La POHDH accuse l’État haïtien d’être le premier prédateur de l’environnement

Le secrétaire exécutif de la Plateforme des organisations haïtiennes des droits humains (POHDH), Alermy Piervilus, a soulevé plusieurs points sur les obligations relatives aux droits de l’homme se rapportant aux moyens de bénéficier d’un environnement propre, sain et durable.

En effet, à l’occasion de l’avant-dernière journée de la série d’activités-causeries lancée depuis le 6 décembre traitant de plusieurs thématiques ayant rapport aux droits humains, la POHDH a tiré la sonnette d’alarme sur la problématique environnementale en rapport avec les 74 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Selon le secrétaire du POHDH, cet événement coïncide avec le 31e anniversaire de la plateforme, créée le 10 décembre 1991.  

À l’occasion de la Journée mondiale du climat, la POHDH a voulu attirer l’attention de l’opinion publique en interpellant les autorités sur les enjeux environnementaux.

Une occasion rêvée pour dresser le portrait des défis liés à l’environnement et braquer les projecteurs sur les activités humaines dans son bouleversement.  

Pour le secrétaire de la POHDH c’est une plaidoirie envers une meilleure politique environnementale, qui doit passer par un examen en profondeur des obligations relatives aux droits de l’homme, en faisant la promotion des meilleures pratiques relatives à l’utilisation des droits de l’homme dans l’élaboration de politiques environnementales.

Il n’est plus qu’urgent pour le gouvernement d’élaborer une politique environnementale afin de mettre en œuvre une norme de gestion environnementale. 

 M. Piervilus a donc attiré l’attention des partis politiques et des futurs dirigeants du pays sur la nécessité d’élaborer un système de gestion environnementale exigeant la mise en place de programmes afin d’offrir une politique de façon stratégique.

« Le Gouvernement haïtien est le premier prédateur des droits de l’environnement. Il suffit de jeter un coup d’œil dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince pour constater et avoir une idée du désintéressement de l’État pour l’environnement du pays.

 La POHDH est donc convaincue que les droits humains et la protection de l’environnement sont interdépendants.

Gerard H Resil                             

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