai de 60 à 120 jours. 

 

Veron Arnault

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